Rétrospective 2017
Nous avons commencé l’année 2017 par des thèmes culturels : le Festival des coutumes et des cantiques «Nous sommes venus vous souhaiter la Bonne année » organisé au Musée du village de Bucarest et le projet « Pharmacie et alchimie à Cluj », qui ont mis en valeur, tous les deux, les traditions roumaines.
Ana-Maria Cononovici, 14.01.2018, 13:07
L’un des projets qui a rempli nos cœurs d’optimisme et dont nous avons parlé en début d’année a été « La Journée mondiale de la lecture à haute voix ». Brandi Bates, présidente de l’Association « Lire ensemble Roumanie », nous a raconté comment elle est passée de la lecture en famille à la lecture publique. Elle nous a encouragés à lire à haute voix au sein de la famille, au moins vingt minutes par jour.
Brandi Bates : « La Journée mondiale de la lecture à haute voix n’est pas notre invention, elle a été initiée par l’organisation Lit World siégeant à New York. Je connaissais déjà cette fête depuis quelques années et nous avons décidé de l’utiliser pour lancer notre association dans l’espace public roumain, nous faire connaître et présenter notre mission. Nous avons lancé notre initiative en janvier. Nous avons besoin d’une vingtaine de partenaires et nous avons reçu plus de 80 requêtes de participation, depuis les bibliothèques, écoles, organisations sans but lucratif les plus grandes jusqu’aux plus petites. Face à une réponse si enthousiaste, nous n’avons pu refuser personne. Nous les avons donc tous invités à nous rejoindre pour un partenariat informel, nous avons mis à leur disposition des « instruments » qu’ils ont la liberté d’utiliser ou pas, pour organiser le mieux possible des événements de lecture. »
Parmi les projets culturels dont nous avons parlé en 2017 comptaient aussi : « A travers Bucarest, sur les traces de Mircea Eliade », « Les fermes paysannes deviennent des scènes de théâtre », « La science pour tous, pour une vie meilleure » ou encore le « Festival de psychanalyse et de film ».
Nous avons également abordé des projets culinaires, disons: arôme du café – en parlant de « Café-vélo », saveurs des fruits et légumes pour la campagne «Moi aussi, je vis sainement » déroulée dans les écoles, goûts et couleurs si l’on pense aux vêtements comestibles proposés par Chef Toma, mais aussi « arôme de santé », si l’on pense aux « Pralines thérapeutiques » produites par une fabrique de chocolat, dont Florin Bălan est le directeur : «C’est une belle rencontre de deux ingrédients exceptionnels : le chocolat et le miel, auquel s’ajoutent d’autres produits de la ruche. Les pralines thérapeutiques sont le fruit de recherches menées pendant une vingtaine d’années. Pourquoi cette association inédite ? Parce que le chocolat et le miel apportent chacun leurs vertus thérapeutiques, offrant ensemble quelque chose de précieux dans l’alimentation. »
Durant l’année 2017, nous avons également découvert des projets à la frontière entre la science et le jeu – entre autres « Les bactéries amies », un projet du laboratoire de microbiologie de la filiale de Miercurea Ciuc de l’Université Sapientia. Il a permis aux jeunes de réaliser des « peintures » à l’aide de bactéries et de découvrir ainsi le bon côté des microorganismes.
Nous nous sommes également laissé séduire par le « Planétarium mobile éducatif », une initiative de l’Association astronomique Pluton. Il s’agit d’un dôme mobile, de 8 mètres de diamètre et haut de 5 mètres, que l’on peut installer dans différents espaces. Il accueille des séances lors desquelles un animateur spécialisé interagit avec les spectateurs, leur parlant des constellations, des planètes, des satellites naturels, des astéroïdes et même des derniers exploits de l’homme dans l’exploration du cosmos.
Dans le top des projets « science et jeu » se classe peut-être « Le Parc de la mini-Transylvanie ». Réunis au sein d’un groupe nommé Legendarium, des jeunes d’Odorheiul Secuiesc ont décidé de s’investir dans la création d’un mini-monde transylvain, récupérant les légendes des lieux pour en créer des jeux, des dessins animés pour enfants ou des livres. Ils ont également fait des maquettes d’après les principaux édifices transylvains.
Szabolcs Fazakas est l’âme du Legendarium : «Les maquettes représentent des monuments de Transylvanie et chacun a sa légende. Personnellement, j’ai beaucoup voyagé à travers l’Europe et j’ai eu l’occasion de visiter de nombreux parcs de maquettes. Je suis allé à Mini-Europe, à Bruxelles, à Mini-Mundus en Autriche ou encore à Mini-Italie et du coup, pourquoi pas un parc Mini-Transylvanie qui offre la chance aux visiteurs d’admirer les maquettes des principaux édifices de la région tels qu’ils étaient en période de gloire ? Quand le parc sera aménagé, on y présentera aussi les légendes accompagnant chaque maquette. Il s’agira donc d’un projet interactif. Le parc aura la forme de la Transylvanie, ce qui permettra aux enfants de s’initier aussi bien à la géographie de la région qu’à son héritage culturel».
Voilà pour les sujets de l’année 2017. Nous vous invitons à nous accompagner, à travers le pays, en 2018 aussi, pour découvrir en notre compagnie les initiatives roumaines inédites.(Trad.: Dominique)