Art Safari 2022
Le Palais Dacia-România,
situé dans le Vieux Centre de Bucarest, accueille la neuvième édition d’
« Art Safari », un événement de
culture et d’art très connu du public local, national et international. Cette
année, le rendez-vous artistique rassemble art classique et moderne, style
rétro et d’avant-garde, créations et artistes célèbres. Davantage de détails
avec Ioana Ciocan, directrice d’« Art Safari »: « La neuvième édition d’« Art Safari » est faite de cinq pavillons d’exposition,
visitables durant trois mois. Après une brève pause, la dixième édition,
anniversaire, s’ouvrira le 21 septembre et restera ouverte durant également
trois mois. Cette année est très intéressante pour nous, puisque nous aurons
six mois d’exposition, pendant lesquels le public aura l’occasion d’admirer
différents genres artistiques. Les cinq pavillons sont les suivants : « Irina
Dragomir », pavillon d’art contemporain entièrement dédié à une jeune
artiste, ce qui est une première. Nous l’appelons la superstar de l’art
contemporain, créatrice d’œuvres très joyeuses, avec des couleurs très fortes.
D’ailleurs, l’expo, dont Alexandru Rădvan est le commissaire et qui s’intitule « Roșu,
galben și albastru/Rouge, jaune, bleu », est très vivante, très jeune,
si vous voulez, inspirée par l’art pop américain, avec de nombreux
autoportraits et personnages sortis des rêves d’Irina Dragomir.
Ion Puican, 04.06.2022, 08:43
Le Palais Dacia-România,
situé dans le Vieux Centre de Bucarest, accueille la neuvième édition d’
« Art Safari », un événement de
culture et d’art très connu du public local, national et international. Cette
année, le rendez-vous artistique rassemble art classique et moderne, style
rétro et d’avant-garde, créations et artistes célèbres. Davantage de détails
avec Ioana Ciocan, directrice d’« Art Safari »: « La neuvième édition d’« Art Safari » est faite de cinq pavillons d’exposition,
visitables durant trois mois. Après une brève pause, la dixième édition,
anniversaire, s’ouvrira le 21 septembre et restera ouverte durant également
trois mois. Cette année est très intéressante pour nous, puisque nous aurons
six mois d’exposition, pendant lesquels le public aura l’occasion d’admirer
différents genres artistiques. Les cinq pavillons sont les suivants : « Irina
Dragomir », pavillon d’art contemporain entièrement dédié à une jeune
artiste, ce qui est une première. Nous l’appelons la superstar de l’art
contemporain, créatrice d’œuvres très joyeuses, avec des couleurs très fortes.
D’ailleurs, l’expo, dont Alexandru Rădvan est le commissaire et qui s’intitule « Roșu,
galben și albastru/Rouge, jaune, bleu », est très vivante, très jeune,
si vous voulez, inspirée par l’art pop américain, avec de nombreux
autoportraits et personnages sortis des rêves d’Irina Dragomir.
Le deuxième
pavillon, ramené d’Allemagne, est signé par Barbara Klemm, l’une des
photographes les plus connues au monde, dont la carrière impressionnante s’étend sur plus de soixante-dix ans. L’on peut y admirer des photos en noir et blanc, dont
certaines sont historiques, prises lors de la chute du mur de Berlin, d’autres
sont des portraits de superstars comme Madonna, Alfred Hitchcock ou Andy
Warhol, ou encore des photos prises par Barbara Klemm durant ses deux visites
en Roumanie, dans les années 1970 et 1990.
Le troisième pavillon, aménagé au
deuxième étage du Palais Dacia-România, vient d’Israël et de
Roumanie, à travers l’exposition dédiée à l’architecte et artiste visuel Marcel Iancu. Ce pavillon contient d’ailleurs l’œuvre d’art la plus chère
d’Art Safari, qui appartient au Musée national d’art de Roumanie et qui est
évaluée à 300.000 euros. L’exposition que je préfère vient d’Espagne, grâce à
l’ambassade d’Espagne en Roumanie et à l’Institut Cervantes, et elle est dédiée aux deux
monstres sacrés de l’art universel du XXe siècle, Pablo Picasso et Salvador
Dali. Ce sont des ouvrages d’art graphique que les deux avaient créés pour la
scénographie du ballet « Le Tricorne », dont l’auteur est leur compatriote Manuel
de Falla. Le patrimoine de la Roumanie est représenté par des œuvres de Theodor
Aman, rassemblées dans une exposition rétrospective, imaginée par Elena Olariu et
réalisée en partenariat avec le Musée de la ville de Bucarest. Le grand peintre
Theodor Aman y est présenté d’une manière moins conventionnelle, car l’expo
s’ouvre sur des toiles montrant des scènes de bal, très en vogue au XIXe siècle.
Art Safari est donc un événement marathon, puisque ses portes ferment à 21 h
pour s’ouvrir de nouveau une heure plus tard, pour le public qui souhaite un
tour guidé nocturne. »
Notons que
Marcel Iancu (1895-1984) a été un peintre, architecte et essayiste
roumano-israélien très connu. Diplômé de l’Académie d’architecture de Zürich en
1917, il a étudié la peinture avec le grand maître roumain Iosif Iser et il a été un
des initiateurs du mouvement artistique Dada.
Ioana Ciocan a
aussi parlé des partenariats sur lesquels s’appuie Art Safari 2022. « Notre
partenaire de confiance et déjà traditionnel est le Musée de la ville de
Bucarest, avec lequel nous avons réalisé deux expositions. Je pense à celle
intitulée « Séduction et triomphe en art », accueillie par Hanul
(l’Auberge) Gabroveni ArCuB l’année passée, une expo rassemblant des œuvres du
patrimoine du musée. Cette fois-ci, c’est notre deuxième collaboration élargie
avec le Musée de la ville de Bucarest, grâce au directeur Adrian Majuru, l’exposition
de cette année comprenant un partenariat avec seize musées de Roumanie. Il faut
le souligner, car les collaborations des musées produisent en fait les grandes
expositions récupératrices ou les grandes expositions rétrospectives, comme
c’est le cas avec celle consacrée à Theodor Aman. Et c’est aussi pour la première fois qu’Art
Safari peut s’enorgueillir d’être un projet culturel soutenu financièrement par
la ministère de la culture. »,
a conclu Ioana Ciocan, directrice d’« Art Safari ». (Trad.
Ileana Ţăroi)