Les leaders européens se sont réunis le 25 novembre à Bruxelles pour signer l’accord de sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne, ainsi que la déclaration politique concernant les relations futures entre les deux parties. Les négociateurs européens et britanniques ont conclu un accord de retrait de presque 600 pages, qui couvre tous les éléments relatifs à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévue le 29 mars 2019.
Les dirigeants des 27 pays européens ont ainsi salué l’accord négocié longuement et dans des circonstances difficiles entre l’UE et le Royaume-Uni. Y figurent les principaux termes de coopération, comme les échanges économiques, juridiques, les droits des citoyens, des clauses concernant la période de transition, ainsi que trois protocoles spéciaux concernant Gibraltar, Chypre et l’Irlande. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’était adressé quelques jours auparavant à l’équipe de négociateurs de l’UE, présidée par Michel Barnier. « Dès le début, nous savions que le Brexit était une situation où toutes les parties allaient perdre. Les négociations ont visé uniquement à contrôler les dégâts. Vous avez atteint les deux objectifs les plus importants. En premier lieu, vous avez limité les préjudices causés par le Brexit. D’un autre côté, vous avez garanti et protégé les intérêts et les principes fondamentaux des 27 Etats membres, ainsi que de l’Union européenne dans son ensemble. Si je n’avais pas été confiant que vous aviez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour protéger les intérêts des 27, je n’aurais pas proposé de ratifier cet accord. Permettez-moi de m’adresser à nos amis britanniques, autant que cela m’attriste de vous voir partir, je ferai tout pour que cette séparation soit la moins douloureuse possible, pour vous comme pour nous. »
A Londres, la première ministre britannique Theresa May a réussi à obtenir le soutien de son cabinet concernant le projet d’accord, malgré les tensions internes. Plusieurs membres de son cabinet ont démissionné ces dernières semaines, pour montrer leur opposition aux termes de l’accord. Theresa May a par la suite pris la parole au Parlement britannique pour défendre le projet de retrait de l’UE. Selon elle, cet accord va permettre au Royaume-Uni de maintenir une relation rapprochée avec le bloc communautaire, de protéger les droits des citoyens et d’éviter une frontière dure entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. La première ministre Theresa May précise qu’elle croit « fermement que ce projet d’accord est le meilleur que nous pouvions négocier. Les choix ont été difficiles, surtout concernant la clause de sauvegarde de l’Irlande du Nord. Toutefois, la décision prise par l’ensemble du cabinet a été que le gouvernement devait accepter le projet d’accord de sortie de l’Union européenne, ainsi que la déclaration politique l’accompagnant. Les décisions n’ont pas été faciles, mais je considère qu’elles sont en ligne avec l’intérêt national. » Theresa May a ajouté que « soit nous acceptions cet accord, qui répond au vote du référendum, qui nous redonne le contrôle de nos finances, de nos lois et de nos frontières, qui met fin à la libre circulation des personnes, protège nos emplois, la sécurité et l’unité du Royaume, soit nous quittions l’UE sans accord et le Brexit n’aurait tout simplement pas existé ».
Selon l’accord négocié, la Grande Bretagne et l’Union européenne pourront être présentes sur leurs marchés respectifs conformément au principe de l’équivalence. Un point central de l’accord, c’est la clause de sauvegarde concernant la frontière irlandaise. Cela implique de garder l’union douanière pour une durée déterminée, pour permettre au Royaume-Uni de résoudre la problématique de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. Ce que l’on souhaite surtout, c’est d’éviter de revenir à une frontière physique entre les deux Irlandes, comme avant l’accord de paix qui a mis fin à la guerre civile irlandaise il y a 20 ans. Une déclaration concernant l’avenir des relations entre l’UE et le Royaume-Uni accompagne l’accord de retrait. Selon cette déclaration, les deux parties s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que le document entre en vigueur avant la fin de l’année 2020. La déclaration insiste aussi sur la détermination des deux parties à maintenir l’Irlande dans l’union douanière, ce que les partisans d’un Brexit dur rejettent. « Ma position lors des négociations a été de mettre l’intérêt national en avant, non pas un intérêt partisan et sûrement pas mes propres intérêts politiques. Je crois avec chaque fibre de mon être que le chemin choisi est le meilleur pour le pays et pour les citoyens britanniques », a ajouté Theresa May. Fragilisée politiquement, elle continue néanmoins à défendre l’accord qui est en ce moment-même débattu par le Parlement britannique et dont le vote final est prévu le 11 décembre à Londres.
