L’après-faillite
Ils sont plusieurs centaines, chaque année, à sortir des universités dart théâtral et cinématographique à travers la Roumanie. Des centaines de jeunes qui ont des choses à dire, qui veulent faire valoir leur talent, qui sont des gens avec les mêmes besoins de vie que nous tous, êtres humains. Le système roumain de théâtres publiques ne peut pas les absorber tous, alors ils sorientent vers le milieu théâtral indépendant. Comment ce dernier sagence, de quoi a-t-il lair, qui sont ceux qui le choisissent? Le milieu indépendant est-il lavenir de lexpression artistique, ou juste une sorte dantichambre imposée du secteur public? Organisé depuis 9 ans, à Cluj (centre ouest), le festival « Temps dimages » fait avancer la réflexion sur le devenir de ce milieu tout en se proposant dêtre la vitrine et une tête de pont de lengagement social des artistes indépendants roumains. Or, ces derniers ont interrogé, cette année, leur propre avenir et notre avenir à tous, vu lactuel contexte mondial trouble, dans le cadre dun thème provocateur, « post faliment », laprès-faillite.
Andrei Popov, 18.11.2016, 21:44
Ils sont plusieurs centaines, chaque année, à sortir des universités dart théâtral et cinématographique à travers la Roumanie. Des centaines de jeunes qui ont des choses à dire, qui veulent faire valoir leur talent, qui sont des gens avec les mêmes besoins de vie que nous tous, êtres humains. Le système roumain de théâtres publiques ne peut pas les absorber tous, alors ils sorientent vers le milieu théâtral indépendant. Comment ce dernier sagence, de quoi a-t-il lair, qui sont ceux qui le choisissent? Le milieu indépendant est-il lavenir de lexpression artistique, ou juste une sorte dantichambre imposée du secteur public? Organisé depuis 9 ans, à Cluj (centre ouest), le festival « Temps dimages » fait avancer la réflexion sur le devenir de ce milieu tout en se proposant dêtre la vitrine et une tête de pont de lengagement social des artistes indépendants roumains. Or, ces derniers ont interrogé, cette année, leur propre avenir et notre avenir à tous, vu lactuel contexte mondial trouble, dans le cadre dun thème provocateur, « post faliment », laprès-faillite.
Etat des lieux des nouveaux horizons avec nous Miki Braniste, directrice et commissaire du festival « Temps d’images » de Cluj, Iulia Popovici, critique de théâtre et commissaire associée du festival, et George Albert Costea, comédien.