Relaxation aventureuse en Roumanie
Ceux qui adorent les sports extrêmes et les vacances pleines d’adrénaline trouveront en Roumanie la destination parfaite. Notre premier invité d’aujourd’hui est Radu Vatcu, directeur d’une agence de tourisme d’aventure, qu’il a créée par passion pour la montagne. Il nous invite à découvrir plusieurs trajets dans le sud-ouest de la Roumanie : «Premièrement, nous allons sur la rivière Nera, qui traverse le Parc national les Gorges de la Nera Beuşnita. C’est une réserve naturelle, une aire protégée, située dans les monts Anina, dans le sud-ouest de la Roumanie, pas loin des Gorges du Danube. C’est un parcours à difficulté assez faible. Il n’y a pas de grandes différences de niveau, mais il s’étale sur une vingtaine de km. Il pourrait s’avérer un défi pour les touristes du point de vue de la résistance physique. C’est pourquoi nous leurs proposons plusieurs options : passer la nuit sous une tente dans les Gorges du Danube ou bien un mélange de trekking et de rafting. On va en amont, à pied, et on passe une nuit sur la Plaine de Vogiun. L’endroit porte le nom du propriétaire du terrain. C’est un Monsieur dun certain âge qui habite seul dans ces lieux quasi isolés. Il offre gratuitement des places de camping, puisqu’il veut protéger la zone et parce qu’il souhaite avoir de la compagnie. C’est un des quelques endroits ouverts, où l’on peut camper dans les Gorges de la Nera. Ce n’est pas très loin d’un lac karstique, créé suite à l’écroulement du plafond d’une grotte. Le lac est très profond, son eau est d’un bleu très intense, elle est si claire que l’on peut y voir les truites nager. Depuis cet endroit on descend la rivière Nera en barques, sur une distance de 15 km».
Daniel Onea, 31.03.2016, 14:30
Ceux qui adorent les sports extrêmes et les vacances pleines d’adrénaline trouveront en Roumanie la destination parfaite. Notre premier invité d’aujourd’hui est Radu Vatcu, directeur d’une agence de tourisme d’aventure, qu’il a créée par passion pour la montagne. Il nous invite à découvrir plusieurs trajets dans le sud-ouest de la Roumanie : «Premièrement, nous allons sur la rivière Nera, qui traverse le Parc national les Gorges de la Nera Beuşnita. C’est une réserve naturelle, une aire protégée, située dans les monts Anina, dans le sud-ouest de la Roumanie, pas loin des Gorges du Danube. C’est un parcours à difficulté assez faible. Il n’y a pas de grandes différences de niveau, mais il s’étale sur une vingtaine de km. Il pourrait s’avérer un défi pour les touristes du point de vue de la résistance physique. C’est pourquoi nous leurs proposons plusieurs options : passer la nuit sous une tente dans les Gorges du Danube ou bien un mélange de trekking et de rafting. On va en amont, à pied, et on passe une nuit sur la Plaine de Vogiun. L’endroit porte le nom du propriétaire du terrain. C’est un Monsieur dun certain âge qui habite seul dans ces lieux quasi isolés. Il offre gratuitement des places de camping, puisqu’il veut protéger la zone et parce qu’il souhaite avoir de la compagnie. C’est un des quelques endroits ouverts, où l’on peut camper dans les Gorges de la Nera. Ce n’est pas très loin d’un lac karstique, créé suite à l’écroulement du plafond d’une grotte. Le lac est très profond, son eau est d’un bleu très intense, elle est si claire que l’on peut y voir les truites nager. Depuis cet endroit on descend la rivière Nera en barques, sur une distance de 15 km».
