Je suis Charlie !
Ces coups de feu nont pas seulement décimé la rédaction du magazine satirique français Charlie Hebdo, mercredi à la mi-journée. Ces tirs de même que les précédents, ceux qui ont dailleurs été les plus intenses et ne figurent sur aucun enregistrement, au moins pour le moment, sont plus quun avertissement à lintention de toute une profession, à tout ce que veut dire liberté dexpression et de penser. Les images avec ces tueurs bien entraînés et au sang froid tournent en boucle partout dans les médias et sur Internet. 12 personnes sont mortes, journalistes et policiers, une douzaine ont été grièvement blessées.
Andrei Popov, 08.01.2015, 16:21
Ces coups de feu nont pas seulement décimé la rédaction du magazine satirique français Charlie Hebdo, mercredi à la mi-journée. Ces tirs de même que les précédents, ceux qui ont dailleurs été les plus intenses et ne figurent sur aucun enregistrement, au moins pour le moment, sont plus quun avertissement à lintention de toute une profession, à tout ce que veut dire liberté dexpression et de penser. Les images avec ces tueurs bien entraînés et au sang froid tournent en boucle partout dans les médias et sur Internet. 12 personnes sont mortes, journalistes et policiers, une douzaine ont été grièvement blessées.
Ce nest pas la première fois quun tel carnage se produit, mais celui-là est vraisemblablement un tournant, estiment les analystes. Mais est-ce vraiment un tournant et si oui, où mène-t-il ? Cet attentat, que change-t-il pour la presse européenne? Comment a-t-il été vécu par les médias roumains? Une fois le choc passé, quels changements dapproche peut-on attendre ? Nous allons tenter dexplorer ces questions avec nos invités: Jonas Mercier, un des rédacteurs-en-chef du « Petit Journal » de Bucarest et le psychologue et journaliste Mircea Toma, président d’ActiveWatch, l’Agence de suivi de la presse roumaine, une ONG de défense de la presse et de la liberté d’expression.