‘Îmbracă-te la 4 spiţe’ – s’habiller à 4 épingles
Deux entreprises activant dans des domaines différents ont décidé de mener ensemble un projet, vu que leurs produits, à savoir les vélos Pegas (Pégase) et les chemises Braiconf étaient des marques archi-connues des Roumains dans les années 80. Elles ont lancé une collection de chemises pour cyclistes. Ces vêtements fonctionnels, qui allient le design moderne, non conformiste, à la haute qualité des tissus et au savoir-faire des tailleurs, sont conçus pour servir au mieux ceux qui souhaitent se rendre au travail à vélo et navoir pas à se changer pour une réunion, par exemple.
Ana-Maria Cononovici, 17.09.2016, 13:30
Deux entreprises activant dans des domaines différents ont décidé de mener ensemble un projet, vu que leurs produits, à savoir les vélos Pegas (Pégase) et les chemises Braiconf étaient des marques archi-connues des Roumains dans les années 80. Elles ont lancé une collection de chemises pour cyclistes. Ces vêtements fonctionnels, qui allient le design moderne, non conformiste, à la haute qualité des tissus et au savoir-faire des tailleurs, sont conçus pour servir au mieux ceux qui souhaitent se rendre au travail à vélo et navoir pas à se changer pour une réunion, par exemple.
Cest ce qui explique le nom sous lequel on a réuni les trois modèles de chemises. Lappellation roumaine de la collection, « Îmbracă-te la 4 spiţe », est un jeu de mots ayant pour point de départ lexpression « Etre tiré à quatre épingles », à cette différence près que le terme « épingle » a été remplacé par les rayons des roues de vélo. Andrei Botescu explique lorigine de cette idée: « Notre idée est intéressante. La croissance exponentielle du nombre des usagers du vélo ces cinq dernières années et son doublement dune année à lautre fait ressortir la nécessité davoir des vêtements, un équipement approprié pour se déplacer à bicyclette vers on travail. Une option que nous encourageons fortement, ne serait-ce que pour réduire la pollution et améliorer son état de santé. Alors, ce que nous avons essayé de faire, ce sont des chemises qui restent fonctionnelles et décentes en toute occasion. Leur coupe a été conçue de façon à pouvoir y attacher maints accessoires : portefeuille, téléphone, une bouteille deau permettant de se désaltérer tout en roulant. En plus, ces chemises sont légères et laissent la peau respirer, empêchant ainsi la transpiration. Quant aux accessoires réfléchissants, obligatoires quant il sagit de rouler de nuit, ils sont plus discrets que ceux de léquipement cycliste dans sa version sportive. »
Ces vêtements pour cyclistes sont donc un mariage heureux de lélégance dune chemise et du côté pratique. On peut les porter comme des sacs à dos aussi, grâce à deux bretelles croisées qui les transforment en un accessoire commode et élégant à la fois.
Comment a réagi la communauté des cyclistes au lancement de cette collection ? Réponse avec Andrei Botescu : « Ce fut vraiment un succès puisque la communauté des cyclistes a été présente à notre événement, tant au lancement proprement dit que sur Internet, où elle a donné des retours et posté des messages dencouragement. Jai senti avoir atteint un besoin réel et nous voulons développer aussi dautres modèles à lavenir et éventuellement des jeans spécialement conçus pour les cyclistes, ainsi quune ligne daccessoires dont le principal but est le confort. Lidée, cest dencourager les gens à se rendre quotidiennement au travail à vélo. »
Alors que la compagnie qui produit les chemises a réussi à bien traverser la période de transition de léconomie roumaine, les vélos roumains ont carrément disparu peu après la chute du communisme. Ils sont réapparus il y à plus de 4 ans, suite à linitiative de deux Roumains, dont un sappelle Andrei Botescu. Ecoutons-le : « Nous avons démarré ce projet par un besoin de développer une marque roumaine de vélos. Pegas fut le vélo de plusieurs générations. Jai vu que ce nom était à labandon et jai choisi de le reprendre. Cela a produit beaucoup de joie aux gens parce quils se souvenaient des moments les plus beaux de leur enfance, même si cétait une époque compliquée pour les Roumains. Mais le premier vélo, la première randonnée dans le parc sont des souvenirs denfance que lon noublie pas. Nous avons adopté un design rétro, qui rappelle les vélos de notre enfance, mais ces bicyclettes actuelles contiennent des pièces modernes, des dérailleurs de dernière génération par exemple. Nous voulons également réaliser un vélo électrique que nous espérons lancer lannée prochaine. Nous cherchons à innover constamment : intégrer des capteurs dans le vélo qui puissent donner davantage de détails sur la vitesse, la cadence, le pouls, le niveau dhydratation du cycliste. Le design est plutôt vintage, mais côté technologie on est tournés vers lavenir. »
Pour ce qui est des projets sur le court terme, Andrei Botescu a expliqué que : « Lannée prochaine nous voulons lancer un vélo intelligent, avec des capteurs et une application en ligne capable dutiliser les donnés enregistrées par les capteurs, ainsi que des vélos assistés électriquement. Nous comptons élargir notre gamme, qui compte déjà depuis cette année 17 modèles, par au moins une dizaine de nouveaux types de vélos afin darriver à un chiffre daffaires censé nous permettre douvrir une usine en Roumanie et de fabriquer les vélos intégralement en Roumanie. Mais pour que cela soit possible, il faut sensiblement accroître nos ventes ».
Notons que les vélos Pegas modernes sont uniquement assemblés en Roumanie, la vaste majorité des pièces, y compris les cadres, sont importées. Pour ce qui est de la fabrique de chemises de Braila, sachez quelle a produit une série limitée de seulement 300 pièces destinées aux cyclistes, mais si ce projet commun a du succès, les chemises de cette collection pourront être produites en grande série. (trad. : Mariana Tudose)