14.08.2013
Minorités – Le partage de la Roumanie en régions se fera en fonction des normes européennes et en aucun cas selon des critères ethniques, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean. Présent à Izvoru Muresului, localité du centre de la Roumanie qui accueille l’Université d’été consacrée à la situation de la diaspora roumaine, le ministre roumain des Affaires étrangères a affirmé que le processus de régionalisation doit avoir pour but le bien de tous les Roumains, quelles que soient leurs origines ethniques, les modèles autonomistes n’étant acceptés ni en Europe, ni en Roumanie. Dans le même contexte, Titus Corlatean s’est déclaré l’adversaire de « la rhétorique guerrière » intervenue ces derniers jours dans la relation avec la Hongrie voisine, soulignant que Bucarest devrait avoir un dialogue permanent avec Budapest, y compris sur les sujets où il n’y a pas de convergence de vues. Ces propos interviennent sur la toile de fond des propos autonomistes de Gabor Vona, leader du parti hongrois d’extrême droite Jobbik, qui avait suggéré un conflit militaire entre les deux pays afin que la Hongrie défende mieux les intérêts de la minorité magyare de Roumanie. En réaction, le président roumain, Traian Basescu, avait affirmé que Bucarest assumerait le « leadership » régional pour la mise au point de Budapest.
România Internațional, 14.08.2013, 13:30
Minorités – Le partage de la Roumanie en régions se fera en fonction des normes européennes et en aucun cas selon des critères ethniques, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean. Présent à Izvoru Muresului, localité du centre de la Roumanie qui accueille l’Université d’été consacrée à la situation de la diaspora roumaine, le ministre roumain des Affaires étrangères a affirmé que le processus de régionalisation doit avoir pour but le bien de tous les Roumains, quelles que soient leurs origines ethniques, les modèles autonomistes n’étant acceptés ni en Europe, ni en Roumanie. Dans le même contexte, Titus Corlatean s’est déclaré l’adversaire de « la rhétorique guerrière » intervenue ces derniers jours dans la relation avec la Hongrie voisine, soulignant que Bucarest devrait avoir un dialogue permanent avec Budapest, y compris sur les sujets où il n’y a pas de convergence de vues. Ces propos interviennent sur la toile de fond des propos autonomistes de Gabor Vona, leader du parti hongrois d’extrême droite Jobbik, qui avait suggéré un conflit militaire entre les deux pays afin que la Hongrie défende mieux les intérêts de la minorité magyare de Roumanie. En réaction, le président roumain, Traian Basescu, avait affirmé que Bucarest assumerait le « leadership » régional pour la mise au point de Budapest.
Taxes – Le nouvel accord de la Roumanie avec le FMI ne prévoit pas la hausse des taxes pour l’ensemble de la population du pays, a affirmé mercredi Guillermo Tolosa, représentant de l’institution internationale à Bucarest. Dans un entretien à l’agence roumaine Agerpres, il a précisé que les seules modifications apportées au système de taxation concernent les accises pour certains produits de luxe, qui devraient compenser la réduction de la TVA pour le pain, ainsi que le prélèvement des contributions sociales sur les revenus résultés de la location d’immeubles, ce qui devrait améliorer le financement du système sanitaire. Fin juillet, la Roumanie a, effectivement, conclu un nouvel accord de précaution avec le FMI et la Commission européenne après avoir conclu un autre, similaire, en juin dernier. La direction du FMI doit avaliser le document à l’automne.
Croissance – Le PIB de la Roumanie a connu une hausse de 0,3% au second trimestre, comparée aux trois mois précédents. Par conséquent, la croissance économique a été de 1,7% par rapport à la même période de l’année dernière, estime l’Institut national de statistiques. La semaine dernière, la Banque nationale roumaine a revu la prévision de croissance économique pour l’année en cours à 2%, eu égard à l’évolution des exportations, à la production industrielle et à une bonne année agricole. Le FMI a également amélioré sa prévision de croissance pour la Roumanie à 2% cette année et à 2,25% pour l’année prochaine. La zone euro est sortie de la récession au 2e trimestre, avec une croissance économique de 0,3% par rapport aux trois premiers mois de l’année. La hausse survient après une année et demie de contraction économique, la période la plus longue de déclin depuis l’adoption de la monnaie unique, en 1999.
Musée – Dans son édition de mercredi, le journal « Le Monde » consacre un épisode de son feuilleton « Improbables musées » à « l’irrésistible attraction poétique du Musée du paysan roumain » de Bucarest. Ayant choisi de mettre en exergue une douzaine musées européens un plus original que l’autre, le journal présente dans son reportage la collection éclectique de l’établissement bucarestois dont « le style volontaire et naïf (…) renvoie à la dimension rudimentaire de la vie paysanne ». Créé en 1906, le Musée du paysan roumain s’est vu décerner le titre de « Musée européen de l’année 1996 ».
Intempéries – Les températures marqueront une très légère baisse en Roumanie, mais le temps reste plutôt caniculaire dans le sud et le sud-est de la Roumanie et l’indice température-humidité dépassera le seuil de l’inconfort thermique. Les maximales de l’air ne devrait pas dépasser les 34-36 degrés à l’ombre. Sur le relief, dans le centre, le nord, le nord-est et le sud-ouest du pays, des orages assez puissants sont attendus. Des pluies torrentielles, du vent fort, des phénomènes électriques et de la grêle seront signalées. Par endroits, les quantités d’eau peuvent dépasser les 30-35 l/m².