12.11.2013 (mise à jour)
Schengen – La Roumanie et la Bulgarie n’accéderont pas à l’espace Schengen le 1er janvier 2014, a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lundi soir sur la chaîne française de télévision LCI. Dans une interview accordée en septembre à la radio publique bulgare, M Barroso a affirmé que les deux pays remplissaient les critères d’adhésion à Schengen et qu’ils pourraient devenir membres sous peu. L’adhésion des deux pays de l’UE à l’espace de libre circulation a été bloquée en septembre 2011 à la demande de la Finlande et des Pays-Bas qui dénonçaient la corruption à Bucarest et l’absence d’actions concrètes de lutte contre le crime organisé à Sofia.
România Internațional, 12.11.2013, 20:36
Schengen – La Roumanie et la Bulgarie n’accéderont pas à l’espace Schengen le 1er janvier 2014, a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lundi soir sur la chaîne française de télévision LCI. Dans une interview accordée en septembre à la radio publique bulgare, M Barroso a affirmé que les deux pays remplissaient les critères d’adhésion à Schengen et qu’ils pourraient devenir membres sous peu. L’adhésion des deux pays de l’UE à l’espace de libre circulation a été bloquée en septembre 2011 à la demande de la Finlande et des Pays-Bas qui dénonçaient la corruption à Bucarest et l’absence d’actions concrètes de lutte contre le crime organisé à Sofia.
Romgaz – La Roumanie reviendra l’année prochaine à Londres avec d’autres compagnies publiques, a déclaré ce mardi le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta. Il tenait ces propos au premier jour de la cotation à la bourse londonienne des actions Romgaz, mises en vente simultanément à la bourse des valeurs de Bucarest. Plus grand producteur et fournisseur de gaz naturel de Roumanie Romgaz est la première entreprise publique roumaine cotée à la bourse de Londres. L’Etat roumain avait vendu fin octobre 15 % des actions Romgaz contre plus de 390 millions d’euros, par une offre initiale à la bourse.
Protestations – Les élèves et les étudiants de Roumanie vont protester à nouveau mercredi contre le sous-financement de l’éducation nationale. Les élèves, qui porteront des banderoles blanches, se joindront, après les classes, aux protestations estudiantines prévues dans les grands centres universitaires du pays. Les étudiants réclament notamment l’octroi de 6% du PIB à l’éducation, à compter de l’année prochaine. Ils demandent aussi l’augmentation du financement de base des universités. Parmi les revendications des élèves figurent la majoration des allocations, la dotation adéquate des établissements d’enseignement, le remboursement intégral des frais de transport pour ceux qui font la navette, la révision des curricula et du contenu des manuels scolaires.
Transports – Les transporteurs routiers de Roumanie ont menacé mardi de déclencher une série de protestations en décembre au cas où le ministère des Transports ne trouve pas de solution aux problèmes de la branche. Parmi eux : l’état précaire de l’infrastructure routière, la fiscalité exagérée, les nombreux changements de législation et le manque d’appui à l’activité des transporteurs. Les protestations annoncées au mois de mai ont été suspendues à la suite des engagements assumés et signés par la direction du ministère des Transports, rappellent les représentants de la confédération nationale routière. Ils affirment avoir décidé d’organiser une protestation nationale en décembre parce que le ministère n’a pas tenu ses promesses.
Fonds européens – A la fin de l’année en cours, le taux d’absorption des fonds européens se chiffrera à 30%, a déclaré mardi à Bucarest le ministre chargé de ce domaine, Eugen Teodorovici, lors d’un colloque. Il a précisé qu’actuellement la Roumanie enregistre un taux d’absorption de 26%. Le responsable roumain a estimé qu’en 2015 la Roumanie intégrerait 80% de l’allocation financière de l’UE. Par ailleurs, selon Eugen Teodorovici, la Roumanie a besoin de davantage de cohérence et de détermination afin d’attirer des financements communautaires.
Rosia Montana – Le projet de loi élaboré par le gouvernement au sujet de l’exploitation aurifère de Rosia Montana, dans le centre de la Roumanie, sera présenté au Parlement de Bucarest qui devrait en décider. Ce lundi, le projet a reçu l’avis négatif de la commission parlementaire chargée de ce dossier, qui accuse notamment les risques écologiques qu’implique l’exploitation des réserves d’or à avec des cyanures. La société canadienne initiatrice du projet de Rosia Montana espère que le Parlement de Bucarest adoptera cette législation au plus tôt afin de pouvoir démarrer l’exploitation dans la première moitié de l’année 2014.