Sinaia
La ville de Sinaia vous convie à en découvrir l’histoire. Sous l’emprise des impressions toutes fraîches sur son pèlerinage à Jérusalem, le boyard valaque Mihai Cantacuzino, Michel Cantacuzène aurait décidé de faire construire un monastère dédié à Vierge, qu’il baptisa d’après le Mont Sinaï. Sis au pied du Mont Furnica du massif des Bucegi, dans les Carpates Orientales, le monastère de Sinaia, également connu sous le nom de Cathédrale des Carpates, veille, depuis 1695, sur la vallée de la Prahova. La localité qui allait se développer autour de ce lieu de culte en a emprunté le nom.
Ana-Maria Cononovici, 25.08.2015, 13:35
La ville de Sinaia vous convie à en découvrir l’histoire. Sous l’emprise des impressions toutes fraîches sur son pèlerinage à Jérusalem, le boyard valaque Mihai Cantacuzino, Michel Cantacuzène aurait décidé de faire construire un monastère dédié à Vierge, qu’il baptisa d’après le Mont Sinaï. Sis au pied du Mont Furnica du massif des Bucegi, dans les Carpates Orientales, le monastère de Sinaia, également connu sous le nom de Cathédrale des Carpates, veille, depuis 1695, sur la vallée de la Prahova. La localité qui allait se développer autour de ce lieu de culte en a emprunté le nom.
Après la construction, à la moitié du 19e, des palais royaux, Sinaia est de plus en plus recherchée par les familles aisées, qui y choissent de passer leurs vacances. En 1875, démarrent les travaux de construction du château de Peleş, véritable emblème de la ville, depuis lors. Les 170 pièces du premier château d’Europe entièrement électrifié abritent de nos jours une des plus précieuses collections de tableaux, ainsi que des salles d’armes et des bibliothèques dotées de livres rares. Le château de Pelisor, érigé juste au côté du château de Peleş, était conçu plutôt comme un chalet suisse. Pourtant, son architecture de style renaissance allemande, ses tours recouvertes de tuiles émaillées aux couleurs vives, ses 70 pièces joliment décorées, Pelisor est un véritable château. Il a d’ailleurs accueilli la famille royale de Roumanie pendant les étés.
Dans la belle saison, la vie culturelle de Sinaia est très intense. Raison de plus d’y faire étape, précise notre interlocuteur, Vlad Oprea, le maire de la ville : « Sinaia est tout à fait magique en cette période de l’année. Hormis l’architecture de la ville, les touristes peuvent assister à maints événements. Jusqu’au 29 juillet, Sinaia accueille la première édition d’Europa Fest Summer. Ce festival nouveau, qui comporte concerts de jazz, de blues, de pop, se tient au château de Peleş, dans le parc de la ville, à l’église catholique et au centre culturel. Europa Fest Summer Edition inclut aussi la IVe édition d’un autre événement appelé Summer Music Academy Sinaia, qui est en fait un stage international de pratique instrumentale. Il s’agit d’ateliers de travail et de cours dispensés par des artistes et des enseignants de plusieurs pays du monde. Une première pour Europa Fest Summer Edition c’est le fait que des concerts ont lieu dans le parc Dimitrie Ghica, aussi ».
Summer Concert at Castle, Jazz in the Park, Before Sunset, Classic in the Church, Summer Magic Dream, Gala EUROPAfest Summer Edition ce ne sont que quelques titres censée attirer un public aussi nombreux que possible.
Vlad Oprea, le maire de la ville de Sinaia, nous a donné un avant-goût d’une soirée musicale au château: « L’ambiance est vraiment magnifique. Y concourent l’acoustique spéciale des salles, le salon de musique et le décor impressionnant. Nous y avons organisé bien des concerts, dernièrement. Même si le nombre des spectateurs est limité, en raison des dimensions des salles, c’est une expérience inédite que d’écouter de la musique dans un espace qui par le passé a accueilli les concerts de Georges Enesco. »
Les artistes de plusieurs pays : Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Allemagne, Afrique du Sud,, Irlande, Espagne, Inde, Nouvelle Zélande, Chypre, Japon, Belgique, Slovénie, Macédoine, Russe et Roumanie vous attendent à Sinaia avec des concerts extraordinaires de sonates, sonatines, tangos ou pièces de jazz. (Trad. Ioana Stancescu)