Les leaders européens se sont réunis le 25 novembre à Bruxelles pour signer l’accord de sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne, ainsi que la déclaration politique concernant les relations futures entre les deux parties. Les négociateurs européens et britanniques ont conclu un accord de retrait de presque 600 pages, qui couvre tous les éléments relatifs à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévue le 29 mars 2019.
Les dirigeants des 27 pays européens ont ainsi salué l’accord négocié longuement et dans des circonstances difficiles entre l’UE et le Royaume-Uni. Y figurent les principaux termes de coopération, comme les échanges économiques, juridiques, les droits des citoyens, des clauses concernant la période de transition, ainsi que trois protocoles spéciaux concernant Gibraltar, Chypre et l’Irlande. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’était adressé quelques jours auparavant à l’équipe de négociateurs de l’UE, présidée par Michel Barnier. « Dès le début, nous savions que le Brexit était une situation où toutes les parties allaient perdre. Les négociations ont visé uniquement à contrôler les dégâts. Vous avez atteint les deux objectifs les plus importants. En premier lieu, vous avez limité les préjudices causés par le Brexit. D’un autre côté, vous avez garanti et protégé les intérêts et les principes fondamentaux des 27 Etats membres, ainsi que de l’Union européenne dans son ensemble. Si je n’avais pas été confiant que vous aviez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour protéger les intérêts des 27, je n’aurais pas proposé de ratifier cet accord. Permettez-moi de m’adresser à nos amis britanniques, autant que cela m’attriste de vous voir partir, je ferai tout pour que cette séparation soit la moins douloureuse possible, pour vous comme pour nous. »
A Londres, la première ministre britannique Theresa May a réussi à obtenir le soutien de son cabinet concernant le projet d’accord, malgré les tensions internes. Plusieurs membres de son cabinet ont démissionné ces dernières semaines, pour montrer leur opposition aux termes de l’accord. Theresa May a par la suite pris la parole au Parlement britannique pour défendre le projet de retrait de l’UE. Selon elle, cet accord va permettre au Royaume-Uni de maintenir une relation rapprochée avec le bloc communautaire, de protéger les droits des citoyens et d’éviter une frontière dure entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. La première ministre Theresa May précise qu’elle croit « fermement que ce projet d’accord est le meilleur que nous pouvions négocier. Les choix ont été difficiles, surtout concernant la clause de sauvegarde de l’Irlande du Nord. Toutefois, la décision prise par l’ensemble du cabinet a été que le gouvernement devait accepter le projet d’accord de sortie de l’Union européenne, ainsi que la déclaration politique l’accompagnant. Les décisions n’ont pas été faciles, mais je considère qu’elles sont en ligne avec l’intérêt national. » Theresa May a ajouté que « soit nous acceptions cet accord, qui répond au vote du référendum, qui nous redonne le contrôle de nos finances, de nos lois et de nos frontières, qui met fin à la libre circulation des personnes, protège nos emplois, la sécurité et l’unité du Royaume, soit nous quittions l’UE sans accord et le Brexit n’aurait tout simplement pas existé ».
Selon l’accord négocié, la Grande Bretagne et l’Union européenne pourront être présentes sur leurs marchés respectifs conformément au principe de l’équivalence. Un point central de l’accord, c’est la clause de sauvegarde concernant la frontière irlandaise. Cela implique de garder l’union douanière pour une durée déterminée, pour permettre au Royaume-Uni de résoudre la problématique de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. Ce que l’on souhaite surtout, c’est d’éviter de revenir à une frontière physique entre les deux Irlandes, comme avant l’accord de paix qui a mis fin à la guerre civile irlandaise il y a 20 ans. Une déclaration concernant l’avenir des relations entre l’UE et le Royaume-Uni accompagne l’accord de retrait. Selon cette déclaration, les deux parties s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que le document entre en vigueur avant la fin de l’année 2020. La déclaration insiste aussi sur la détermination des deux parties à maintenir l’Irlande dans l’union douanière, ce que les partisans d’un Brexit dur rejettent. « Ma position lors des négociations a été de mettre l’intérêt national en avant, non pas un intérêt partisan et sûrement pas mes propres intérêts politiques. Je crois avec chaque fibre de mon être que le chemin choisi est le meilleur pour le pays et pour les citoyens britanniques », a ajouté Theresa May. Fragilisée politiquement, elle continue néanmoins à défendre l’accord qui est en ce moment-même débattu par le Parlement britannique et dont le vote final est prévu le 11 décembre à Londres.