Tourisme rural en Roumanie
Ces dernières années, le tourisme rural a connu un développement impressionnant en Roumanie. Il fait découvrir aux vacanciers un monde fascinant, un décor magnifique, des traditions et des métiers anciens. Les pensions leur offrent des produits gastronomiques préparés selon des recettes vieilles de plusieurs siècles. Selon Maria Stoian, fondatrice de l’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel, les touristes qui arrivent dans le monde des villages roumains ont l’occasion de connaître la vraie Roumanie : « Ils peuvent connaître les vrais Roumains et leurs origines. Ils peuvent découvrir la cuisine roumaine, très différente d’une région à l’autre, l’architecture traditionnelle, les coutumes et la richesse du folklore. Dans la zone de Mărginimea Sibiului il y a des villages d’une grande beauté et la cuisine y est délicieuse. Dans le nord de l’Olténie il y a des monastères exceptionnels et la vallée de la rivière Olteţ, avec et les gorges de Sohodol, la région se prête au tourisme actif. En descendant vers le sud, on découvre le défilé du Danube. Peu de gens savent que là on peut pratiquer des sports nautiques et que l’on peut y être hébergé dans des pensions-bungalows situées au bord du fleuve. La zone de Bran – Moeciu, dans les Carpates Méridionales, demeure le berceau du tourisme rural roumain. La Courbure des Carpates, avec la contrée de Vrancea-Buzău, a pour point d’attraction la Route du vin – Route des Caves. »
Daniel Onea, 15.03.2018, 15:30
Ces dernières années, le tourisme rural a connu un développement impressionnant en Roumanie. Il fait découvrir aux vacanciers un monde fascinant, un décor magnifique, des traditions et des métiers anciens. Les pensions leur offrent des produits gastronomiques préparés selon des recettes vieilles de plusieurs siècles. Selon Maria Stoian, fondatrice de l’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel, les touristes qui arrivent dans le monde des villages roumains ont l’occasion de connaître la vraie Roumanie : « Ils peuvent connaître les vrais Roumains et leurs origines. Ils peuvent découvrir la cuisine roumaine, très différente d’une région à l’autre, l’architecture traditionnelle, les coutumes et la richesse du folklore. Dans la zone de Mărginimea Sibiului il y a des villages d’une grande beauté et la cuisine y est délicieuse. Dans le nord de l’Olténie il y a des monastères exceptionnels et la vallée de la rivière Olteţ, avec et les gorges de Sohodol, la région se prête au tourisme actif. En descendant vers le sud, on découvre le défilé du Danube. Peu de gens savent que là on peut pratiquer des sports nautiques et que l’on peut y être hébergé dans des pensions-bungalows situées au bord du fleuve. La zone de Bran – Moeciu, dans les Carpates Méridionales, demeure le berceau du tourisme rural roumain. La Courbure des Carpates, avec la contrée de Vrancea-Buzău, a pour point d’attraction la Route du vin – Route des Caves. »
Pour l’année 2018, Maria Stoian est très optimiste : « Les Roumains se dirigent de plus en plus vers les destinations touristiques du pays, optant aussi pour le tourisme rural. Quant aux touristes étrangers, ils continuent d’arriver de pays tels que France, Allemagne, Italie, Israël. Les pays nordiques ont commencé depuis quelque temps à faire preuve de beaucoup d’intérêt pour le tourisme rural de Roumanie. Les Roumains de la diaspora représentent une autre catégorie de touristes, qui viennent en Roumanie non seulement pour revoir leurs familles, mais aussi pour découvrir et faire découvrir à leurs enfants d’autres régions du pays. Je me rappelle une famille de France, qui a été attirée par le tourisme rural en Roumanie, mais qui a eu de nombreuses réserves et questions. L’année suivante, ils ont recommandé les pensions roumaines à tous leurs amis et aux autres membres de leur famille. »
Les villages roumains sont également promus en tant que destinations touristiques par différents événements qui présentent les traditions culturelles, folkloriques et gastronomiques de chaque localité : « Le calendrier 2018 est très riche. Un Festival du cochon est prévu à Balvanyos, au département de Covasna. Y participent des équipes de plusieurs comtés de Roumanie, ainsi que de Slovaquie, de Hongrie et d’autres pays de la région. S’y ajoutent le Festival des tartes d’Oituz, le Festival de la charcuterie de Tismana dans le département de Gorj et le Festival du fromage et de la viande séchée de Bran. A Fundata, localité de comté de Braşov située à la plus haute altitude de Roumanie, est organisée la Fête du berger. Vous êtes tous invités dans les pensions rurales de Roumanie et ne craignez rien, tradition ne veut pas dire manque de confort. Vous y connaîtrez les Roumains chez eux. »
Le Maramureş, contrée de l’extrême nord de la Roumanie, est une des régions les plus pittoresques du pays et le tourisme rural y est très développé. Une nouvelle composante s’y ajoute en 2018. Dan Carpov, représentant du Bureau d’information touristique du département de Maramureş, explique : « Cette année nous fêtons les 100 ans écoulés depuis l’Union des provinces roumains. C’est pourquoi, cette année, les itinéraires touristiques comporteront la visite des maisons-musées de ceux qui nous ont représentés à la Grande Assemblée d’Alba Iulia, le 1er décembre 1918. Le Maramureş est un grand comté, constitué de 4 pays ou contrées : Lăpuş, Maramureş, qui a le mieux préservé ses traditions, Chioar et Codru. Partout il y a des traditions et des costumes traditionnels spécifiques à découvrir. Sur l’ensemble du département il y a une quarantaine de centres d’information touristique. »
A la fin de leur séjour dans le comté de Maramureş, les touristes rentrent chez eux enchantés de ce qu’ils ont vu et vécu. Ils sont fascinés par les paysages, par les objets d’art traditionnel, par les coutumes et la cuisine de la région : « Les évaluations des touristes sont excellentes, nous restons dans le top, ce qui nous oblige à renouveler sans cesse notre offre et à essayer d’être toujours à la hauteur des attentes. La vedette de la contrée est la « mocăniţa », petit train à vapeur circulant le long de la vallée de la rivière Vaser sur une voie ferrée à écartement étroit. Le Maramureş compte 8 sites figurant au patrimoine de l’UNESCO, situés tout près l’un de l’autre. Le tourisme de montagne gagne lui aussi du terrain. Et nous avons aussi un itinéraire cyclable de 80 km environ le long duquel on ne rencontre pas de voitures. »
En Roumanie, les pensions sont de une à quatre marguerites, selon leur niveau de confort. La plupart d’entre elles proposent des repas préparés de produits frais provenant de leur propre ferme et organisent des randonnées dans les environs. Les pensions mettent également à la disposition des touristes des cartes et du matériel sur les sites d’intérêt de la zone. (Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)