Le musée national Cotroceni
Aujourd’hui nous faisons une incursion dans l’histoire. Nous découvrons le Palais de Cotroceni, qui est non seulement le siège de la Présidence de la République, mais aussi l’unique résidence roumaine qui a été utilisée de manière ininterrompue depuis la fin du 17e siècle jusqu’à nos jours. Le Musée national de Cotroceni a été fondé en 1991. Il est aménagé à l’intérieur d’un immeuble monument historique représentatif pour l’architecture roumaine de la fin du 19e siècle, le Palais royal de Cotroceni qui a intégré remarquablement une partie de l’architecture moyenâgeuse du monastère bâti sur l’ordre du prince régnant valaque Serban Cantacuzène, vers la fin du 17e siècle. Une visite au musée nous mène à travers les salons et les appartements chargés non seulement d’artefacts de valeur, mais aussi d’histoire, puisqu’ils ont accueilli de nombreuses personnalités historiques roumaines.
Ana-Maria Cononovici, 29.04.2020, 16:44
Aujourd’hui nous faisons une incursion dans l’histoire. Nous découvrons le Palais de Cotroceni, qui est non seulement le siège de la Présidence de la République, mais aussi l’unique résidence roumaine qui a été utilisée de manière ininterrompue depuis la fin du 17e siècle jusqu’à nos jours. Le Musée national de Cotroceni a été fondé en 1991. Il est aménagé à l’intérieur d’un immeuble monument historique représentatif pour l’architecture roumaine de la fin du 19e siècle, le Palais royal de Cotroceni qui a intégré remarquablement une partie de l’architecture moyenâgeuse du monastère bâti sur l’ordre du prince régnant valaque Serban Cantacuzène, vers la fin du 17e siècle. Une visite au musée nous mène à travers les salons et les appartements chargés non seulement d’artefacts de valeur, mais aussi d’histoire, puisqu’ils ont accueilli de nombreuses personnalités historiques roumaines.
Par ces temps de confinement, Oana Zlateanu, cheffe du Bureau guidage et protocole du Musée national de Cotroceni, nous invite à faire un tour virtuel. Ecoutons-la : « On pourrait dire que le tour virtuel des musées est une nécessité durant cette période exceptionnelle, dans le sens où il nous offre un refuge dans l’art et dans l’histoire. En fait, le tour nous aide à nous faire une idée de ce que l’on souhaite visiter, nous provoque à vouloir visiter plus, à en apprendre davantage. Certains espaces du musée peuvent être visités dans un tour virtuel sur le site www.muzeulcotroceni.ro. On peut admirer les espaces médiévaux du 17e siècle, des espaces qui accueillent une collection d’icônes et d’objets de culte religieux de valeur ayant appartenu à l’ancien monastère de Cotroceni. L’escalier de marbre attire tous les regards, dès l’entrée dans le Palais. Le Salon des fleurs, avec le piano peint et le chandelier en cristal comptent parmi les favoris des visiteurs. S’enchaînent la bibliothèque, la pièce favorite du roi Ferdinand, qui préserve aujourd’hui encore l’aspect d’antan. »
Vous pouvez visiter virtuellement la cour intérieure du palais, le Salon allemand et beaucoup d’autres espaces que nous décrit Oana Zlateanu, coordinatrice du Bureau guidage et protocole du Musée national de Cotroceni :« Le Grand salon de réception nous fait penser au salon historique où s’est tenu le Conseil de la Couronne, suite auquel s’est décidée l’entrée de la Roumanie dans la Première Guerre mondiale. N’oublions pas non plus les pièces privées à l’étage du palais. C’est là que se trouve le Salon oriental, décoré de pièces représentatives de l’art d’Extrême Orient, en bois d’ébène, un espace très chic destiné au thé, mais aussi la chambre à coucher de la reine Marie, des espaces décorés conformément à ses désirs. Ce ne sont que quelques repères. Pour finir, je dois avouer que rien ne peut se comparer à l’expérience d’une vraie visite, qui peut transposer le visiteur aux différentes époques traversées par ce merveilleux endroit qu’est actuellement le Musée de Cotroceni. Mille tours virtuels n’arrivent pas à rivaliser avec une visite réelle. »
Un autre point fort du musée, inclus dans le tour virtuel, c’est le Salon de chasse. Il est de facture italienne, œuvre de l’architecte de la Cour royale Karel Limann. Ses murs sont des vestiges des maisons princières du monastère de Cotroceni. Dans le salon, on peut découvrir les chaises du type Dantesque et Savonarole, les tables, les bancs dotés de coffres, décorés de symboles spécifiques telles les griffes de lion, les cariatides (statues représentant une femme vêtue à l’antique ou bien à demi-nue qui soutient la corniche d’un toit, d’un antre qui remplit dans un édifice le rôle d’une colonne, d’un pilier) ainsi que les chimères. A ne pas rater non plus les monstres à trois têtes – une de lion, une de chèvre et une autre de serpent ou bien de monstre ainsi que les putti – des sculptures illustrant des enfants de sexe masculin d’habitude nus et parfois ailés.
Le long de ses 27 années d’existence le Musée national de Cotroceni s’est imposé dans le milieu culturel et social roumain par les nombreux projets qu’il accueille. Et jusqu’à ce que de tels projets culturels figurent à nouveau à l’affiche et que des tours guidés puissent y être organisés, profitez de la grande offre de tours virtuels.