09.10.2013
Accord – L’accord de collaboration institutionnelle entre la présidence et le gouvernement de Bucarest est débattu ce mercredi par les ministres des Affaires étrangères, Titus Corlatean, et de la Justice, Robert Cazanciuc, ainsi que par deux conseillers présidentiels. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a expliqué qu’il avait déclenché ce mécanisme visant à régler les disputes, après avoir constaté des violations de l’accord par le premier ministre Victor Ponta dans des domaines tels la politique étrangère, l’indépendance de la justice et l’Etat de droit. Après les élections de décembre dernier, remportées par l’Union Sociale Libérale, à présent au pouvoir, un pacte de co-habitation a été conclu entre Traian Basescu et Victor Ponta. Toutefois, le conflit larvé entre les deux est sur le point de se rallumer, le président mettant en garde contre une possible rupture de l’accord avec le premier ministre. Par contre, le chef de l’exécutif affirme que l’accord est nécessaire pour éviter au pays une crise politique.
România Internațional, 09.10.2013, 13:56
Accord – L’accord de collaboration institutionnelle entre la présidence et le gouvernement de Bucarest est débattu ce mercredi par les ministres des Affaires étrangères, Titus Corlatean, et de la Justice, Robert Cazanciuc, ainsi que par deux conseillers présidentiels. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a expliqué qu’il avait déclenché ce mécanisme visant à régler les disputes, après avoir constaté des violations de l’accord par le premier ministre Victor Ponta dans des domaines tels la politique étrangère, l’indépendance de la justice et l’Etat de droit. Après les élections de décembre dernier, remportées par l’Union Sociale Libérale, à présent au pouvoir, un pacte de co-habitation a été conclu entre Traian Basescu et Victor Ponta. Toutefois, le conflit larvé entre les deux est sur le point de se rallumer, le président mettant en garde contre une possible rupture de l’accord avec le premier ministre. Par contre, le chef de l’exécutif affirme que l’accord est nécessaire pour éviter au pays une crise politique.
Schengen – Le Royaume-Uni continue à soutenir l’entrée de la Roumanie dans Schengen, dans les conditions où Bucarest remplit totalement les critères techniques requis. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur britannique à Bucarest, Martin Harris. Lequel a rappelé que cela était la position de Londres, depuis 2011. En revanche, les Pays- Bas, qui s’opposent depuis plus longtemps à l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation, ont annoncé attendre le rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine, reporté à 2014, avant de rendre public son point de vue officiel. L’Ambassade des Pays Bas à Bucarest affirme que la Roumanie doit poursuivre la mise en place de mesures irréversibles dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption. Pour sa part, Paris a exprimé ces derniers jours certaines réserves sur l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, sur fonds de vifs débats au sujet des Roms originaires de Roumanie, alors que des élections locales auront lieu l’année prochaine.
Immigration – La vie et la réputation des Roumains qui travaillent au Royaume-Uni pâtissent des statistiques trompeuses et de la rhétorique alarmiste des hommes politiques et des médias, affirme l’ambassadeur de Roumanie à Londres, Ion Junga. Dans un article paru sur huffingtonpost.co.uk, le diplomate roumain signale une hostilité accrue envers l’immigration dans la perspective de la libéralisation du marché de l’emploi pour les Roumains et les Bulgares, à partir du 1er janvier. Les déclarations de l’ambassadeur roumain à Londres interviennent dans le contexte où, selon des quotidiens britanniques, un nombre élevé de Roumains de France prennent en compte la possibilité de déménager au Royaume-Uni afin d’obtenir des bénéfices dans ce pays. Une campagne du ministère britannique de l’Intérieur, l’été dernier, visant à encourager les départs volontaires de migrants illégaux, a suscité des controverses. Des affiches placardées sur des camions, illustrées dune image de menottes, et indiquant le nombre dimmigrants arrêtés en une semaine faisaient passer le message : « Vous êtes au Royaume-Uni de manière illégale? Rentrez chez vous ou prenez le risque de vous faire arrêter ». L’Autorité britannique de réglementation dans le domaine de la pub, a toutefois jugé la campagne comme non- offensante.
Code de la route – Le gouvernement roumain doit décider ce mercredi des réglementations du nouveau Code de la route et de la version législative qu’il va adopter. Le projet de loi apporte des changements majeurs en matière de sanctions en cas d’accidents de la route et d’alcoolémie. Ainsi, un chauffeur responsable d’un accident mortel n’aura plus le droit de conduire durant le procès. L’alcoolémie supérieure à 0,5 milligrammes d’alcool par litre d’air expiré constitue une infraction, alors qu’un taux d’alcoolémie ne dépassant pas les 0,2 milligrammes ne fera l’objet d’aucune sanction. Enfin, une alcoolémie comprise entre 0,2 et 0,5 constituera une contravention. Parmi les modifications du nouveau Code de la route figurent aussi des amendes plus élevées pouvant atteindre les 2150 euros, et la suspension du permis de conduire pour deux ans dans certaines situations. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, affirme que le principal objectif du nouveau code de la route c’est d’accroître la sécurité sur les routes du pays. Selon les statistiques, la Roumanie se classe troisième en Europe, pour ce qui est du taux de décès dus à des accidents de la route, soit 11 victimes pour 100 mille habitants.
Commémoration – Le chef du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta, a exprimé mercredi, à l’occasion de la commémoration de l’Holocauste, sa compassion envers tous les Juifs victimes du régime de terreur durant la Seconde Guerre Mondiale. Mardi, la Chambre des Députés de Bucarest a adopté une déclaration appelant le gouvernement à poursuivre son soutien aux programmes de commémoration et d’étude de l’Holocauste.
Investissements – Le Conseil des investisseurs roumains organise ce mercredi à Bucarest une conférence. A l’agenda des débats: le retour à la TVA de 19%, la baisse des cotisations sociales, l’exemption d’impôt sur le profit réinvesti, l’arrêt des majorations des prix à l’énergie et la reprise des décomptes des accises sur le gasoil dans l’agriculture. Selon les investisseurs, la majoration de la TVA de 19 à 24% et l’inefficacité des autorités ont fait que la Roumanie collecte moins de 50% de la TVA, les pertes au budget de l’Etat se montant à près de 20 milliards d’euros.