La Maison Darvas – La Roche
Aujourd’hui, nous nous rendons à Oradea. À seulement 20
km de la frontière hongroise et a une distance relativement égale de Vienne,
Prague ou Bucarest, la ville peut être une destination romantique parfaite. Sans
impressionner par leur grandeur ou par leur opulence, les bâtiments d’Oradea se
sont toujours fait remarquer par leur beauté. Lors d’une promenade à pied, vous
pourriez découvrir la Maison Darvas-La Roche. Celle-ci est déjà connue comme un
symbole de la ville d’Oradea, faisant partie du patrimoine Art nouveau et étant
un chef d’œuvre dans le style Sécession géométrique des frères József et László Vágó,
raconte Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation pour la protection
des monuments historiques du département de Bihor.
Daniel Onea, 07.05.2022, 07:53
Aujourd’hui, nous nous rendons à Oradea. À seulement 20
km de la frontière hongroise et a une distance relativement égale de Vienne,
Prague ou Bucarest, la ville peut être une destination romantique parfaite. Sans
impressionner par leur grandeur ou par leur opulence, les bâtiments d’Oradea se
sont toujours fait remarquer par leur beauté. Lors d’une promenade à pied, vous
pourriez découvrir la Maison Darvas-La Roche. Celle-ci est déjà connue comme un
symbole de la ville d’Oradea, faisant partie du patrimoine Art nouveau et étant
un chef d’œuvre dans le style Sécession géométrique des frères József et László Vágó,
raconte Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation pour la protection
des monuments historiques du département de Bihor.
Angela Lupșa : « Ils étaient très connus au début
du siècle pour tout ce qu’ils avaient proposé et construit. Après un ample processus
de qui a eu lieu de 2018 à 2020, la Maison Darvas-La Roche a ouvert ses portes
dans l’année de la pandémie grâce à un aménagement spécial. On parle d’une
restauration intégrale des décorations de la maison, de la céramique de la
façade, de la ferronnerie, soit de tous les éléments Art nouveau spécifiques à
ce patrimoine. À l’intérieur on retrouve des salles que la restauration a
ramené à leur fonction antérieure et dont nous pouvons juger l’aménagement
comme inédit, car il représente une incursion dans le temps. »
Le visiteur se promène dans le salon et découvre, par
exemple, un buffet d’époque joliment orné et réalisé dans les moindres détails
dans le style de l’époque, poursuit Angela Lupșa : « L’immersion
continue jusqu’au plus petit endroit du buffet, comme par exemple les tiroirs,
où vous allez trouver un couvert spécial pour un type particulier de menu ou
une théière d’époque. Evidemment, la promenade du visiteur dans ces espaces situés
à l’étage continue avec un salon des messieurs, où nous découvrons leur passion
pour le tabac ou pour d’autres objets utilisés par les hommes à cette époque.
Pareil, dans le salon des dames, nous allons voir des petites bouteilles de
parfum et d’autres accessoires utilisés déjà au début du siècle pour se mettre
en valeur dans la société. Nous parlons d’un espace qui vous transpose dans le
temps et qui vous connecte à tout ce qui se passait dans la société des années
1910. Comme Oradea était déjà pleine de palais d’époque dans le style Art
nouveau, la société osait également étaler ses objets et mener certaines
activités tout à fait nouvelles pour ces temps. »
Le rez-de-chaussée peut être utilisé en tant qu’espace de
conférences ou pour des expositions temporaires pour tous ceux qui souhaitent
entreprendre des activités muséales, autant que celui du sous-sol, où ont lieu
des ateliers de création. Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation
pour la protection des monuments historiques du Bihor : « Au
rez-de-chaussée, une nouvelle technologie accueille le visiteur de cette maison.
Il s’agit d’un panneau interactif qui présente Oradea et le musée. Ensuite, si
on a le salon des messieurs et des dames, on a également un endroit spécial
dédié aux Juifs qui sont partis de cette maison à Auschwitz. Il s’agit d’une
chambre qui n’est pas dans le style Art nouveau, mais qui, ayant appartenu aux
propriétaires de l’époque, a été conservée telle quelle en souvenir de ceux qui
n’en sont jamais revenus. Il s’agit des propriétaires et des commanditaires de
l’époque, avec un potentiel financier extraordinaire, comme a été par exemple
Imre Darvas, un Juif néologue qui a souhaité que cette maison soit située sur
deux fronts de rue, et que la synagogue néologue dont il était membre soit
visible depuis la terrasse de la maison. Une visite dans cette maison vous invite
donc à visiter un autre monument qu’Oradea Heritage (soit notre nom sur
internet) recommande, car c’est un autre trésor du patrimoine de la ville. »
Dans la chambre de l’enfant, au premier étage de la
maison Darvas-La Roche, les petits auront une surprise. Ceux-ci vont se
divertir avec une projection mapping de dix minutes qui les aidera à
découvrir des éléments Art nouveau de la flore et de la faune à travers le rêve
d’un enfant. Comme nous le savons, les enfants rêvent de voyager à l’autre bout
du monde et d’être des princes et des princesses. C’est surtout cet aspect-là qui
est évoqué dans la projection de dix minutes, projection qui a également un
rôle éducatif par rapport aux éléments stylistiques de la Maison Darvas-La
Roche d’Oradea. (Trad. Rada Stanica)