Dada Data
C’est de microbes que nous allons vous entretenir aujourd’hui. De ces microbes vierges, dont parlait Tristan Tzara, qui s’attaquent au conventionnalisme social, qui déconstruisent et cassent les règles et les formes que nous avons frappées dans du marbre, au fil des siècles. Pour faire court, nous allons parler de Dada, tout en limitant les chutes dans l’histoire et en nous intéressant aux nouveaux Dadaïstes hi-tech, hyper connectés et tout aussi rebelles. Et ce parce qu’à l’occasion du centenaire du Cabaret Voltaire de Zurich et du mouvement Dada, une plate-forme numérique internationale, Dada-Data, tente de bousculer les habitudes des internautes et d’ébranler sinon de refaire les points d’ancrage de la Toile, telle que nous la connaissons et nous l’envisageons de nos jours. Ses créateurs sont arrivés en Roumanie, pour lancer la version en roumain de ce dépôt d’outils, de cet anti-musée digital, disponible déjà en allemand, anglais, français et italien. Ces Dadaïstes nouvelle génération se trouvent, ces jours-ci à Cluj, la ville la plus jeune, avec la population étudiante la plus francophone et cosmopolite de Roumanie. Ils nous ont rejoints ici, à Radio Roumanie Cluj, qui nous accueille, une fois de plus, généreusement pour ce direct. Au 21e siècle, Dada, c’est quoi et surtout c’est qui? Réponse avec Anita
Hugi, journaliste et productrice de documentaires suisse, David Dufresne,
journaliste et réalisateur français et Stefana Pop-Curseu, directrice artistique du Théâtre National de
Cluj, également metteur en scène et chargée de cours à l’Université
Babes-Bolyai de Cluj.
Andrei Popov, 27.05.2016, 16:07