Découverte du département de Ialomita
Nous y visiterons un musée unique : le musée national de l’agriculture. Nous en apprendrons plus sur Ionel Perlea, grand chef d’orchestre originaire de la région, qui a dirigé nombre d’opéras à travers le monde et des orchestres prestigieux, notamment aux Etats-Unis. Enfin, dans les villages de Ialomita, nous découvrirons des coutumes originales, comme la décoration des œufs de Pâques avec des fers à cheval miniatures et les sculptures en bois qui ornent les terrasses traditionnelles des maisons. Notre guide du jour s’appelle Clementina Tudor, elle est responsable du Centre culturel Ionel Perlea et correspondante de Radio Roumanie Actualités. Elle nous explique que le département tient son nom de la rivière Ialomita qui le traverse d’ouest en est. Presque toutes les activités se trouvent à proximité de cette rivière. Nous commençons notre voyage à Slobozia, le chef-lieu du département de Ialomita : A Slobozia, il y a quelque chose d’unique en Roumanie : le Musée national de l’Agriculture, créé après 1989 par le regretté muséographe Răzvan Ciucă et qui constitue un héritage très important pour le peuple roumain. C’est l’héritage culturel, populaire et ancestral du paysan roumain, quelque soit la région où il est né et a vécu. A proximité de Slobozia, se trouve également la station balnéaire et climatique d’Amara qui était très renommée avant 1989. Elle reste aujourd’hui encore un repère important dans le tourisme local et nous sommes heureux de constater qu’après une période de déclin que tout le pays a traversé à un moment donné, la station d’Amara fonctionne toujours et se développe. Elle attire de nombreux curistes intéressés par les vertus de ces eaux, mais aussi des personnes qui souhaitent simplement se relaxer. En plus du lac magnifique et des bains de boue naturelle, les touristes peuvent se promener dans un parc arborant des centaines de noyers, qui a été réabilité il y a quelques années gràce à des fonds européens. Beaucoup d’investissements ont été réalisés dans cette zone, tant publics que privés, et Amara dispose désormais d’un complexe de Spa qui fonctionne toute l’année.
Daniel Onea, 10.11.2022, 15:49
Nous y visiterons un musée unique : le musée national de l’agriculture. Nous en apprendrons plus sur Ionel Perlea, grand chef d’orchestre originaire de la région, qui a dirigé nombre d’opéras à travers le monde et des orchestres prestigieux, notamment aux Etats-Unis. Enfin, dans les villages de Ialomita, nous découvrirons des coutumes originales, comme la décoration des œufs de Pâques avec des fers à cheval miniatures et les sculptures en bois qui ornent les terrasses traditionnelles des maisons. Notre guide du jour s’appelle Clementina Tudor, elle est responsable du Centre culturel Ionel Perlea et correspondante de Radio Roumanie Actualités. Elle nous explique que le département tient son nom de la rivière Ialomita qui le traverse d’ouest en est. Presque toutes les activités se trouvent à proximité de cette rivière. Nous commençons notre voyage à Slobozia, le chef-lieu du département de Ialomita : A Slobozia, il y a quelque chose d’unique en Roumanie : le Musée national de l’Agriculture, créé après 1989 par le regretté muséographe Răzvan Ciucă et qui constitue un héritage très important pour le peuple roumain. C’est l’héritage culturel, populaire et ancestral du paysan roumain, quelque soit la région où il est né et a vécu. A proximité de Slobozia, se trouve également la station balnéaire et climatique d’Amara qui était très renommée avant 1989. Elle reste aujourd’hui encore un repère important dans le tourisme local et nous sommes heureux de constater qu’après une période de déclin que tout le pays a traversé à un moment donné, la station d’Amara fonctionne toujours et se développe. Elle attire de nombreux curistes intéressés par les vertus de ces eaux, mais aussi des personnes qui souhaitent simplement se relaxer. En plus du lac magnifique et des bains de boue naturelle, les touristes peuvent se promener dans un parc arborant des centaines de noyers, qui a été réabilité il y a quelques années gràce à des fonds européens. Beaucoup d’investissements ont été réalisés dans cette zone, tant publics que privés, et Amara dispose désormais d’un complexe de Spa qui fonctionne toute l’année.
