City-break à Craiova
Mihai Neațu, le vice-président du Conseil départemental de Dolj, dit que la
ville a été une fois une véritable capitale de l’aristocratie du sud de la
Roumanie. Tous les touristes peuvent voir les traces de cette histoire en
choisissant de se promener dans les ruelles de Craiova ou de visiter un de ses
musées.
Daniel Onea, 17.06.2022, 15:43
Mihai Neațu, le vice-président du Conseil départemental de Dolj, dit que la
ville a été une fois une véritable capitale de l’aristocratie du sud de la
Roumanie. Tous les touristes peuvent voir les traces de cette histoire en
choisissant de se promener dans les ruelles de Craiova ou de visiter un de ses
musées.
Mihai Neațu : « Nos
visiteurs découvrir ont le mieux notre ville dans son centre historique. On ne
peut pas passer par Craiova sans visiter et admirer par exemple le somptueux
palais Jean Mihail qui accueille également le Musée des Beaux-Arts de la ville.
Par l’opulence des détails architectoniques qui incluent des stucages dorés,
des chandeliers ornés de cristaux de Murano, des escaliers de marbre de Carrare
ou des murs tendus de soie de Lyon, nous pouvons voir que ce palais a une fois
appartenu à un des plus riches boyards de Roumanie, qui en était arrivé jusqu’à
gérer les prêts de l’État roumain pendant la crise économique des années
1930. Actuellement, le palais est parfaitement restauré. Le Musée des
Beaux-Arts de Craiova possède un patrimoine inestimable qui comporte 9 mille
pièces, les plus importantes étant 6 œuvres originales, signées par l’illustre
sculpteur Constantin Brâncuși. En même temps, ces pièces rares peuvent être
découvertes aussi dans les collections du Musée de l’Olténie. Mentionnons deux
épées romaines, de type Spatha, les seules de ce type trouvées dans l’ancien
Empire romain en parfait état. Nous pouvons également voir le sabre du haïdouk
Iancu Jianu ou le Tetraévangile byzantin, écrit sur parchemin, ce dernier étant
un des seuls trois exemplaires au monde. »
Toujours dans la zone centrale de la citadelle de
Craiova et toujours ancré dans son histoire séculière se trouve le bâtiment
civil le plus ancien de la ville, un monument d’architecture médiévale : La
Maison d’un riche boyard/Casa Băniei.
Mihai
Neațu : « Elle a été reconstruite par le prince régnant
Constantin Brâncoveanu (Constantin Brancovan) en 1699. Là, les visiteurs vont
trouver des pièces d’exposition représentatives pour les occupations et pour
les costumes traditionnels, pour la céramique, les tissus, les icônes, les
objets de culte ainsi que pour les tapis précieux, dont 120 ont été
sélectionnés pour être inclus au patrimoine de l’UNESCO. Ce sont les éléments
qui soutiennent le dossier commun de candidature pour les techniques
traditionnelles de fabrication des tapis en Roumanie et en République de Moldova.
»
Si le
cœur de Craiova est son centre historique, son poumon vert est, sans aucun doute,
le Parc Nicolae Romanescu. Il s’étend sur une surface de 100 hectares et il est
aménagé en style romantique.
Mihai Neațu, le vice-président du Conseil du
Département de Dolj : « Il s’inscrit dans la galerie des
endroits de Craiova qui portent la signature de personnalités marquantes de
l’époque. Il est réalisé selon les plans du paysagiste français Édouard Redont,
médaillé d’or à l’Exposition Internationale à Paris en 1900. C’est un paradis
vert et une oasis de calme au milieu de l’agitation urbaine, à côté du Jardin botanique
Alexandru Buia, modernisé et enrichi de nouvelles espèces de plantes ces
dernières années. C’est un endroit de détente très recherché par les habitants
de Craiova et par les touristes, où la diversité florale offre un véritable
spectacle à celui qui regarde. »
Voici
donc une destination de city-break attrayante pour tout le monde, tout au long
de l’année. En espérant vous avoir convaincus de la visiter, nous vous disons à
bientôt pour une nouvelle destination. (Trad. rada Stanica)