Rencontre sur des pages imprimées
On ne dirait pas, à première vue, mais les lectures à rebrousse-poil de notre petite actualité quotidienne entrent parfois au musée. C’est le cas, par exemple, des desseins et des caricatures de presse. Témoins d’une époque bien ponctuelle, certains passent l’épreuve du temps et aident la postérité à considérer le passé sous des angles peu communs. Pour preuve, l’exposition-événement que le Musée national d’art de Bucarest vient d’ouvrir – « Rencontre sur des pages imprimées » met en dialogue deux artistes complets — un caricaturiste français du 19e siècle, Honoré Daumier, et un architecte-dessinateur franco-roumain de nos jours, Tudor Banus. Une exposition recommandée par RRI. Mais pourquoi doubler les mots et mettre l’actualité en images dessinées ? Comment fait-on une lecture alternative du quotidien ? Avec quels instruments arrive-t-on à figer l’instant, l’éphémère, tel fait de société qui nous enthousiasme ou nous indigne pour le transformer en œuvre d’art aujourd’hui comme jadis ?
Andrei Popov, 13.07.2017, 13:46
On ne dirait pas, à première vue, mais les lectures à rebrousse-poil de notre petite actualité quotidienne entrent parfois au musée. C’est le cas, par exemple, des desseins et des caricatures de presse. Témoins d’une époque bien ponctuelle, certains passent l’épreuve du temps et aident la postérité à considérer le passé sous des angles peu communs. Pour preuve, l’exposition-événement que le Musée national d’art de Bucarest vient d’ouvrir – « Rencontre sur des pages imprimées » met en dialogue deux artistes complets — un caricaturiste français du 19e siècle, Honoré Daumier, et un architecte-dessinateur franco-roumain de nos jours, Tudor Banus. Une exposition recommandée par RRI. Mais pourquoi doubler les mots et mettre l’actualité en images dessinées ? Comment fait-on une lecture alternative du quotidien ? Avec quels instruments arrive-t-on à figer l’instant, l’éphémère, tel fait de société qui nous enthousiasme ou nous indigne pour le transformer en œuvre d’art aujourd’hui comme jadis ?
Une rencontre sur des pages imprimées, plutôt verbale que visuelle aujourd’hui, avec l’artiste Oana Ionel, une des deux commissaires de cette exposition du MNAR, avec un des deux protagonistes de cet événement, Tudor Banus, architecte, dessinateur, graveur, et Calin Stegerean, directeur général du Musée national dart de Bucarest.