Le défilé du Danube
Cette région, très connue aussi hors des frontières nationales, doit sa renommée à la beauté de ses collines rocheuses, de ses réserves naturelles et surtout au paysage magnifique du fleuve Danube. On peut descendre dans les grottes, faire des randonnées, de l’alpinisme, du rafting, de l’équitation, participer à des concours de tir à l’arc et la liste des activités pourrait continuer. A cela s’ajoute une offre alléchante en matière d’hébergement et de gastronomie traditionnelle.
Daniel Onea, 07.12.2017, 13:46
Cette région, très connue aussi hors des frontières nationales, doit sa renommée à la beauté de ses collines rocheuses, de ses réserves naturelles et surtout au paysage magnifique du fleuve Danube. On peut descendre dans les grottes, faire des randonnées, de l’alpinisme, du rafting, de l’équitation, participer à des concours de tir à l’arc et la liste des activités pourrait continuer. A cela s’ajoute une offre alléchante en matière d’hébergement et de gastronomie traditionnelle.
Cornelia Balaci, qui travaille au musée de la région des Portes de fer, recommande la visite de certains objectifs touristiques à part : « Il y a tout d’abord le musée de la centrale hydraulique des Portes de fer 1, qui présente de manière synthétique l’histoire naturelle et culturelle du défilé des Portes de fer. Un autre point d’attraction est sans doute la descente en ascenseur dans la salle des turbines. Le musée est abrité par un édifice datant de 1926 et dont la destination initiale a été celle d’internat. Le 15 mai 1972, y était inaugurée une exposition moderne. On peut y voir aussi un aquarium, illustrant la richesse de l’ichtyofaune du lac de retenue. Au rez-de-chaussée de l’édifice, on retrouve la section des sciences naturelles, tandis que les sections d’histoire et d’archéologie du musée s’étalent à l’étage. Derrière le corps principal de l’édifice se dresse un autre bâtiment qui abrite les expositions d’ethnographie et d’art traditionnel. Et c’est toujours là que se trouvent les entrepôts du musée et le laboratoire de restauration et de conservation ».
Vous pouvez également opter pour une promenade en bateau de plaisance sur le Danube. En empruntant l’itinéraire Orşova – les Grands chaudrons, vous pourrez admirer des paysages à couper le souffle, mais aussi maints vestiges historiques.
A Orşova, ville – port sur le Danube, vous allez découvrir pas mal d’endroits qui méritent le détour, précise notre interlocutrice Cornelia Balaci : « Parmi les objectifs touristiques de la ville d’Orşova, il convient de mentionner l’église catholique romaine et le monastère Sainte Anne. La ville dispose aussi d’une base sportive de canoë – kayak, réputée pour ses excellents résultats au niveau mondial. C’est toujours à Orsova que se trouve l’administration du parc naturel des Portes de fer. La ville ancienne, qui témoigne d’une forte civilisation romaine, est entièrement submergée. Les eaux du Danube cachent aussi bien les ruines d’une forteresse romaine et d’une cité féodale. Le climat très doux de la contrée est propice à la culture de plantes exotiques. Je pense à certaines espèces de magnolias et aux plantations de figuiers. La renommée des confitures de figue que l’on prépare dans la commune de Şviniţa a depuis longtemps dépassé les frontières du pays ».
Une fois dans le défilé du fleuve, vous pourrez également admirer le portait du roi des Daces Décébale, taillé à même la pierre et surplombant le Danube. C’est le plus haut rocher sculpté d’Europe. Il mesure 55 m de long et 25 m de large. Pour vous faire une idée de ces dimensions, sachez que la statue de Décébale est de seulement 6 m moins haute que celle de la Liberté de New York, mais qu’elle dépasse de 8 m la statue monumentale du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro et de 10 m le colosse de Rhodes. (Trad. Mariana Tudose)