Visite du département de Bistrița-Năsăud
Aujourd’hui nous voyageons dans le centre-nord de la Roumanie et plus précisément au département de Bistrița-Năsăud, pour découvrir les monuments les plus importants du chef-lieu, la ville de Bistriţa, mais aussi les autres sites du comté. Donc si vous êtes à la recherche d’un séjour de détente ou bien de vacances actives, c’est dans cette partie de la Roumanie que vous trouverez des offres pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Ovidiu Bozbici, conseiller au Service de tourisme de la mairie de Bistriţa, nous propose de commencer notre tour par un monument-symbole de la ville : « Nous commençons par l’Eglise évangélique de Bistriţa, le principal monument de la ville, qui a une tour haute de 75 mètres. Depuis 2013, elle est équipée d’un ascenseur, donc entièrement visitable par les touristes. Ceux-ci peuvent monter jusqu’à une hauteur de 45 mètres, d’où ils peuvent admirer un superbe panorama de la ville. L’église fut bâtie au début du 14e siècle et sa construction s’est étalée sur une cinquantaine d’années. Au fil du temps, l’édifice a connu toute une série de rénovations. A présent il fait l’objet d’un chantier de rénovation à l’aide de fonds européens d’une valeur de quatre millions d’euros et nous espérons que les travaux se terminent avant la fin de l’année. »
Daniel Onea, 20.05.2021, 14:33
Aujourd’hui nous voyageons dans le centre-nord de la Roumanie et plus précisément au département de Bistrița-Năsăud, pour découvrir les monuments les plus importants du chef-lieu, la ville de Bistriţa, mais aussi les autres sites du comté. Donc si vous êtes à la recherche d’un séjour de détente ou bien de vacances actives, c’est dans cette partie de la Roumanie que vous trouverez des offres pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Ovidiu Bozbici, conseiller au Service de tourisme de la mairie de Bistriţa, nous propose de commencer notre tour par un monument-symbole de la ville : « Nous commençons par l’Eglise évangélique de Bistriţa, le principal monument de la ville, qui a une tour haute de 75 mètres. Depuis 2013, elle est équipée d’un ascenseur, donc entièrement visitable par les touristes. Ceux-ci peuvent monter jusqu’à une hauteur de 45 mètres, d’où ils peuvent admirer un superbe panorama de la ville. L’église fut bâtie au début du 14e siècle et sa construction s’est étalée sur une cinquantaine d’années. Au fil du temps, l’édifice a connu toute une série de rénovations. A présent il fait l’objet d’un chantier de rénovation à l’aide de fonds européens d’une valeur de quatre millions d’euros et nous espérons que les travaux se terminent avant la fin de l’année. »
La citadelle de Bistriţa est une des cités fortifiées transylvaines les plus connues, telles Sighişoara, Braşov et Sibiu. Ovidiu Bobzici, conseiller au Service de tourisme de la mairie de Bistriţa, précise : « L’ancienne citadelle de Bistriţa disposait initialement de 18 tours et bastions à rôle défensif. Ces constructions étaient situées le long des remparts. Pour sa part, la muraille était renforcée par une douve. A présent, sur l’ancienne fortification, une seule tour a survécu, celle des tonneliers, haute de quelque 18 mètres. Actuellement, elle accueille des expositions d’artistes locaux. Puis il y a le complexe Sugălete, qui accueillait jadis les artisans de la ville de Bistriţa qui travaillaient le métal. C’est un complexe unique en Roumanie, une série de 13 immeubles. La construction avait démarré en 1480 et a continué jusqu’en 1520. Bistriţa était connue et reconnue notamment grâce aux orfèvres qui travaillaient des métaux semi-précieux et précieux. Les minerais étaient extraits des mines de Rodna, à une soixantaine de kilomètres de la ville. Les documents anciens font état du fait que les princes régnants moldaves s’y approvisionnaient avec toute sorte de bijoux, d’outils agricoles et d’armes. Et si je viens de mentionner Rodna, je dois préciser que Bistriţa a été mentionné pour la première fois dans un document de l’an 1241. Et voilà que cette année, en 2021, nous célébrons les 800 ans depuis la première mention documentaire, qui coïncide en fait avec la grande invasion tartare. Ils sont venus et vaincu la vieille citadelle de Rodna, après quoi ils sont arrivés à Bistriţa, en 1241, où ils ont tué 6 mille habitants. Cela fait état du fait que Bistriţa était une ville très peuplée. »
