Gagnants du Festival International de Film Transilvania (TIFF)
« The Whaler Boy », le premier film du réalisateur russe Philipp Yuryev, a été récompensé lors du 20e Festival international du film Transilvania qui s’est tenu à Cluj-Napoca du 23 juillet au 1er août avec le Trophée Transilvania. Le prix lui a été remis par l’invité spécial de l’édition lui-même, Sergueï Polunin, à qui un moment spécial a été consacré au gala.
Corina Sabău, 13.08.2021, 17:12
« The Whaler Boy », le premier film du réalisateur russe Philipp Yuryev, a été récompensé lors du 20e Festival international du film Transilvania qui s’est tenu à Cluj-Napoca du 23 juillet au 1er août avec le Trophée Transilvania. Le prix lui a été remis par l’invité spécial de l’édition lui-même, Sergueï Polunin, à qui un moment spécial a été consacré au gala.
« Poppy Field», le premier film du réalisateur Eugen Jebeleanu, a remporté deux grands prix lors de la soirée de gala. « Pour la manière dont il maintient la tension dramatique tout au long d’un film tout entier et pour la façon courageuse dont il conduit un ensemble d’acteurs dans une chorégraphie impeccable », la production locale a reçu le prix de la meilleure mise en scène. Le film a également été en tête des favoris des spectateurs, remportant le Prix du public à cette édition.
Le prix FIPRESCI, remis par le jury de la Fédération internationale de la critique de cinéma à un film de la section Journées du cinéma roumain, a été décerné au thriller « Unidentified », de Bogdan George Apetri. « Unidentified », le deuxième long métrage du réalisateur, coproduction Roumanie-République tchèque-Lettonie, est un policier avec une atmosphère de film noir qui explore le paysage intérieur de l’esprit humain et de l’âme. « Unidentified » a été présenté en première mondiale dans le cadre du 36e Festival du film de Varsovie, où les acteurs principaux, Bogdan Farcaş et Dragoș Dumitru, ont reçu le Prix spécial du jury. Bien qu’il vive à New York depuis 20 ans, où il enseigne le cinéma à l’Université Columbia, Bogdan George Apetri dit qu’il se sent très proche de la Roumanie, c’est pourquoi il a choisi une histoire roumaine.
« Je n’arrive pas à croire que je vis à New York depuis 20 ans. Je peux dire que je suis resté Roumain dans mon âme ; quand je suis en Amérique, je pense tout le temps à la Roumanie, j’en parlais avec un chauffeur de taxi roumain, qui travaille, comme moi, à New York. Et nous avions tous les deux la même pensée, que si nous ne pouvions plus retourner en Roumanie, ce serait un désastre. En ce qui concerne Unidentified, je n’ai jamais eu l’idée de faire un film noir ou un film policier. Pour moi, Unidentified est un film de caractère. Et j’espère que ceux qui verront le film s’en rendront compte. C’est un film très subjectif point de vue approche cinématographique, cela signifie que l’accent est si fort sur le personnage que dans n’importe quelle scène, soit vous voyez le personnage, soit vous voyez ce qu’il voit, vous ne découvrez jamais des choses que le personnage ne sait pas. Et en tant que spectateur, j’espère que vous vous identifiez à la trajectoire du personnage. »
Présenté en première nationale au TIFF, #dogpoopgirl, réalisé par Andrei Huţuleac, a reçu le prix des Journées du film roumain pour le début. Andrei Huţuleac.
« Je suis arrivé à cette histoire de #doogpoopgirl en 2017 quand j’ai lu le livre d’un journaliste britannique, Jon Ronson. Son livre, Public Shaming in the Internet Age, est une enquête journalistique, une histoire de l’humiliation publique à l’ère d’Internet depuis ses débuts à nos jours. C’est un volume qui présente tous ces où différentes personnes ont été publiquement lynchées sur Internet. Dans ce volume de Jon Ronson, je suis tombé sur cette histoire qui s’est produite en Corée du Sud en 2005. En bref, une jeune fille est montée dans le métro avec son chien, il a déféqué dans le métro, le moment a été photographié par une blogueuse, l’incident est devenu viral et la jeune fille, suite à des réactions en ligne, a été expulsée de l’université où elle étudiait et même menacée de mort. J’ai trouvé intéressant de réinstaller cet incident dans l’espace roumain, car dans ce cas, je ne pense pas que l’espace soit déterminant, il s’agit ici de la famille universelle d’Internet, cela peut se produire n’importe quand et n’importe où. »
Otto le Barbare, le premier long métrage de la réalisatrice Ruxandra Ghițescu, a remporté le prix Journées du film roumain pour la section Long métrage.
Le film autochtone le plus voté à cette édition, le documentaire Wild Romania (La Roumanie sauvage), réalisé par Dan Dinu et Cosmin Dumitrache, s’est vu décerner le Prix du public pour le film roumain le plus populaire.
(Trad.: Ligia)