Constanţa
Mariana Gorbănescu, secrétaire générale de l’Association « Litoral Delta-Dunării », est notre guide aujourd’hui. Elle nous dit pour commencer pourquoi Constanţa vaut bien une halte: « Constanţa est une des plus grandes villes roumaines. Ça vaut la peine de s’y rendre en toute saison, pourtant ce sont les visites estivales qui sont les plus intéressantes, car, en plus ses attractions permanentes, la ville accueille de nombreux événements – entre autres une foire du livre et The Colour Run, qui se déroule à Mamaïa le 1er août, et la Fête de la Marine, qui dure cette année plusieurs jours. Et c’est toujours au mois d’août que la ville, ancienne cité de Tomis, s’habille à l’antique, pour un festival qui honore son histoire. »
Ana-Maria Cononovici, 27.08.2015, 14:19
Mariana Gorbănescu, secrétaire générale de l’Association « Litoral Delta-Dunării », est notre guide aujourd’hui. Elle nous dit pour commencer pourquoi Constanţa vaut bien une halte: « Constanţa est une des plus grandes villes roumaines. Ça vaut la peine de s’y rendre en toute saison, pourtant ce sont les visites estivales qui sont les plus intéressantes, car, en plus ses attractions permanentes, la ville accueille de nombreux événements – entre autres une foire du livre et The Colour Run, qui se déroule à Mamaïa le 1er août, et la Fête de la Marine, qui dure cette année plusieurs jours. Et c’est toujours au mois d’août que la ville, ancienne cité de Tomis, s’habille à l’antique, pour un festival qui honore son histoire. »
En effet, Constanţa est la plus ancienne ville roumaine. Sa première attestation documentaire remonte à l’an 657 av. J-Chr. Une colonie grecque, appelée Tomis, fut fondée à cette époque-là. L’édifice emblème de la ville est le Casino, datant de 1880. Pourtant, c’est 30 ans plus tard, en 1910, qu’elle allait acquérir son aspect d’aujourd’hui, grâce à l’architecte roumain d’origine française Daniel Renard. Celui-ci a été le promoteur, en Roumanie, du style Art nouveau, qu’il a imprimé à cette construction. Au début du 20e siècle, le Casino de Constanţa était réservé à l’élite, seuls les gens riches y avaient accès, la tenue de soirée était obligatoire et le luxe habituel. Pendant la première guerre mondiale, le Casino fut transformé en hôpital, pour retrouver sa destination première durant l’entre-deux-guerres. De nos jours il est uniquement un symbole de la ville. Malheureusement il n’a plus été rénové depuis 1986 et il n’est pas ouvert aux visiteurs. C’est un endroit de promenade très recherché notamment par les romantiques.
Quels sont les sites à visiter ? Mariana Gorbănescu, secrétaire générale de l’Association « Litoral Delta-Dunării »: « Si vous êtes de passage à Constanţa, ne ratez pas la statue de la reine Elisabeta et celle de notre poète national, Mihai Eminescu, qui se trouvent sur la falaise, tout près du Casino. Le phare génois se dresse non loin de là. Le port de plaisance Tomis est très beau. Vous pouvez prendre le bateau pour une petite promenade en mer. L’hôtel Palas mérite bien un coup d’œil. Il est très ancien et a été rénové. Arrêtez-vous également devant la statue d’Ovide, le poète latin exilé au Pont Euxin. Le Delphinarium compte également parmi les grandes attractions de la ville, qui compte aussi un Planétarium, un observatoire astronomique et un micro-delta. A tout cela s’ajoute l’Aquarium, situé sur la falaise, tout près du Casino. Nous avons plusieurs musées : le Musée d’histoire, le Musée de la marine et le Musée d’art traditionnel, très recherché par les touristes qui descendent des bateaux de croisière. A part cela, il y a les lieux de culte, a appartenant à plusieurs confessions, car la ville de Constanţa, comme toute la Dobroudja, d’ailleurs, est multiculturelle. Je mentionnerais la cathédrale orthodoxe, la plus grande de la ville, l’église grecque, la plus ancienne de la ville, construite en 1868. Il y a la synagogue, actuellement en très mauvais état, mais elle sera restaurée bientôt, et puis la grande mosquée Carol, construite entre 1910 et 1913. La ville compte également une église bulgare. Et je mentionnerais pour terminer la mosquée Hunchiar, bâtie en 1867-1868, alors que la Dobroudja se trouvait sous la domination ottomane. »
Constanţa a une plage qui s’étend sur 6 km. Au nord de la ville se trouve une station satellite, Mamaïa, peut-être la plus recherchée de la côte roumaine. Voilà pour aujourd’hui. A bientôt pour une nouvelle destination touristique ! (Aut.: Ana-Maria Cononovici; Trad. : Dominique)