La Journée mondiale de la Radio 2015
Radio. Ce mot sapparente un peu à un autre – « radieux », avec tout son cortège de sens que nous allons transférer aujourdhui, avec votre permission, au média que nous célébrons en ce 13 février. Cest la Journée mondiale de la Radio, une initiative de lUNESCO que nous marquons pour la troisième année de suite. Des programmes spécialement dédiés ont été prévus par la quasi-totalité des stations sur la planète, pour rappeler et souligner une fois de plus une réalité que lon a tendance parfois à oublier – la radio est le moyen de communication le plus rapide, le moins cher, et le plus démocratique, avec le taux de pénétration le plus important sur un territoire déterminé. Car les ondes radio ne demandent pas dabonnement et, surtout, elles sont à la portée de tous, car elles sont libres.
Andrei Popov, 13.02.2015, 17:13
Radio. Ce mot sapparente un peu à un autre – « radieux », avec tout son cortège de sens que nous allons transférer aujourdhui, avec votre permission, au média que nous célébrons en ce 13 février. Cest la Journée mondiale de la Radio, une initiative de lUNESCO que nous marquons pour la troisième année de suite. Des programmes spécialement dédiés ont été prévus par la quasi-totalité des stations sur la planète, pour rappeler et souligner une fois de plus une réalité que lon a tendance parfois à oublier – la radio est le moyen de communication le plus rapide, le moins cher, et le plus démocratique, avec le taux de pénétration le plus important sur un territoire déterminé. Car les ondes radio ne demandent pas dabonnement et, surtout, elles sont à la portée de tous, car elles sont libres.
Et pourtant, la radio nest pas seule au monde, on dit quelle se livre une compétition acharnée avec Internet. Est-ce vraiment une concurrence ou plutôt une collaboration? Qui est-ce qui sintéresse encore à la radio? La radio est un instrument dapprentissage, mais peut-elle être aussi une thérapie? Nous allons creuser un peu autour ces questions, avec nos invités.
Liliana Diaconescu (Roumanie) – La radio est le membre le plus avisé et cultivé de ma famille. Dailleurs, elle est un peu comme une belle-mère, mais en beaucoup mieux: elle parle sans cesse, sans demander quon fasse attention à elle tout le temps.
Paul Jamet (France) – Aujourdhui, la radio est accessible très facilement où que lon se trouve. Dans mon pays, La France, un sondage récent (nov 2014) a montré que 80% des jeunes (12-34 ans) écoutaient la radio tous les jours ! Cest essentiellement pour la musique que les jeunes écoutent la radio ; ils écoutent en utilisant des moyens techniques beaucoup plus adaptés à leur vie nomade que le traditionnel poste de radio voire même que lauto-radio. Bien quencore très utilisés, ces récepteurs sont de plus en plus concurrencés par des supports multifonctions tel les smartphones, les tablettes et les ordinateurs qui permettent aux jeunes découter la radio en dehors de chez eux.
Aussi, pour atteindre et conserver leur auditoire, les radio-diffuseurs ont été obligés dinvestir et dutiliser de nombreuses plates-formes de diffusion. Le numérique a permis cette évolution car il apporte aussi une qualité découte sans précédent. Les jeunes sont habitués à un son de qualité – au moins du niveau du MP3.
Nous sommes donc en train de vivre une véritable révolution en ce qui concerne la radio. Cette révolution est à la fois technologique, culturelle et sociologique. La radio sait évoluer et répondre aux attentes de ses auditeurs et je ne peux que men réjouir. Un plaisir plus complet encore quand on sait que les jeunes sont au rendez-vous.
Alors, vive la Radio !
Oana Apostol (Roumanie) – « La radio représente une tradition de famille chez moi. Quand j’étais toute petite, je regardais, les yeux grands ouverts, ces appareils tellement fascinants, capable d’émettre des sons, et d’un aspect tellement bizarre.
C’étaient toujours des objets sacrés avec beaucoup des boutons sur lesquels on ne devrait pas appuyer. Plus le nombre des boutons était grand, plus la tentation augmentait. Toutefois, il fallait s’abstenir ou je risquais d’éveiller le grand ours qu’y avait dans mon grand-père lorsqu’on l’empêchait d’écouter le journal parlé. Il ne comprenait jamais que c’était plus drôle d’écouter de la musique et de danser comme je faisais avec maman.
Aujourd’hui les choses ont changé, mais l’importance de la radio est restée la même. J’ai découvert que le curieux appareil n’est pas qu’un moyen de se divertir, comme je le pensais jadis. Maintenant, grâce à lui je suis au courant avec les grands évènements socio-politiques, j’apprends ce qui se passe d’intéressant dans ma ville ou bien je réfléchis aux thèmes proposés par des journalistes lors des débats. De plus, ce n’est pas qu’une fois que j’ai découvert un film touchant ou l’activité idéale pour samedi soir grâce à une chronique radio.
En grandissant, j’ai appris que chaque génération a ses raisons pour écouter la radio. Si pour mes grands-parents la radio signifiait une manière d’échapper aux contraintes politiques, grâce à la station Free Europe, pour moi, elle représente une manière d’échapper à la routine et à la banalité.
Ce qui compte, cest que la radio, en dépit du temps qui coule, dépasse les frontières est reste sur la même longueur d’onde avec nous. »
Alina Moroianu (Roumanie) – « Dans la voiture, à la maison, dans la rue à travers les écouteurs du baladeur, la radio est partout. Elle est peut-être loutil de communication de masse le plus facile à utiliser pour sinformer, pour écouter de la musique, pour rester connecté avec la réalité quotidienne.
Pour moi, faire du micro radio, a commencé à partir de mon désir daméliorer ma prononciation en français. Mais, au fil du temps, ça ma donné lopportunité de découvrir beaucoup des choses sur moi-même, de mexprimer librement (avec une totale liberté dimagination), de connaître des gens, de me faire des amis, de promouvoir les événements culturels français du milieu universitaire bucarestois. »