Des super-contes de Bucarest
Il s’agit des « Superpovești din București/Des Super-contes de Bucarest », un volume qui rassemble des histoires ou des contes signés par les gagnants du concours homonyme, lancé au début de l’année dernière. Tirée à plusieurs milliers d’exemplaires, l’anthologie a vu le jour grâce à la Compagnie des librairies Bucarest (CLB), la chaîne de boutiques spécialisées la plus ancienne et la plus durable de Roumanie, avec l’appui de la Mairie générale de la capitale et de son Centre culturel ARCUB. Le livre est distribué gratuitement dans toutes les quarante librairies de la chaîne CLB, afin d’encourager la lecture.
Corina Sabău, 19.02.2022, 13:26
Il s’agit des « Superpovești din București/Des Super-contes de Bucarest », un volume qui rassemble des histoires ou des contes signés par les gagnants du concours homonyme, lancé au début de l’année dernière. Tirée à plusieurs milliers d’exemplaires, l’anthologie a vu le jour grâce à la Compagnie des librairies Bucarest (CLB), la chaîne de boutiques spécialisées la plus ancienne et la plus durable de Roumanie, avec l’appui de la Mairie générale de la capitale et de son Centre culturel ARCUB. Le livre est distribué gratuitement dans toutes les quarante librairies de la chaîne CLB, afin d’encourager la lecture.
D’ailleurs, la Compagnie des librairies Bucarest et la société Headsome Communication se trouvent à l’origine du projet, expliqué par Oana Boca Stănescu, présidente de Headsome Communication : « Le livre est né lors d’un événement organisé par la Compagnie des librairies Bucarest. Pour moi, les activités de la compagnie sont une source d’inspiration et j’avoue être impressionnée par cette réussite. Présente depuis plus de soixante-dix ans sur le marché, la CLB réussit à rester proche de tous les amoureux du livre de la capitale. En 2020, la Compagnie des librairies Bucarest se préparait à fêter le soixante-dixième anniversaire de sa fondation et, comme nous organisons des projets culturels ensemble depuis un certain temps, nous avions des plans assez ambitieux. Mais la pandémie est venue occuper la scène et il nous a été impossible de tenir tous les événements prévus, sauf quelques-uns, dont une initiative de planter des arbres dans la ville, l’idée étant que la CLB est proche des lecteurs de Bucarest depuis près de trois générations et qu’elle pense avec affection à la prochaine génération. Cet événement a eu lieu dans le Parc Tineretului (de la Jeunesse), c’est là que nous avons planté des arbres, que nous avons écouté des histoires sur Valea Plângerii (la Vallée des lamentations), sur une église engloutie par les eaux, sur le lac Cocioc du Parc Tineretului. Moi et des gens plus jeunes que moi nous sommes rendus compte que nous ne savions pas beaucoup de choses à propos de ces lieux. Nous avons aussi compris que les nouvelles générations ne connaissaient pas vraiment les histoires et les légendes de Bucarest. C’est ainsi que l’idée nous est venue de les ramener à la vie, ce qui aurait été impossible en l’absence de l’appui et de l’enthousiasme de la Compagnie des librairies Bucarest, car les Super-contes de Bucarest sont un projet de la marque CLB. Heureusement, depuis quelques années, nous assistons à un revirement de la littérature pour enfants, de nombreux auteurs roumains contemporains écrivent pour les enfants. Je crois que c’est la chose la plus merveilleuse qui puisse arriver sur un marché du livre plutôt pauvre, car si l’on veut former de nouvelles générations de lecteurs, il faut commencer tôt. »
Marieta Seba, directrice générale de la Compagnie des librairies Bucarest, reprend les éléments d’information déjà mentionnés, en y ajoutant quelques précisions supplémentaires : « Comme Oana Boca Stănescu vient de le dire, ce projet est né lors de l’événement pour planter des arbres, organisé par nous, la CLB. En 2020, pour les soixante-dix ans de la compagnie, nous avons voulu organiser plusieurs événements et mettre l’accent sur le public, sur la communication. Puisque la pandémie nous a empêchés de le faire, nos collaborateurs ont eu cette idée de planter des arbres dans le Parc Tineretului. Beaucoup d’enfants y ont participé et ça nous a donné l’idée de marqué aussi notre anniversaire par un petit livre. Nous espérons tout simplement que ce projet perdure et qu’il gagne en ampleur, en impliquant le plus grand nombre d’élèves. Tout ce que nous avons réalisé jusqu’à présent a été fait par passion, de tout cœur, suivant notre devise « Par amour du livre ».
Pour nous, la CLB, le côté financier n’a jamais occupé le premier plan. À chaque fois, nous avons essayé de faire des choses intéressantes et créatives, même quand le budget était insuffisant. »Ioana-Alexandra Anastasiu, élève à l’École générale n° 280, fait partie des gagnants du concours « Des super-contes de Bucarest ».
Son texte sur la Maison Capșa se retrouve dans les pages de la récente anthologie publiée par la Compagnie des librairies Bucarest (CLB) : « Avec notre professeure de religion, j’ai participé à un cours optionnel intitulé « Flâneurs à travers Bucarest/Călători prin București », durant lequel nous apprenions les légendes et les histoires des bâtiments de la ville. Quand j’ai entendu parler du concours Super-contes de Bucarest, j’ai tout de suite décidé d’y participer, parce que je suis passionnée par la langue roumaine et par l’histoire et parce que le concours m’a paru une bonne occasion de me mettre à l’épreuve. J’ai choisi d’écrire un texte sur la Maison Capșa car c’est un des bâtiments les plus élégants et les plus somptueux de Bucarest. En plus, il a accueilli un tas de personnalités, notamment durant la Belle Epoque. J’ai toujours admiré cet édifice et j’ai été très contente de pouvoir écrire quelque chose sur lui. »
Vu la réussite du projet et l’intérêt éveillé parmi les enfants et les adolescents, les organisateurs se propose de l’inscrire dans la durée, en lançant la deuxième édition au début de cette année. (Trad. Ileana Ţăroi)