«Constantin Antonovici : génération Brâncuşi»
Aujourd’hui, on vous invite dans la contrée de Gorj, dans le sud-ouest de la Roumanie, une région fameuse aussi bien pour le tourisme d’aventure que l’on peut y pratiquer que pour le patrimoine culturel que l’on doit au grand sculpteur roumain Constantin Brancusi. Maître incontestable de l’art moderne, celui-ci est né dans la localité de Hobita, dans le département susmentionné. L’ensemble monumental en plein air que l’on doit au grand sculpteur roumain se trouve à Targu Jiu, chef-lieu du département de Gorj.
Daniel Onea, 22.10.2015, 13:53
Aujourd’hui, on vous invite dans la contrée de Gorj, dans le sud-ouest de la Roumanie, une région fameuse aussi bien pour le tourisme d’aventure que l’on peut y pratiquer que pour le patrimoine culturel que l’on doit au grand sculpteur roumain Constantin Brancusi. Maître incontestable de l’art moderne, celui-ci est né dans la localité de Hobita, dans le département susmentionné. L’ensemble monumental en plein air que l’on doit au grand sculpteur roumain se trouve à Targu Jiu, chef-lieu du département de Gorj.
Une visite dans la contrée ne serait pas complète sans faire un petit tour des monastères orthodoxes datant des siècles passés. Doru Strâmbulescu, manager du Centre de Recherche, documentation et promotion Constantin Brancusi de Targu Jiu, passe en revue toutes les attractions qui font de Targu Jiu une ville qui mérite de figurer sur la liste des destinations de vacances en toute saison : Le département de Gorj, notamment sa partie nord avec la région montagneuse, offre toute une panoplie d’activités aussi bien pour ceux en quête de tourisme d’aventure que pour ceux qui s’intéressent au tourisme monastique et culturel. Il existe toute une série d’objectifs culturels que je vous conseille à visiter. A part l’ensemble monumental en plein air qui porte la signature de Brancusi et qui se trouve à Targu Jiu, je mentionnerais les monastères de Lainici, de Tismana, de Polovraci ou encore de Crasna. Ce sont des monastères très beaux et très anciens qui préservent la tradition monastique orthodoxe. A tous ces monuments religieux s’ajoute une série de monuments de la nature et je pense à la Grotte de Polovraci ou bien à celle des Muieri (Femmes) de la localité de Baia de Fier, aux Gorges du Galben et du Sohodol. Et n’oublions pas la route Transalpina, la route goudronnée la plus haute de Roumanie, culminant à 2145 m d’altitude au sein des monts Parang. »
A part tous ces atouts, la région de Gorj a l’avantage d’une offre impressionnante d’hôtels et de pensions allant d’une à quatre étoiles : « La ville de Targu Jiu propose toute une gamme d’hôtels, de pensions et de chambres d’hôte. Il y a des hôtels de quatre, trois et deux étoiles et des pensions aux différents niveaux de confort sises au centre ville ou aux alentours. Comme quoi, le touriste a vraiment le choix. »
Le Centre de Recherche, Documentation et Promotion touristique Constantin Brancusi accueille aussi un bureau d’information touristique. Pour plus de détails, repassons le micro à son manager Doru Strâmbulescu : C’est justement au bureau d’information touristique que les visiteurs peuvent trouver toute une série de documents sur l’ensemble monumental en plein air de Targu Jiu. Nous avons un livre d’impressions sur la ville et à lire les commentaires, je suis content de constater que les touristes se plaisent chez nous. C’est une jolie ville très propre sise aux pieds de la montagne et ceux qui nous rendent visite en gardent de beaux souvenirs.
Dans les années ’30, Constantin Brancusi, déjà arrivé à sa maturité artistique, était très connu non seulement en Europe, mais aussi aux Etats-Unis. Dès les années ’20 du siècle dernier, ses œuvres ont commencé à se vendre très bien en Amérique. Il y a ouvert de nombreuses expositions personnelles et participé à des expositions collectives. Les galeries d’art recherchaient ses œuvres, faisant connaître son nom. Pourtant, il lui manquait quelque chose : il n’avait pas laissé quelque chose d’important, du point de vue artistique, à son pays d’origine, qu’il avait quitté très jeune, à 28 ans, pour se perfectionner à Paris.
Aussi, reçut-il avec beaucoup de joie la proposition de la Ligue nationale des femmes de Gorj, celle d’ériger, à Târgu-Jiu, un monument dédié aux héros de la contrée tombés durant la première guerre mondiale. Adina Andriţoiu, conseillère au Centre de recherche, documentation et promotion Constantin Brâncuşi, parle de l’ensemble architectural en plein air de Târgu Jiu dû à ce sculpteur de génie : « Cet ensemble est très connu, pourtant, l’important c’est que les gens viennent à Târgu Jiu admirer les œuvres qui le composent. Elles ont été conçues dans une certaine succession et elles ont un sens. Pour le comprendre, il faut parcourir tout le trajet, dans un certain ordre, en commençant par la Table du Silence, passer ensuite par la Porte du Baiser et terminer par la Colonne sans Fin. On peut saisir ainsi l’envergure de cet artiste. Dans les années 1937-1938, quand Brancusi a imaginé cet ensemble, la ville de Târgu-Jiu était moins peuplée, moins grande. Pourtant, cet ensemble, placé entre la rive de la rivière Jiu et la colline au sommet de laquelle se dresse la Colonne sans Fin a défini, en quelque sorte un axe au long duquel la ville s’est développée. »
Les visiteurs arrivent de tous les coins du monde – nous dit Adina Andriţoiu, conseillère au Centre de recherche, documentation et promotion « Constantin Brâncuşi » : « L’année dernière, le gagnant du jeu-concours de RRI « Milţa Petraşcu : génération Brancusi » était Français. Il se trouvait pour la première fois en Roumanie et il a été ravi de ce qu’il a vu ici. J’ai également eu l’occasion de parler à deux Australiens. Membres d’un orchestre philharmonique qui donnait un concert à Bucarest, ils sont venus à Târgu-Jiu spécialement pour voir les œuvres de Brancusi. Ils en avaient entendu parler, ils savaient beaucoup de choses sur ces sculptures monumentales, mais ils voulaient les admirer sur place. Les exemples sont nombreux : il y a des groupes, des familles ou des personnes qui viennent seules connaître cette partie de la Roumanie sur laquelle ils ont des informations, certains précisément par vos émissions, et ils font le voyage pour admirer les œuvres en réalité. » N’hésitez donc pas à répondre aux questions de notre nouveau jeu-concours ; vous vous donnez ainsi la chance de gagner un séjour dans le comté de Gorj. (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)