Leçon 73 – Le participe passé
Lecţia şaptezeci şi trei
România Internațional, 24.11.2007, 15:23
Lecţia şaptezeci şi trei
Dominique : Bună ziua.
Ioana : Bună dimineaţa.
Alexandru : Bună seara.
Valentina : Bună.
Bun venit, dragi prieteni. Depuis quelque temps nous nous intéressons davantage à l’origine de certains mots ou syntagmes que nous utilisons déjà. Nous avons reconstitué la famille linguistique du mot drag — cher, présent dans la formule avec laquelle je vous accueille d’habitude. Reste à éclaircir la première partie de cette formule : bun venit.
Le mot bun — bon, vous le connaissez bien.
Ioana : Un an bun ! — Bonne année !
Alexandru : Un an nou (une nouvelle année) bun şi fericit! — Bonne et heureuse nouvelle année !
Et puis, en adoptant peut-être le modèle français, nous avons commencé, nous aussi, à nous souhaiter :
Valentina : O zi bună ! — Bonne journée !
Le mot venit — venu(e) de la formule Bun venit (Bienvenue) est le fruit d’une dérivation. Il vient du verbe
a veni — venir.
A l’origine, c’est la forme grammaticale du verbe que l’on appelle en français participe passé et qui présente l’action comme accomplie.
Pour la plupart des verbes, on l’obtient en ajoutant la consonne –t à l’infinitif du verbe :
a cânta — cântat — chanté
a dansa — dansat — dansé
a mânca — mâncat — mangé
Souvent utilisés comme adjectifs, les participes peuvent s’accorder, si nécessaire :
a iubi — iubit, iubită — aimé(e)
a dori — dorit, dorită — souhaité(e)
a vorbi — vorbit, vorbită — parlé(e)
o fiinţă iubită — un être aimé
o vacanţă dorită — des vacances souhaitées
o limbă vorbită — une langue parlée
Les verbes qui finissent en —a ou en –i sont assez réguliers, comme nous avons pu le constater. Ceux qui finissent en
–e ou en —ie posent certains problèmes. Tout d’abord, ils ont d’habitude un participe en —s :
a scrie — scris, scrisă — écrit(e)
Valentina : o carte (un livre) scrisă în limba română —
un livre écrit en roumain
Pour ces verbes, d’autres modifications peuvent égalent intervenir au passage de l’infinitif au participe:
a spune (dire) — spus, spusă — dit(e)
a aprinde (allumer) — aprins, aprinsă — allumé(e)
a interzice — interzis, interzisă — interdit(e)
parcarea interzisă — interdit de se garer
Dans cette catégorie, nous avons deux verbes importants :
a deschide — ouvrir — avec son participe
deschis, deschisă — ouvert(e)
a închide — fermer — avec son participe
închis, închisă — fermé(e)
deschis — închis… deschis — închis… deschis — închis…
Ioana : Magazinul este deschis.
Le magasin est ouvert.
Alexandru : Magazinul este închis.
Le magasin est fermé.
Valentina : Aeroportul este deschis.
L’aéroport est ouvert.
Alexandru : Aeroportul este închis.
L’aéroport est fermé.
Ioana : Fereastra este deschisă.
La fenêtre est ouverte.
Valentina : Fereastra este închisă.
La fenêtre est fermée.
Alexandru : Uşa este dechisă? La porte est ouverte?
Ioana : Nu, este închisă. Non, elle est fermée.
Enfin, une troisième catégorie regroupe des verbes dont le participe acquiert un —t précédé par une autre consonne :
a fierbe (bouillir) — fiert, fiartă
Ioana : apă fiartă — de l’eau bouillie
Alexandru : un ou fiert — un œuf à la coque
Valentina : Aş vrea (je voudrais) un ou fiert (un œuf à la coque) şi o cană (et une tasse) de apă fiartă (d’eau bouillie), vă rog (s’il vous plaît).
C’est aussi le cas du verbe
a coace (cuire) — copt, coaptă
Ioana : Pâinea este bine coaptă. Le pain est bien cuit.
Parmi les participes importants moins réguliers, mentionnons :
a zice (dire) — zis, zisă — dit(e)
a face (faire) — făcut, făcută — fait(e)
Zis şi făcut. Sitôt dit, sitôt fait.
a plăcea (plaire) — plăcut, plăcută — agréable
Ioana: Vacanţă păcută!
Bonnes vacances ! et
Valentina : Dimineţi cu ferestre deschise — des « Matinées aux fenêtres ouvertes ». Belle métaphore musicale et généreux souhait formulés par Mirabela Dauer, Victor Socaciu et Ştefan Hruşcă.
LA REVEDERE !