« Le mois Brâncuși » aux Galeries Simeza de Bucarest
Né le 19 février 1876 dans un petit village appelé Hobiţa, près de Târgu Jiu, dans le département de Gorj, dans l’ouest de la Roumanie, il arrive à Paris en 1905. Il a eu une contribution décisive au renouvellement du langage artistique et de la vision de la sculpture contemporaine. Le long du mois de février, le monde de l’art roumain rend hommage à Brancusi à l’occasion des 146 ans écoulés depuis sa naissance. Les événements consacrés à cette immense personnalité de la culture roumaine ont débuté le 3 février par l’inauguration de l’exposition « Le mois Brancuşi » aux Galeries Simeza du centre de la capitale roumaine. Il s’agit d’une expo mise en page par la filiale de sculpture de l’Union des artistes plasticiens de Roumanie.
Ion Puican, 02.03.2022, 16:59
Né le 19 février 1876 dans un petit village appelé Hobiţa, près de Târgu Jiu, dans le département de Gorj, dans l’ouest de la Roumanie, il arrive à Paris en 1905. Il a eu une contribution décisive au renouvellement du langage artistique et de la vision de la sculpture contemporaine. Le long du mois de février, le monde de l’art roumain rend hommage à Brancusi à l’occasion des 146 ans écoulés depuis sa naissance. Les événements consacrés à cette immense personnalité de la culture roumaine ont débuté le 3 février par l’inauguration de l’exposition « Le mois Brancuşi » aux Galeries Simeza du centre de la capitale roumaine. Il s’agit d’une expo mise en page par la filiale de sculpture de l’Union des artistes plasticiens de Roumanie.
Le commissaire de l’exposition Laurentiu Mogoşanu : « C’est la deuxième édition de ce projet. L’exposition s’appelle Le Mois Brancusi et cette année, tout comme l’année dernière, elle se déroule au mois de février. La nouveauté de cette année, c’est le fait que nous sommes partenaires avec le Centre de recherche, documentation et promotion de Târgu Jiu. Les œuvres exposées ont été réalisées par 48 sculpteurs dont 2 de Roumanie, plus précisément Eugen Bârzu, de Timişoara et Valentin Vârtosu, de Chişinău, membre aussi de la filiale de Iaşi. Ce sont des noms sonores issus de générations différentes, des artistes très jeunes âgés de 20 à 25 ans, mais aussi des noms très connus de notre monde, des sculpteurs. »
Le sculpteur Laurentiu Mogoşanu nous a également dévoilé plusieurs détails sur les sujets choisis par les sculpteurs et sur les liens avec l’œuvre de Constatin Brâncuşi : « Ce fut l’option de chaque artiste de présenter ce qu’il juge de plus représentatif pour rendre hommage à Brâncuși. Et il s’agit d’œuvres de qualité. Ce fut une exposition de haut niveau et nous nous réjouissons en tant qu’artistes qu’une partie des sculpteurs de Bucarest ont choisi d’y participer. Au mois de décembre, nous avions déjà organisé une autre exposition appelée justement « Décembre » lorsque j’ai rencontré nombre des artistes présents aujourd’hui et j’ai eu ainsi l’occasion de leur parler de ce projet qui réunit maintenant des œuvres représentatives pour leur carrière. Je n’ai fait aucune suggestion sur les œuvres à exposer, mais nous avons eu une belle surprise de constater qu’ils avaient choisi des œuvres d’inspiration byzantine, puisque cette racine directe dans le christianisme orthodoxe a constitué une des préoccupations de Constantin Brâncuşi. Ce qui est intéressant aussi, c’est le fait que la plupart des sculpteurs ont préféré proposer des œuvres en marbre, pierre, bronze et bois. Certes, il existe aussi quelques exceptions, qui confèrent de la couleur et de la diversité à l’exposition. »
Laurenţiu Mogoşanu a également évoqué la condition des artistes dans la Roumanie contemporaine et la manière dont l’Etat soutenait financièrement le développement de l’art par l’achat d’œuvres d’art récentes :« Il m’est compliqué de m’exprimer à ce sujet. Certes, les artistes ont besoin d’argent et ils doivent être encouragés par l’acquisition de leurs œuvres, mais ces achats, s’ils sont faits, et d’ailleurs ils ont été assez rares ces 10 dernières années, ne suffisent pas, puisqu’un très petit nombre de nos collègues ont eu cette chance, de recevoir des sommes d’argent qui ont eu un caractère plutôt symbolique », a expliqué Laurenţiu Mogoşanu, commissaire de l’exposition accueillie par les Galeries d’art Simeza de Bucarest.