City break à Bucarest
Amis auditeurs, aujourd’hui nous vous invitons à découvrir la capitale de la Roumanie, Bucarest, une ville située dans le sud-est du pays, avec une histoire longue de plus de 500 ans. C’est une destination recommandée aussi bien aux familles qu’à ceux en quête d’amusement.
Ana-Maria Cononovici, 27.05.2014, 13:00
Amis auditeurs, aujourd’hui nous vous invitons à découvrir la capitale de la Roumanie, Bucarest, une ville située dans le sud-est du pays, avec une histoire longue de plus de 500 ans. C’est une destination recommandée aussi bien aux familles qu’à ceux en quête d’amusement.
Traian Bàdulescu, opérateur de tourisme, nous dit pourquoi on devrait choisir Bucarest comme destination de vacances : « Bucarest devient de plus en plus intéressant: opportunités de loisirs, sites culturels, prix attrayants, festivals, y compris dans la rue, une vie de nuit très riche, avec des magasins, clubs et restaurants ouverts même après minuit. »
Les virées urbaines à Bucarest semblent gagner de plus en plus de terrain ces derniers temps, comme nous l’explique Traian Badulescu : « Les Israéliens manifestent un vif intérêt pour la capitale et la Roumanie en général en tant que destination touristique. Ceci étant, un des tour-opérateurs les plus importants d’Israël a ouvert une ligne charter hebdomadaire Tel-Aviv — Bucarest. Il s’agit des touristes qui s’intéressent uniquement aux loisirs et à la culture. Ces programmes s’étalent sur 5 jours, dont quelques jours à Bucarest et une visite sur la Vallée de la Prahova, à Brasov ».
Traian Badulescu passe en revue les objectifs touristiques à ne pas rater à Bucarest : « Une virée urbaine dans la capitale roumaine sera bien remplie, car les objectifs à visiter ne font pas défaut. Certains sont plus visibles, tels le Palais du Parlement, soit le deuxième plus grand bâtiment au monde, après le Pentagone. Il y a ensuite les musées, très nombreux d’ailleurs, celui du Paysan roumain ou le Musée du village n’étant que quelques exemples. De même, l’architecture du centre-ville est elle aussi très intéressante, notamment celle sur l’Avenue Victoria qui rappelle de nos jours encore l’époque où Bucarest était surnommé « le Petit Paris ». L’endroit idéal pour finir en toute beauté une journée touristique à Bucarest est décidément le centre-ville, qui n’a rien à envier à ceux d’autres villes européennes. A ne pas oublier non plus la vie culturelle, qui est elle aussi très variée : festivals, spectacles de théâtre, d’opéra, concerts — les touristes auront sans aucun doute l’embarras du choix. En plus, chez nous les billets sont beaucoup moins chers que dans des villes telles Vienne, Paris, Milan etc. »
Découvrir la culture, l’histoire et les traditions de Bucarest en un seul voyage ? C’est à nouveau possible à partir du mois de mai. Il suffit de prendre un des bus à étage qui traversent la ville et faire halte aux objectifs qui vous intéressent.
Brânduşa Răeceanu, porte parole de la Régie Autonome des Transports de Bucarest nous donne des détails: « Le tour en bus à étage est merveilleux, il offre une nouvelle perspective sur la capitale, un regard différent. Il vous fait découvrir la plupart des objectifs culturels et historiques de la ville. Il y a 14 arrêts sur un trajet de 15 km et demi. Point de départ : la Place de la Presse. Premier arrêt: le Musée du village. Puis on passe à côté de l’Arc de triomphe, pour arriver à la Piata Victoriei (la Place de la Victoire) et parcourir ensuite l’avenue Calea Victoriei jusqu’au Palais du Parlement. On se dirige ensuite vers Piata Unirii (la Place de l’Union), la Place de l’Université, la Place Romana, pour retourner sur la Place de la Victoire et gagner quelques minutes plus tard la Place Charles de Gaulle (devant le parc de Herastrau). Enfin, on prend le boulevard Kiseleff pour revenir la Place de la Presse. Ce tour met en valeur tout le centre — ville de Bucarest. Les tarifs n’ont pas changé, les adultes doivent payer 25 lei (6 euros environ) pour un ticket, les enfants de 7 à 14 ans paient 10 lei (soit un peu plus de 2 euros), alors que le tour est gratuit pour les enfants de moins de 7 ans ».
Voici maintenant plusieurs monuments que vous pouvez voir du bus et que vous retrouverez également sur la carte que vous recevrez en achetant un ticket aux côtés d’un guide audio disponible en français, en anglais et en italien. L’arrêt numéro 3 vous fait découvrir l’Arc de triomphe, construit entre 1921 et 1922 sur le modèle de celui de Paris. Si vous descendez au 4e l’arrêt vous pouvez visiter le Musée du paysan roumain, un bâtiment en style néo-roumain construit entre 1912 et 1941. Et c’est toujours ici que se trouve le Musée d’histoire naturelle Grigore Antipa qui témoigne de la dynamique de la vie sur terre depuis le moment de son apparition jusqu’à l’époque contemporaine. Sur la célèbre avenue Calea Victoriei, l’arrêt numéro 5 vous donne l’occasion de visiter l’église Kretzulescu, un des monuments d’architecture les plus importants de la ville, datant de l’époque du règne de Constantin Brancovan (1688 – 1714). Pas loin de l’église vous trouverez l’Athénée roumain, un symbole de la culture roumaine, construit il y a plus d’un siècle, et le Palais royal, résidence du roi Carol II, qui accueille actuellement le Musée national d’Art de la Roumanie, considéré comme le musée le plus important du pays. Sur la même Place de la Révolution, vous pouvez voir également l’édifice impressionnant de la Bibliothèque centrale universitaire.
Vous pouvez quitter le bus et prendre le temps de visiter tous ces édifices, précise Brânduşa Răeceanu, porte parole de la Régie autonome des transports de Bucarest: « Le ticket est valable pendant 24h. Par conséquent, si vous trouvez sur la route le pub ou le resto où vous souhaitiez aller ou le musée que vous aviez l’intention de visiter, vous pouvez descendre, faire une visite et puis revenir sur le trajet pour continuer le voyage. Les bus circulent de 10h à 22h ».
Une fois la randonnée terminée, vous pouvez faire choix d’un spectacle, un restaurant traditionnel roumain ou d’un pub moderne, la plupart se trouvant dans le centre historique de la ville. Vous n’allez pas le regretter, je vous assure! (Trad. Alexandra Pop, Valentina Beleavski)