Bran
Il était une fois Bran, Brasov et Sinaia …
România Internațional, 01.07.2016, 15:12
Il était grand temps de prendre l’air… Durant ma deuxième visite à Bucarest, j’ai notamment erré dans les rues de cette ville, me perdant parfois dans des endroits inconnus sans manquer d’aventures. J’ai découvert presque l’ensemble de la capitale roumaine et j’ose même dire que certains recoins je les connais mieux que les Bucarestois eux-mêmes. Alors, au 27ième jour de mon voyage en Roumanie, j’ai décidé de visiter et de découvrir d’autres villes du pays.
La première ville que j’ai visitée, c’était Brasov. Pour m’y rendre, j’ai choisi le train, même si au tout début, je craignais de m’ennuyer pendant les 3 heures de voyage. Surprise ! Ce fut magique, parce que le train passait à travers des forêts, se faufilait parmi les montagnes de la chaîne méridionale des Carpates. J’ai même vu de petites cascades, des rivières et de belles maisons en bois. Tous cela avait l’air du décor d’un des épisodes de la fameuse série cinématographique « Twilight ». Le temps a, donc, volé en un clin d’œil. A la gare de Brasov, c’était mon amie Andrada, une jeune fille roumaine, qui m’a accueillie et qui m’a, par la suite accompagnée tout au long de ce weekend au cœur de la Roumanie. Brasov – impossible de ne pas savoir où l’on se trouve. Le nom de la ville est écrit en grandes lettres sur une des montagnes qui entourent cette cité. On se sentait comme à Hollywood et la sensation m’a beaucoup plu.
Comme je n’avais pas beaucoup de temps et je voulais découvrir un maximum de choses, nous avons tout de suite pris le bus vers la commune de Bran, pour visiter sa célèbre forteresse, connue dans le monde entier comme le château de Dracula. Cette demeure étrange est hissée sur un rocher, entouré de forêts. De nos jours, il abrite un musée qui s’étend sur les quatre étages ouverts aux visiteurs. Même si le château semble imposant, ses différentes pièces sont plutôt petites. Il y avait des meubles en bois, de la poterie, de petites statues de marbre, sans oublier des petits lustres très sympa. Mais quelle affluence de touristes ! Des gens, il y en avait pléthore, et à cause de cela, nous étions parfois obligés d’attendre un peu pour pouvoir nous avancer. La raison en est simple – les couloirs du château sont très exigus. Malgré les différents encombrements, j’ai passé un long moment devant la collection d’habits d’apparat de Vlad Ţepeş et de la Reine Marie de Roumanie, deux personnalités puissantes séparées par plusieurs siècles. L’exposition est complétée par différents types d’armes en ornées d’argent. On pouvait ainsi imaginer facilement le prince de Valachie sur le champ de bataille… Il est certain que les guerriers de cette époque-là n’avaient pas la vie facile et devaient être vraiment forts, puisque la plus simple de ces armures devait peser au moins une vingtaine de kilos, à mon avis. Une fois la visite du château terminée, nous sommes restées encore un moment dans son parc, question de jeter un coup d’œil au marché se trouvant au pied du rocher. Une bonne idée de faire des emplettes car on y pouvait acheter des souvenirs, différents fromages typiquement roumains, petits instruments musicaux ou des blouses traditionnelles.
Andrada, mon amie roumaine, m’a pourtant signalé que nous devrions nous dépêcher, car d’autres destinations tout aussi intéressantes nous attendaient… Nous sommes donc montées dans le bus qui s’était arrêté devant nous… (auteur Arev Martirosyan)