Nouveau film sur la reine Marie de Roumanie
C’est une production roumaine avec une participation internationale, centrée sur la contribution de la souveraine à la Conférence de paix de Paris de 1919 lorsque l’Union de 1918, et par conséquent l’existence de la Grande Roumanie, ont été reconnues. Le film, signé par le réalisateur britannique Alexis Sweet Cahill, d’après un scénario écrit par Brigitte Drodtloff et Maria Denise Theodoru, a pour actrice dans le rôle principal Roxana Lupu, secondée par Adrian Titieni (dans le rôle de Ionel Brătianu), Daniel Plier (le roi Ferdinand), Anghel Damian (le futur roi Carol II), Philippe Caroit (le comte de Saint-Aulaire), Richard Elfyn (qui joue Lloyd George) et Patrick Drury (dans le rôle de Woodrow Wilson).
România Internațional, 19.11.2019, 15:26
C’est une production roumaine avec une participation internationale, centrée sur la contribution de la souveraine à la Conférence de paix de Paris de 1919 lorsque l’Union de 1918, et par conséquent l’existence de la Grande Roumanie, ont été reconnues. Le film, signé par le réalisateur britannique Alexis Sweet Cahill, d’après un scénario écrit par Brigitte Drodtloff et Maria Denise Theodoru, a pour actrice dans le rôle principal Roxana Lupu, secondée par Adrian Titieni (dans le rôle de Ionel Brătianu), Daniel Plier (le roi Ferdinand), Anghel Damian (le futur roi Carol II), Philippe Caroit (le comte de Saint-Aulaire), Richard Elfyn (qui joue Lloyd George) et Patrick Drury (dans le rôle de Woodrow Wilson).
Pour rendre véridique l’atmosphère d’époque, pour les tournages dans des lieux historiques tels que le Palais de Cotroceni, le Château de Peleş, le Quai d’Orsay, mais surtout pour le sujet et la manière dont il a été présenté, le film « Marie, reine de Roumanie » a reçu le Prix du public à la section « Les avant-premières de l’automne » au Festival « Les Films de Cannes à Bucarest ». Sur son implication dans cette production, la collaboration avec le producteur Gabi Antal et sur sa participation à des projets roumains en général, le réalisateur Alexis Sweet Cahill a déclaré :« Gabi m’a lancé la proposition au mois de mai. Il est venu à Rome, où j’habite à présent, et nous avons parlé du projet. Je connaissais une grande partie de l’équipe roumaine pour avoir filmé ici plus de 200 publicités. J’étais connu comme le baron de la bière de Bucarest parce que j’ai réalisé des clips publicitaires pour des clients concurrents. Par conséquent, je connaissais les membres de l’équipe, et ce sont les meilleurs des meilleurs. Surtout ceux qui se sont chargés des effets visuels auxquels j’ai beaucoup fait appel dans notre film. Nous avons recréé une partie de l’ancien Bucarest, la Gare du Nord de Paris et l’extérieur de l’Hôtel Ritz. Les tournages réalisés par le directeur de la photographie Gabriel Kosuth ont été fantastiques. Lorsqu’on est entouré par les meilleurs techniciens et par la meilleure équipe, impossible de ne pas réussir. J’ai eu beaucoup de chance. »
Ce qu’il a obtenu, c’est un film dans lequel la reine Marie – dont on a célébré très récemment les 144 ans depuis la naissance – devient un modèle de patriotisme et de détermination. Alexis Sweet Cahill:« Si un super-héros ne porte pas de cape, c’est comme s’il n’était pas perçu comme tel. N’est-ce pas ? Et de nos jours, nous n’avons pas vraiment d’exemples réels de héros. Je pense que la reine pourrait être un tel exemple. Et maintenant, en Roumanie, je pense que ce serait le bon moment pour présenter de tels exemples. Surtout que tout ce que nous présentons a vraiment eu lieu. Nous n’avons rien fait pour embellir la réalité. La modalité dont nous avons dépeint la reine est tout à fait authentique. En fait, j’ai filmé une demi-heure de plus par rapport à ce qui paraît à l’écran. Toutefois, j’ai coupé beaucoup d’images justement pour mettre les points sur les i et pour ne pas nous laisser distraire par des détails d’ordre émotionnel. J’ai souhaité que tout soit réaliste au possible. »
Un film réaliste, qui respecte la vérité historique, était nécessaire dans le cas de la reine Marie dont l’implication diplomatique dans la reconnaissance de la Grande Union de 1918 n’était pas bien connue par le public de Roumanie, estime l’actrice Roxana Lupu :« Je le dis en toute humilité, je n’en savais pas trop sur la reine Marie. A l’école, même si c’était après la chute du communisme, je n’ai pas vraiment appris beaucoup de choses sur la famille royale, même si j’ai toujours aimé l’histoire. Enormément de choses ont été écrites sur elle, parce que c’était une personne particulièrement fascinante, et je trouve que le film la présente sous beaucoup d’aspects : femme, épouse, souveraine, amante, mère, amie etc. C’était une personne plurivalente. Le comble, c’est que tous ces atouts étaient bien représentés chez elle. »
Par ce rôle, Roxana Lupu n’en est pas à son premier personnage royal. Elle a également joué la reine Elizabeth II dans les documentaires de la BBC « Inside Buckingham Palace » et « Inside Windsor Castle », ainsi que sa sœur, la princesse Margaret, dans un autre documentaire, « Private Lives of Monarchs ». Les deux sont des membres de la famille élargie de la reine Victoria d’Angleterre dont provenait également la souveraine de Roumanie. Quant à l’impact sur le public roumain du film « Marie, reine de Roumanie », Roxana Lupu n’a aucun doute : « J’ai vu comment ce film a été reçu en Roumanie, lors de sa projection au festival « Les Films de Cannes » et lors des autres qui ont eu lieu dans le pays. Les gens sont très enthousiasmés et reçoivent le film comme une bouffée d’air frais. Les spectateurs nous ont dit : Nous avions besoin d’apprendre ces choses-là et Nous nous réjouissons de voir ce film, nous sommes émus ou encore A quand la suite?. Nous aurons peut-être fait un travail de pionniers en la matière et c’est un bon début pour d’autres films historiques sur la monarchie. »