Le prix d’un tel paquet est de 1200 lei (270 euros) par personne. Il inclut le transport depuis Bucarest, alors que la destination finale est à environ 600 km de distance. A part les parcours en montagne, Radu Vatcu nous invite au delta du Danube, une autre destination très prisée des touristes étrangers : «Tous en ont été très contents. La Roumanie a plusieurs atouts par rapport aux autres pays d’Europe, tels que sa richesse naturelle et ses paysages sauvages qui ne trouvent de rival que dans les villages du nord du continent. Nous avons accueilli des touristes belges, israéliens, des touristes européens en tout genre et leur nombre ne cesse d’augmenter. »
Le tourisme d’aventure peut devenir un des principaux vecteurs du développement de la Roumanie, affirme haut et fort notre 2e invité, Dan Panţuru, manager d’un autre tour-opérateur du domaine : « Nous visons deux directions : d’une part – les séjours team building pour les compagnies de Roumanie, qu’elles soient locales ou étrangères et d’autre part, le tourisme d’aventure. Dans ce dernier cas nous nous adressons aux groupes d’amis, qui sont plus petits mais plus flexibles. Par exemple, un groupe moins nombreux peut être plus ouvert aux sports extrêmes, avec un niveau plus élevé d’adrénaline. Pour les groupes plus nombreux on établit le niveau d’adrénaline selon l’objectif de la compagnie qui nous contacte et selon le niveau de préparation des participants. Ce sont des programmes qui me tiennent à cœur parce je me souviens de la réaction des clients au moment où ils pratiquent une certaine activité pour la première fois. A la fin d’une activité sportive, ils sont tous très heureux et cela nous motive davantage».
Dan Panţuru nous propose de faire du rafting sur la rivière Buzau, une rivière accessible pour un grand nombre de clients, depuis les enfants et jusqu’aux adultes, débutants ou semi-professionnels. Son degré de difficulté est de 3 sur une échelle de 1 à 5. C’est un sport d’équipe, de synchronisation, où le leader est délégué et chaque obstacle dépassé est une raison de se réjouir en compagnie de l’équipe, collègues de travail ou amis, bref c’est un produit accessible à tous: « Les coûts tournent autour de 200 lei, soit moins de 50 euros, par personne. Cela inclut tout l’équipement nécessaire, à commencer par les canots professionnels de rafting et jusqu’aux costumes complets en néoprène. Ce qui est le plus important à notre avis, ce sont les guides qui accompagnent les participants sur les cours d’eau. Il y a un guide pour chaque canot, et ils sont tous accrédités classe 3, par la Fédération internationale de rafting. Cela signifie que les touristes sont entre de bonnes mains. Hormis ces services, nous offrirons aussi de l’assistance technique. Nous avons une voiture qui nous accompagne en parallèle depuis les rives et qui peut intervenir dans les moments critiques ou si certaines personnes souhaitent abandonner la course. Nous proposons aussi des services de transfert, nous réalisons également des films depuis le canot, mais aussi depuis les rives ».
Il existe une catégorie de touristes qui se rend en Roumanie notamment pour découvrir les beautés du pays, affirme Dan Panţuru, manager d’une société de tourisme d’aventure: « Ces personnes sont orientées vers le tourisme d’aventure et cherchent expressément certains endroits, des guides accrédités qui puissent les conduire vers ces endroits-là. Les touristes proviennent de tous les coins du monde, mais surtout d’Europe puisque pour eux c’est très facile d’y arriver. Ce qui est intéressant c’est que les étrangers font une recherche avant de venir en Roumanie et parfois ils arrivent à savoir plus sur certains endroits que la majorité des Roumains. Ces touristes ne cherchent pas des réseaux d’autoroutes, qui n’existent pas d’ailleurs, ils cherchent des endroits sauvages, et de tels endroits abondent en Roumanie. Ils veulent voir autant d’endroits que possible, pratiquer toute sorte de sports mais aussi entrer en contact avec la population locale. Ces sports, tels le rafting, on les pratique dans des régions plutôt pauvres de la Roumanie, mais là-bas on peut également rencontrer des paysans et la culture paysanne authentique, des Roumains véritables, hospitaliers et ouverts. La partie la plus belle de la Roumanie commence à une distance de 3 à 4 km de la route nationale. On découvre carrément une autre Roumanie, où du moins un autre visage de ce pays, celui que l’on voyait lorsqu’on était petits et nos parents nous envoyaient en vacances chez nos grands-parents, à la montagne. »
Rafting, escalade et VTT, ce ne sont que quelques-unes des offres avec lesquelles la Roumanie compte attirer les touristes roumains et étrangers passionnés d’aventure. Pour davantage d’informations, restez à l’écoute des programmes touristiques de Radio Roumanie Internationale. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)