« L’été dans les ruelles du village »
Il y a 24 ans, le Musée du Village «Dimitrie Gusti» de Bucarest organisait la première édition de ses ateliers créatifs « L’été dans les ruelles du village ». C’était quelque chose d’unique, à l’époque, dans le paysage culturel roumain : pendant les grandes vacances, les enfants étaient invités à ce musée en plein air situé au cœur de la capitale roumaine pour des ateliers organisés pendant 3 semaines. Iuliana Mariana Grumăzescu, directrice de communication et d’éducation au Musée du Village de Bucarest, raconte les débuts de cet événement culturel estival : « Ce fut le début très intéressant d’un phénomène qui a transformé par la suite « L’été dans les ruelles du village » en une marque enregistrée en 2007. Il y a 24 ans, quelques artisans à vocation pédagogique ont tenté d’apprendre aux enfants les secrets des arts traditionnels qu’ils pratiquaient par des ateliers d’initiation. Nous sommes heureux d’avoir aujourd’hui, parmi nos « formateurs », une jeune fille qui était venue participer à nos ateliers il y a 24 ans, alors qu’elle était encore enfant, et qui est devenue elle-même artisane. Elle enseigne maintenant aux enfants à créer des bijoux traditionnels. A l’époque, cela lui a semblé très intéressant de venir écouter les artisans venus de presque tous les coins du pays, comme si c’étaient ses grands-parents. A présent, « L’été dans les ruelles du village » est un ample programme qui dure 6 semaines et auquel participent un millier d’enfants et de jeunes de 3 à 18 ans. Puisque de nombreux adultes ont manifesté leur intérêt pour ces ateliers, ils leur sont également ouverts. »
Monica Chiorpec, 06.08.2016, 14:32
Il y a 24 ans, le Musée du Village «Dimitrie Gusti» de Bucarest organisait la première édition de ses ateliers créatifs « L’été dans les ruelles du village ». C’était quelque chose d’unique, à l’époque, dans le paysage culturel roumain : pendant les grandes vacances, les enfants étaient invités à ce musée en plein air situé au cœur de la capitale roumaine pour des ateliers organisés pendant 3 semaines. Iuliana Mariana Grumăzescu, directrice de communication et d’éducation au Musée du Village de Bucarest, raconte les débuts de cet événement culturel estival : « Ce fut le début très intéressant d’un phénomène qui a transformé par la suite « L’été dans les ruelles du village » en une marque enregistrée en 2007. Il y a 24 ans, quelques artisans à vocation pédagogique ont tenté d’apprendre aux enfants les secrets des arts traditionnels qu’ils pratiquaient par des ateliers d’initiation. Nous sommes heureux d’avoir aujourd’hui, parmi nos « formateurs », une jeune fille qui était venue participer à nos ateliers il y a 24 ans, alors qu’elle était encore enfant, et qui est devenue elle-même artisane. Elle enseigne maintenant aux enfants à créer des bijoux traditionnels. A l’époque, cela lui a semblé très intéressant de venir écouter les artisans venus de presque tous les coins du pays, comme si c’étaient ses grands-parents. A présent, « L’été dans les ruelles du village » est un ample programme qui dure 6 semaines et auquel participent un millier d’enfants et de jeunes de 3 à 18 ans. Puisque de nombreux adultes ont manifesté leur intérêt pour ces ateliers, ils leur sont également ouverts. »
Au fil du temps, le Musée a conservé les ateliers qui ont consacré « L’été dans les ruelles du village », à savoir ceux d’icônes sur verre, de masques traditionnels, de bijoux traditionnels, de peinture sur œufs, de tressage végétal et de sculpture en bois ; en même temps, des thématiques nouvelles ont été introduites : théâtre de marionnettes, photographie et jouets en bois, qui est d’ailleurs la vedette de cet été. Iuliana Mariana Grumăzescu explique : L’atelier de photographie attire toujours un grand nombre d’enfants, car ils peuvent apprendre à utiliser correctement leur appareil photo. Ils apprennent également à focaliser leur attention sur des détails qu’ils n’ont peut-être pas remarqués, et jeter un regard neuf sur la nature à travers l’objectif photo. Cet atelier est très intéressant, car l’instructeur leur apprend toute sorte d’astuces pour prendre une belle photo correcte. D’ailleurs, à la fin de cette édition de « L’été dans les ruelles du village », nous organiserons une petite exposition réunissant les photo prises par les enfants dans l’enceinte du Musée du village.
L’année prochaine, « L’été dans les ruelles du village » fêtera ses 25 années. Quels sont les projets pour cette édition anniversaire ? Iuliana Mariana Grumăzescu : « Pour l’anniversaire d’un quart de siècle d’activité dans le cadre de nos ateliers créatifs nous avons de beaux projets. C’est un âge important et nous envisageons de sortir une publication : « Les ateliers dans les ruelles du village à leur 25e anniversaire». Nous souhaitons également promouvoir davantage cet événement estival, pour attirer un plus grand nombre d’enfants et retrouver ceux qui y ont participé au moins 3 années de suite, pour leur offrir une distinction. Le travail des artisans qui ont fait de leurs « disciples » de véritables artistes sera également à l’honneur. Nous chercherons aussi de nouvelles formules pour attirer des étudiants et introduire les arts plastiques. Nous avons été très réceptifs au souhait d’un grand nombre d’enfants qui aimeraient apprendre les danses traditionnelles. Pour cela, ils auraient besoin d’un chorégraphe et les solutions ne sont pas nombreuses, les cours étant plutôt chers et ne se déroulant pas pendant les vacances d’été. En organisant un tel atelier à des prix modiques, nous pourrions faciliter l’accès à tous les enfants. Et c’est important, car ce sera à eux de porter le flambeau des traditions. »
« L’été dans les ruelles du village » – voilà une façon originale proposée aux enfants et aux adolescents de passer leurs grandes vacances au sein de la nature, en redécouvrant les traditions dans une institution culturelle de prestige. Iuliana Mariana Grumăzescu souhaite, pour conclure, vous adresser un vœu, chers auditeurs : Santé et sagesse ! Et n’hésitez pas à revenir en Roumanie et surtout au Musée du Village, qui est un centre d’activités, un petit monde, une petite Roumanie au cœur d’une capitale européenne bruyante et affairée. »