Sur le territoire du département de Bistriţa-Năsăud se trouvent toute une série de musées qui valent la peine d’être visités afin de découvrir le riche passé de cette région ainsi que ses métiers et ses traditions. Ovidiu Bozbici : « Le Musée départemental possède une section d’ethnographie et une autre d’histoire naturelle. Il y a la Maison de l’orfèvre, qui est un des principaux monuments de la ville, rénovée à son tour et qui abrite actuellement le Centre allemand. Il s’agit d’une maison construite entre 1560 et 1563 par le même artisan qui a participé à la construction de l’église évangélique. La maison Andread Beuchel est un autre immeuble assez ancien, situé dans le centre-ville. Elle a appartenu à un des premiers juges de la ville de Bistriţa, qui est entré en conflit avec les puissances de l’époque et c’est pourquoi il fut décapité. Bistriţa est également connue pour son multiculturalisme. Il y a une église évangélique, des églises orthodoxes, une église catholique, une autre uniate et enfin une église réformée. Bistriţa compte quelque 80 mille habitants, selon le recensement le plus récent. »
Les passionnés de tradition et de folklore peuvent visiter aussi la contrée de Năsăud, la commune de Salva, explique Ovidiu Bozbici, conseiller au Service de tourisme de la mairie de la ville de Bistria. « La ville possède un musée ethnographique exceptionnel et c’est également là qu’il existe un musée des vêtements traditionnels. L’artisane basée ici et connue à travers la Roumanie a non seulement conservé d’anciens vêtements roumains, mais elle produit aussi des chapeaux à la plume de paon, qui est archi-connue en Roumanie. Les touristes peuvent se rendre ensuite à Sângeorz-Băi. Ses eaux minérales sont connues pour le traitement des maladies gastriques. Pour une cure d’air très pur, il y a la nouvelle station touristique de Colibiţa, où les touristes peuvent pratiquer des sports aquatiques, l’escalade et le rafting. Une station nouvelle est à retrouver à Băile Figa, de Beclean, à quelque 38 kilomètres de Bistriţa. Hormis les eaux salées, aux qualités curatives, la station propose aussi des bains de boue et des piscines flambant neuves. C’est pourquoi Figa a été déclarée station touristique d’intérêt local. »
Evidemment, le tourisme est une des priorités de la ville de Bistriţa-Năsăud. Les projets du domaine ont été démarrés par le biais de fonds européens à l’aide desquels 12 des anciens passages piétons de la ville ont été réhabilités. La ville est renommée de ce point de vue et c’est d’ailleurs pourquoi elle a obtenu le renom de Ville des passages. Mais les projets ne s’arrêtent pas là, affirme Ovidiu Bozbici : « Nous déroulons un projet d’envergure qui s’appelle la Cité de Bistriţa qui se propose de rénover la muraille de l’ancienne citadelle et quelques-uns des principaux bastions. Puis il y a aussi un projet mené par l’Eglise évangélique. Il se propose de rénover entièrement cet immeuble, qui sera inséré au circuit touristique. Un autre projet, qui fait débat actuellement, s’appelle Intelligence Cities Challenge. Nous essayons ainsi de revitaliser le centre historique pour qu’il ressemble au centre-ville d’une bourgade médiévale. »
Donc si vous souhaitez un séjour consacré aux loisirs ou bien des vacances actives, Bistriţa-Năsăud vous attend nombreux. Pour d’autres informations sur les tarifs des d’hébergement et les itinéraires personnalisés, mais aussi pour obtenir des cartes et des brochures, n’hésitez pas à vous arrêter au Centre national d’information touristique, ouvert durant la semaine au cœur de la ville de Bistriţa. A bientôt et bon voyage !