Aux prises avec l’infrastructure
C’est un fait reconnu et incontestable, l’infrastructure est un talon d’Achille de la Roumanie. Sujet de débats interminables, elle est, depuis au moins un quart de siècle, le malade au chevet duquel on se rassemble juste pour constater sa décrépitude. Les solutions d’amélioration de son état ne manquent pas, mais n’ont pas vraiment apporté les résultats escomptés. Une situation qui fait aussi que l’infrastructure roumaine reste un gouffre pour les sommes faramineuses que le budget de l’Etat et l’UE versent dedans, sans beaucoup de succès pour l’état général du secteur. C’est dans ce contexte que la Chambre de commerce et d’industrie française en Roumanie vient de lancer « Le livre blanc de la construction », proposant une série de mesures pour déblayer le terrain. Quelles sont les principales difficultés que pointe ce document ? Comment les investisseurs français et étrangers se débrouillent dans et avec l’infrastructure roumaine ? Et, pas en dernier lieu, quelles chances a-t-il, ce livre blanc, de changer quelque chose ?
Andrei Popov, 07.07.2016, 17:14
C’est un fait reconnu et incontestable, l’infrastructure est un talon d’Achille de la Roumanie. Sujet de débats interminables, elle est, depuis au moins un quart de siècle, le malade au chevet duquel on se rassemble juste pour constater sa décrépitude. Les solutions d’amélioration de son état ne manquent pas, mais n’ont pas vraiment apporté les résultats escomptés. Une situation qui fait aussi que l’infrastructure roumaine reste un gouffre pour les sommes faramineuses que le budget de l’Etat et l’UE versent dedans, sans beaucoup de succès pour l’état général du secteur. C’est dans ce contexte que la Chambre de commerce et d’industrie française en Roumanie vient de lancer « Le livre blanc de la construction », proposant une série de mesures pour déblayer le terrain. Quelles sont les principales difficultés que pointe ce document ? Comment les investisseurs français et étrangers se débrouillent dans et avec l’infrastructure roumaine ? Et, pas en dernier lieu, quelles chances a-t-il, ce livre blanc, de changer quelque chose ?
Etat de fait commenté par Adriana Record, directrice exécutive de la Chambre de commerce et d’industrie française en Roumanie, et par téléphone, Valentin Anton, maître de conférence à la Faculté de chemins de fer, chaussées et ponts de Bucarest, représentant de la Roumanie à l’Association mondiale de la Route.