Greenarium
Cela fait maintenant un an que les frères Anton et Ciprian Balint, secondés par Raluca Mitea, créent des mini-serres, soit des boules en verre, à l’intérieur desquelles repose une petite fleur, joliment rangée sur un lit de sable parsemé de cailloux colorés. Ce petit univers vert à l’histoire fascinante, ils l’on baptisé « Greenarium », un mot où l’on retrouve le terme anglais « green », « vert » en français. Anton Balint, un des initiateurs du projet, nous a parlé du début de cette aventure : « L’histoire du projet Grenarium a commencé il y a un an, en décembre 2015, avant Noël. Comme nous voulions offrir des cadeaux plus originaux à nos proches et aux amis, nous nous sommes pris à une sorte de jeu de créativité qui allait déboucher sur des vases boules en verre, décorés de cailloux colorés et renfermant des plantes. Et puisqu’on a eu un grand succès, on est allé plus loin. On a donc décidé de monter une petite entreprise familiale. Tout en nous documentant sur les plantes, nous avons fini par les aimer et nous y intéresser tout particulièrement. En plus, nous avons emprunté la voie la plus simple, au sens où nous utilisons des plantes faciles d’entretien et qui ne nécessitent pas d’arrosage régulier. »
Ana-Maria Cononovici, 16.07.2017, 13:05
Cela fait maintenant un an que les frères Anton et Ciprian Balint, secondés par Raluca Mitea, créent des mini-serres, soit des boules en verre, à l’intérieur desquelles repose une petite fleur, joliment rangée sur un lit de sable parsemé de cailloux colorés. Ce petit univers vert à l’histoire fascinante, ils l’on baptisé « Greenarium », un mot où l’on retrouve le terme anglais « green », « vert » en français. Anton Balint, un des initiateurs du projet, nous a parlé du début de cette aventure : « L’histoire du projet Grenarium a commencé il y a un an, en décembre 2015, avant Noël. Comme nous voulions offrir des cadeaux plus originaux à nos proches et aux amis, nous nous sommes pris à une sorte de jeu de créativité qui allait déboucher sur des vases boules en verre, décorés de cailloux colorés et renfermant des plantes. Et puisqu’on a eu un grand succès, on est allé plus loin. On a donc décidé de monter une petite entreprise familiale. Tout en nous documentant sur les plantes, nous avons fini par les aimer et nous y intéresser tout particulièrement. En plus, nous avons emprunté la voie la plus simple, au sens où nous utilisons des plantes faciles d’entretien et qui ne nécessitent pas d’arrosage régulier. »
En effet, les plantes connues sous le nom de Sempreviva, « immortelles », appartenant à la famille du pourpier à grandes fleurs, ont besoin de seulement deux petites cuillères d’eau toutes les deux semaines. Anton Balint poursuit son histoire: « Au début, nous avons couru les magasins et cherché des informations sur Internet. Maintenant, on va à la montagne cueillir ces plantes. On sait déjà dans quels endroits poussent les immortelles. Ensuite, on les replante et les multiplie, avant de les mettre dans les vases en verre. La fabrication de ces pots nous l’avons confiée à trois maîtres artisans de Transylvanie. Le gravier décoratif nous vient du Banat. Le sable et les cailloux, colorés grâce à une technique non-nuisible aux plantes, peuvent être utilisés aussi dans les aquariums. Au fond du vase, on pose une couche de terreau et on y enfonce la petite plante. »
Quant aux pierres décoratives, elles peuvent être très petites ou plus grandes. D’habitude, le récipient a la forme d’une boule, mais ce n’est pas une règle, précise Anton Balint : « Ces pots en verre de forme autre que sphérique, c’est nous qui les imaginons et fabriquons, depuis la découpe du verre jusqu’à l’emballage. On utilise la technique du vitrail Tiffany, qui consiste à souder le verre avec de l’étain, un matériel plus sain pour les plantes que la silicone ou je ne sais pas quoi d’autre. C’est la même technique que l’on emploie depuis des siècles pour les vitraux des cathédrales. On imagine toute sorte de formes pour le récipient. La dernière en date est celle d’une petite voiture décapotable, où, à la place du chauffeur et du passager, vous retrouverez une plante. »
Réaliser un tel arrangement, cela peut prendre de dix minutes à plusieurs heures, suivant la taille du pot et sa complexité. La boule de verre d’un diamètre moyen, soit d’une dizaine de centimètres, demande un travail de dix minutes, alors que pour construire et orner la plus simple des pyramides il faut mettre trois heures environ. Les prix des vases vont de 10 à 320 lei (un peu plus de 2 euros et environ 70 euros respectivement). Ces objets ont été exposés aux différentes foires organisées à Sibiu ou dans d’autres villes du pays. La livraison est individuelle, car ces objets sont très fragiles.
Ces jeunes gens ont décidé de faire découvrir leur passion à d’autres personnes aussi. Anton Balint : « Depuis novembre dernier, nous animons un atelier à Sibiu dans un café tenu par des amis qui nous ont invités à le faire. Dès le début, la participation a dépassé de beaucoup nos attentes. En plus, les gens se sont dits vraiment ravis par notre idée. Pendant plus d’une heure, nous avons raconté notre aventure et nous avons confectionné de tels objets. Nous autres, meneurs du jeu, nous avons été très impressionnés par la façon dont chacun des participants rangeait les cailloux colorés. Depuis, nous nous donnons rendez-vous une fois par mois pour partager le plaisir de créer des mini-serres. »Ces pots en verre contenant une plante, on peut les ranger n’importe où dans la maison. L’important c’est que la pièce soit aérée et lumineuse.(trad. Mariana Tudose)