« Le personnage, tout comme l’être humain, est à la recherche de l’oxygène »
Cette année, les cinéastes et les acteurs de Roumanie sont un peu partout dans les différentes sections du Festival de Cannes, et même dans la compétition officielle si on la regarde plus attentivement. Un des acteurs les plus versatiles du pays, Levente Molnár, du Théâtre hongrois de Cluj, figure parmi les protagonistes de la coproduction franco-hongroise « Le fils de Saul ». Les promoteurs ont gardé le mystère autour de ce premier film du jeune réalisateur hongrois László Nemes, qui sera présenté en première mondiale sur la croisette. Sans bande annonce, avec juste quelques photos qui ont été rendues publiques, cette plongée dans le quotidien abominable dAuschwitz promet dalimenter toute une controverse, estiment les critiques.
Andrei Popov, 07.05.2015, 16:40
Cette année, les cinéastes et les acteurs de Roumanie sont un peu partout dans les différentes sections du Festival de Cannes, et même dans la compétition officielle si on la regarde plus attentivement. Un des acteurs les plus versatiles du pays, Levente Molnár, du Théâtre hongrois de Cluj, figure parmi les protagonistes de la coproduction franco-hongroise « Le fils de Saul ». Les promoteurs ont gardé le mystère autour de ce premier film du jeune réalisateur hongrois László Nemes, qui sera présenté en première mondiale sur la croisette. Sans bande annonce, avec juste quelques photos qui ont été rendues publiques, cette plongée dans le quotidien abominable dAuschwitz promet dalimenter toute une controverse, estiment les critiques.
Levente Molnár, 38 ans, campe dans un des personnages clé, Abraham. « Jadore le hasard et jai besoin de lui, car il rend possible ce genre daventure », avoue-t-il. A quelques jours de la première projection, il a parlé à RRI de cette chance que représente Cannes, mais surtout du voyage dans lenfer humain que raconte « Le fils de Saul ».