Nouvelles présences roumaines à l’Institut culturel de Google
Figurant parmi les meilleurs ambassadeurs de Roumanie, de plus en plus d’institutions culturelles choisissent de présenter leurs collections d’art dans l’espace virtuel grâce à l’Institut culturel de Google. C’est une plate-forme digitale qui permet de découvrir le patrimoine historique et culturel mondial. Tout un chacun peut ainsi explorer, via Internet, peintures, dessins, sculptures, photos, objets de culte, manuscrits appartenant à différents musés et collections d’art du monde entier.
Ana-Maria Cononovici, 07.02.2016, 13:48
Figurant parmi les meilleurs ambassadeurs de Roumanie, de plus en plus d’institutions culturelles choisissent de présenter leurs collections d’art dans l’espace virtuel grâce à l’Institut culturel de Google. C’est une plate-forme digitale qui permet de découvrir le patrimoine historique et culturel mondial. Tout un chacun peut ainsi explorer, via Internet, peintures, dessins, sculptures, photos, objets de culte, manuscrits appartenant à différents musés et collections d’art du monde entier.
Fin novembre 2014, le Musée national du paysan roumain de Bucarest, le Musée de la civilisation traditionnelle « Astra » de Sibiu, le musée Brukenthal de la même ville, l’Ordre des architectes de Roumanie, la Fondation Pro Patrimonio, l’association Folklore sans frontières et la Fondation Wassertalbahn mettaient leurs collections sur la plate-forme Google Cultural Institute. A compter de cette année, les collections roumaines se sont considérablement enrichies, explique Gabriela Chiorean, responsable de communication chez Google : « De nouvelles collections roumaines y ont été introduites, depuis la semaine dernière, afin de mieux promouvoir la Roumanie dans le monde. Nous avons ajouté un tour du Palais du Parlement réalisé grâce à notre technologie Street View. Désormais, où qu’elle se trouve, toute personne connectée à Internet peut visiter le Palais du Parlement de Bucarest. De nouvelles collections appartenant au Musée national Brukental ont été ajoutées. Dans le cas de cet établissement de culture, qui compte parmi nos plus anciens partenaires, la technologie est tellement récente que l’utilisateur peut s’approcher d’une toile jusqu’à en observer les touches du pinceau, on peut voir de très près comment la peinture a été réalisée. »
D’autres collections figurant sur Google Cultural Institute, très chères à notre interlocutrice, illustrent la vie en Transylvanie par le biais de scènes rurales, arts et métiers, églises fortifiées, ouvrant aux consommateurs virtuels de culture les portes des valeurs du patrimoine roumain. Comment la présence de la Roumanie s’est amplifiée sur la plate-forme Google ? Gabriela Chiorean: « Nous avons lancé ces nouvelles collections roumaines lors du 5e anniversaire de l’Institut Culturel Google. A l’heure actuelle nous avons un millier de partenaires dans 70 pays du monde. La Roumanie a été très bien représentée durant ce moment d’anniversaire. Le Palais du Parlement a par exemple figuré sur la page d’accueil, parmi les lieux qu’il faut absolument visiter et qui méritent d’être présentés. Nous en étions très contents. Certes, ces efforts ont débuté il y a un certain temps. Si en 2004, Google Cultural Institute était lancé en Roumanie avec l’aide de huit partenaires, à l’heure actuelle il en compte 11. Ce que j’aime le plus, c’est la mise à jour permanente des collections de ces établissements culturels. D’autres institutions de culture se préparent à figurer sur notre plate-forme. Et puisque je viens de mentionner les collections récemment incluses, je dois mentionner l’application mobile lancée par le chemin de fer decauville de la Vallée de la rivière Vaser à l’intention de ceux qui cherchent à obtenir plus d’informations. »
Il suffit donc de chercher le Palais du Parlement sur Google, d’ajouter Google Cultural Institute dans la recherche et vous entrerez automatiquement sur la page qui présente la collection, a précisé Gabriela Chiorean. Ecoutons-la : « C’est une promenade virtuelle, l’accès y est plutôt facile et on peut se déplacer à l’aide des flèches marquées à l’écran. On peut aller d’un étage à l’autre, d’une chambre à l’autre ; il y a un plan du bâtiment, qui vous indique où vous vous trouvez à chaque instant. Vous pouvez vous déplacer, agrandir l’image et voir par exemple ce qui se trouve sur un mur ou comment est construit le plafond. Ou bien constater que la décoration du radiateur est identique à celle du tapis – comme les guides du Palais du Parlement nous l’ont d’ailleurs fait remarquer. On peut passer des heures entières à découvrir des choses et on peut faire des connexions, des comparaisons avec d’autres édifices. Le Palais du Parlement, par exemple, est le seul bâtiment de la région à se trouver sur la plate-forme de l’Institut Culturel Google. Pourtant, sur la même plate-forme on peut trouver aussi la Maison Blanche et alors on peut faire un voyage complet d’un continent à l’autre. »
Pourtant, la plate-forme Google Cultural Institute, on peut la visiter aussi pour s’amuser. Gabriela Chiorean explique : « Un utilisateur a eu la curiosité de voir quelles étaient les plus intéressants chapeaux portés par les peintres qui ont fait leur autoportrait. Il a donc lancé une recherche, prenant en compte un grand nombre d’éléments, et il a réalisé sa propre collection, son propre musée. Google est une plate-forme technique, nous sommes un partenaire technologique, mais ce qui peut se passer lorsque la technologie et l’art se rencontrent est vraiment magnifique. »
Voilà une invitation à découvrir la beauté dans sa variante la plus accessible : il suffit d’un clic. (trad. Alex Diaconescu, Dominique)