Nous nous tournons à présent vers les villages de la plaine de Baragan qui s’étend depuis Bucarest jusqu’à la mer Noire. Certains d’entre eux présentent encore des exemples d’une architecture traditionnelle. Ainsi que nous l’explique Clementina Tudor, responsable du Centre culturel Ionel Perlea et correspondante de Radio Roumanie Actualités : Je pense à la commune de Jilavele, à l’ouest, où il y a encore une maison paysanne authentique. Je pense également à Grindu et à Grindasi, dans le centre du département. Dans chaque commune de Ialomita, on peut voir des traces de l’architecture ancestrale. De plus, nous, au Centre culturel, nous avons publié un album présentant les fleurs du Baragan : ces fleurs sculptées sur les vérandas des maisons traditionnelles. On peut toujours voir ces ornementations aujourd’hui. Je me réjouis qu’il y ait des personnes qui conservent ce patrimoine qu’ils ont hérité, que tout le monde ne modernise pas la maison qui leur a été léguée par leurs grands-parents. A Jilavele, il y a monsieur Simion qui décore les œufs de Pâques de la plus belle manière qu’il soit. Dans le village de Luciu, à l’autre extrémité du département, habite une autre gardienne des traditions, madame Ana Banu qui fabrique des habits traditionnels et des chaussures typiques de la région. Les artisans traditionnels sont devenus assez rares. Mais ici, il y a des forgerons qui peuvent être observés en train de travailler le fer. Par exemple, Monsieur Toma, le forgeron de la commune de Traian, est très heureux de recevoir des invités. Il travaille sans cesse et par exemple avant l’Epiphanie, une fête importante dans le département de Ialomita et dans la plaine du Baragan, les villageois forment une véritable file d’attente lorsqu’ils lui demandent de leur ferrer les chevaux. »
Plein d’événements se déroulent dans le département de Ialomita et leur calendrier commence dès janvier, affirme Clementina Tudor. Selon elle, l’Epiphanie est un véritable repère dans tous les villages du département. Tous les villageois sortent leurs chevaux et leurs charrettes et ils les décorent avant de se rendre à l’église. Ensuite, des courses de charrettes s’organisent sur les champs. Il n’y a pas de communauté locale qui n’organise pas de tels concours. Enfin, toujours l’occasion de l’Epiphanie, le 6 janvier, lorsque les températures sont glaciales, tout se termine par un verre de tsuika chaude ou de vin chaud et une grande fête. Clementina Tudor nous présente aussi d’autres événements de la région : « Cela fait plus de 30 ans que chaque mois de mai, il y a le Concours international de la chanson Ionel Perlea, qui en est à sa 23e édition. C’est un festival de lieds qui a eu des débuts plutôt modestes, pour devenir ensuite un concours international, réunissant cette année une cinquantaine de compétiteurs de Roumanie, mais surtout de l’étranger et dont l’accompagnement est assuré par l’orchestre Ionel Perlea. Cet événement se termine par une visite de tous les participants à la maison-musée Ionel Perlea à Ograda. Pour nos auditeurs de l’étranger il faut préciser qu’Ionel Perlea a été celui qui a mis le département de Ialomita et la Roumanie sur la grande carte lyrique du monde, et là je pense à toutes les grandes scènes d’Europe et surtout la Scala de Milan. Ce fut là que le chef d’orchestre Ionel Perlea a suivi le grand maitre Arturo Toscanini et celui-ci lui a fait don de sa baguette, le considérant comme son successeur. Ce qui plus est, Ionel Perlea a continué son parcours mondial depuis la Scala de Milan au Met de New York, où, tout comme Arturo Toscanini, il a fait une carrière de professeur universitaire. Donc tout ce concours est lié à la personnalité d’Ionel Perlea et il nous aide à promouvoir tout le département. »
Le département de Ialomita déroule actuellement deux projets coordonnés par le Conseil départemental, affirme Clementina Tudor ; manager du Centre culturel Ionel Perlea et correspondante de Radio Roumanie Actualités : « Le manoir de Bolomey a été réhabilité par le biais de fonds non-remboursables et peut accueillir des événements publics d’envergure, similaires au festival Electric Castle, qui à son tour est organisé près d’un manoir. Le deuxième projet est un itinéraire sur les rives de la rivière Ialomita. Cet itinéraire pourra être parcouru en canot ou en kayak, où bien à vélo et même à pied. Les touristes auront la possibilité de s’arrêter pour manger et se reposer dans différents endroits. Un de ces points serait le manoir de Manasia, qui est également un site touristique réhabilité avec des fonds privés ».
Voici donc quelques-uns des sites touristiques les plus intéressants de cette région de Roumanie, des expériences très variées qui constituent les repères d’un séjour inoubliable.