24.12.2013
Education — Les jeunes Roumains suivront 11 ans d’enseignement obligatoire et non plus 10, comme à présent. C’est ce qu’a décidé le Cabinet de Bucarest, qui a modifié à cet effet la Loi de l’éducation par un arrêté gouvernemental. Dans le même temps, l’admission à l’Université devrait désormais tenir compte seulement des résultats des épreuves du baccalauréat, qui ne seront plus cumulés avec les notes décrochées au lycée. Le Bac reflète justement les connaissances réelles acquises par les élèves durant leurs études secondaires, a indiqué le ministre délégué à la recherche, Mihnea Costoiu, soulignant que les autorités veillent de près à la régularité et à « l’absence de vices » dans l’organisation de cet examen de maturité. En 2013, les taux de réussite aux deux sessions du baccalauréat ont été de 55% et respectivement 20%.
România Internațional, 24.12.2013, 13:23
Education — Les jeunes Roumains suivront 11 ans d’enseignement obligatoire et non plus 10, comme à présent. C’est ce qu’a décidé le Cabinet de Bucarest, qui a modifié à cet effet la Loi de l’éducation par un arrêté gouvernemental. Dans le même temps, l’admission à l’Université devrait désormais tenir compte seulement des résultats des épreuves du baccalauréat, qui ne seront plus cumulés avec les notes décrochées au lycée. Le Bac reflète justement les connaissances réelles acquises par les élèves durant leurs études secondaires, a indiqué le ministre délégué à la recherche, Mihnea Costoiu, soulignant que les autorités veillent de près à la régularité et à « l’absence de vices » dans l’organisation de cet examen de maturité. En 2013, les taux de réussite aux deux sessions du baccalauréat ont été de 55% et respectivement 20%.
Social — La Roumanie compte parmi les pays à risque social élevé en 2014, apprend-on d’un rapport de la publication britannique The Economist, qui a analysé la situation économique et la stabilité institutionnelle de plusieurs pays. Selon ce document, la Bulgarie, l’Espagne, le Portugal, la Turquie et l’Ukraine figurent dans le même groupe à risque, aux côtés de la Roumanie. Dans le groupe à risque très élevé, on retrouve l’Egypte, la Grèce, l’Irak, la Libye et la Syrie. Au pôle opposé, celui du risque réduit, on compte les Etats-Unis et l’Allemagne, tandis que l’Autriche, le Danemark, le Japon, le Luxembourg, la Norvège et la Suisse, jouissent d’un risque social très réduit. The Economist précise que le risque social augmente lorsque les problèmes économiques vont ensemble avec l’inégalité des revenus, une couverture sociale faible, des tensions ethniques ou avec la baisse de confiance dans les autorités et les institutions de l’Etat.
Aide — La Commission européenne a octroyé 15 millions d’euros à la République de Moldova, pour réformer son secteur judiciaire. Il s’agit d’une première tranche d’un paquet financier d’une soixantaine de millions d’euros, mis à la disposition de cet ex-pays soviétique par l’exécutif communautaire. La Roumanie s’est elle aussi engagée à lui fournir une aide non-remboursable se chiffrant à une vingtaine de millions d’euros, censé appuyer le développement du système d’éducation de la Moldova.
Coopération – Poursuite de la visite en Israël du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean. L’agenda est désormais dominé par les deux entretiens principaux de cette tournée — ceux avec le président Shimon Peres et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Auparavant, Titus Corlăţean s’est entretenu avec son homologue, Avigdor Lieberman, au sujet des modalités censées accélérer et flexibiliser la procédure de délivrance des visas à long terme pour les ressortissants roumains. Les deux officiels ont également discuté de la coopération bilatérale dans différents domaines, dont les investissements, la recherche, l’énergie et l’éducation. En outre, le ministre roumain des Affaires étrangères a évoqué le processus de paix israélo-palestinien avec Tzipi Livni, la ministre de la justice et négociatrice en chef de l’Etat hébreu dans les pourparlers avec les Palestiniens. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.
Prix – Une Roumaine établie aux Etats-Unis, Andreea Creanga (35 ans) figure parmi les 100 lauréats des prix accordés annuellement par la Maison blanche aux chercheurs et aux ingénieurs en début de carrière. Andreea Creanga travaille à Atlanta (l’Etat de Géorgie), où elle dirige le Programme national de suivi de la mortalité maternelle. Selon les statistiques, cette dernière se trouve dans une phase de plateau aux Etats-Unis, n’ayant pas reculé depuis une vingtaine d’années. Les prix, qui seront décernés l’année prochaine à Washington et dont Adreea Grecu est un des gagnants, représentent la plus haute récompense de l’Administration américaine pour les jeunes chercheurs étasuniens.
Noël – Comme chaque année, l’ancien souverain roumain, Michel I, et sa famille célèbrent les fêtes de fin d’année à Săvârşin, sa résidence de l’ouest de la Roumanie. Durant ces quelques jours avant Noël, l’ex-roi et sa fille aînée, Margareta, ont distribué des présents aux familles démunies de la région, selon la tradition de la famille royale. Les enfants venus présenter leurs vœux à Michel I ont été invités à une promenade en calèche sur le domaine du château.