Alba Iulia et la cité d’Alba Carolina
Depuis sa création, en 1967, cette organisation vise à améliorer l’accessibilité des villes historiques et à promouvoir le tourisme durable. Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité d’Alba Iulia, détaille les raisons pour lesquelles cette ville mérite le détour: « Alba Iulia est une porte ouverte sur la détente, un remède pour les maladies de l’âme. Il suffit de contempler les vestiges de l’histoire ou de s’adonner aux loisirs favoris. Chez nous, la saison touristique débute le 1er mai. C’est à cette date que nous organisons le premier événement majeur de l’année, à savoir le Festival romain Apulum. Depuis quelques années déjà, Alba Iulia accueille des bénévoles désireux de faire revivre une histoire vieille de deux millénaires, remontant à l’époque romaine. Le festival comporte des activités diverses : reconstitutions de batailles, danses, luttes de gladiateurs, figures de soldats romains. Pendant les week-ends, un événement unique en Roumanie est très prisé des visiteurs. Il s’agit de la relève de la garde, qui permet de revivre l’atmosphère des temps de l’Empire austro-hongrois ».
Daniel Onea, 08.04.2016, 16:59
Depuis sa création, en 1967, cette organisation vise à améliorer l’accessibilité des villes historiques et à promouvoir le tourisme durable. Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité d’Alba Iulia, détaille les raisons pour lesquelles cette ville mérite le détour: « Alba Iulia est une porte ouverte sur la détente, un remède pour les maladies de l’âme. Il suffit de contempler les vestiges de l’histoire ou de s’adonner aux loisirs favoris. Chez nous, la saison touristique débute le 1er mai. C’est à cette date que nous organisons le premier événement majeur de l’année, à savoir le Festival romain Apulum. Depuis quelques années déjà, Alba Iulia accueille des bénévoles désireux de faire revivre une histoire vieille de deux millénaires, remontant à l’époque romaine. Le festival comporte des activités diverses : reconstitutions de batailles, danses, luttes de gladiateurs, figures de soldats romains. Pendant les week-ends, un événement unique en Roumanie est très prisé des visiteurs. Il s’agit de la relève de la garde, qui permet de revivre l’atmosphère des temps de l’Empire austro-hongrois ».
La vieille cité et la ville moderne, voilà les deux volets d’Alba Iulia qui coexistent harmonieusement. Dans la partie ancienne, on retrouve les monuments historiques millénaires, très bien conservés et récemment restaurés. La ville s’enorgueillit aussi de ses édifices religieux et militaires, tels le bastion remontant au XVIIIe siècle et les bâtiments qui ont accueilli le garnison depuis cette même époque jusqu’il y a peu. Le plus ancien et le plus connu des édifices religieux est la Cathédrale catholique, un mélange de style roman, gothique, Renaissance et baroque. A cela s’ajoutent les monastères de plusieurs ordres monastiques, ceux des Augustins, des Dominicains, des Jésuites, des Franciscains et des Trinitaires.
La Cité Alba Carolina est sans doute la plus grande attraction touristique de la ville. Composée de sept bastions, elle recèles tous les éléments de fortification adaptés à la technique militaire de son temps. Les sept portes d’entrée sont décorées de statues et de bas – reliefs. Cette cité abrite aussi le plus important ensemble d’art plastique figuratif baroque de Transylvanie, ainsi que la bibliothèque Batthyanaeum, riche en manuscrits rares, précise Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité d’Alba Iulia: « Le visiteur ne saurait manquer de parcourir l’itinéraire des portes de la cité et de se rendre à son endroit le plus spectaculaire, à savoir le pont reliant la 4e et la 5e porte d’accès. La cité Alba Carolina a été restaurée dans les moindres détails et reconstruite ces 6 dernières années. Lors de ces travaux, on a déniché bien des choses dont on ne pouvait que soupçonner l’existence. On a pratiquement transformé une cité interdite en une ville de rêve ».
Les amateurs d’adrénaline sont eux aussi bien servis. A trois kilomètres de la ville d’Alba Iulia, un parc à thème leur lance maints défis, allant des tyroliennes jusqu’à la plus haute piste cyclable aménagée de Roumanie. (trad. Mariana Tudose)