Art Safari 12 Love Edition
Érigé
dans le Vieux Centre de la capitale roumaine Bucarest, le Palais Dacia-România
a été, en juillet, la scène de l’inauguration de la douzième édition du
Pavillon d’art « Art Safari – Love Edition ». Fruit d’un partenariat
avec des musées d’art roumains et internationaux, mais aussi avec des
collectionneurs privés, l’édition actuelle est structurée sur plusieurs
thèmes : l’amour, le portrait et ses personnages, les rétrospectives
Constantin Artachino (1870-1954, peintre et membre fondateur de la Société
« Jeunesse artistique ») et Ion Alin Gheorghiu (1929-2001, peintre et
sculpteur, membre de l’Académie roumaine).
Eugen Cojocariu, 06.08.2023, 10:30
Érigé
dans le Vieux Centre de la capitale roumaine Bucarest, le Palais Dacia-România
a été, en juillet, la scène de l’inauguration de la douzième édition du
Pavillon d’art « Art Safari – Love Edition ». Fruit d’un partenariat
avec des musées d’art roumains et internationaux, mais aussi avec des
collectionneurs privés, l’édition actuelle est structurée sur plusieurs
thèmes : l’amour, le portrait et ses personnages, les rétrospectives
Constantin Artachino (1870-1954, peintre et membre fondateur de la Société
« Jeunesse artistique ») et Ion Alin Gheorghiu (1929-2001, peintre et
sculpteur, membre de l’Académie roumaine).
Ioana Ciocan, directrice générale
d’Art Safari, détaille l’offre proposée au public : Love Edition
dit d’abord que, dorénavant, nous choisirons à chaque fois un thème pour Art
Safari, dans la rue Lipscani. Ensuite, Love Edition parle de ces sentiments qui
nous réveillent le matin, qui nous lancent des défis, des sentiments forts, éprouvés
par nous tous – l’affection, l’amour, la haine parfois. Tout a commencé en
2017, avec la collaboration entamée avec la National Portrait Gallery de
Londres, et qui vient de se concrétiser. Le contrat a été particulièrement
difficile et l’équipe d’Art Safari a dû surmonter énormément de difficultés. Le
musée londonien n’avait jamais eu de collaborations dans cette région de
l’Europe. Nous avons réussi à gagner leur confiance et voilà qu’au premier
étage du bâtiment de la rue Lipscani, des toiles importantes, réalisées entre
le XVIème et le XXIème siècle, sont accrochées aux murs peints en rose clair et
rose foncé. Plus de cent ouvrages – des
toiles de maître, signées par Gainsborough ou Van Dyck par exemple, par
Andy Warhol ou David Hockney, des œuvres qui racontent des histoires d’amour.
Les feux ne sont pas braqués sur les artistes, mais sur les personnages des
tableaux. Et je suis sûre que le public, que nous attendons dans la seconde
moitié de la semaine au Palais Dacia-România, pourra y reconnaître ses
personnages préférés : le roi Henri VIII d’Angleterre, le musicien John
Lennon, l’actrice Audrey Hepburn, le roi Charles III quand il était prince de
Galles lors de son mariage avec Lady Diana, ou encore le Prince Harry et Meghan
Markle. C’est une exposition à ne pas rater. Egalement au premier étage, on
peut admirer la rétrospective Constantin Archino, mise en page par le Musée de
la ville de Bucarest. La commissaire de l’expo, Elena Olariu, a choisi de
présenter trois étapes principales de la création de l’artiste. C’est une
exposition qui va vous surprendre, car on y écoutera des voix enregistrées, on
lira des lettres, on laissera le regard caresser le velours de la Dobroudja,
que le peintre a si bien montrée dans ses tableaux.
Ioana
Ciocan a également expliqué la rétrospective Ion Alin Gheorghiu, ainsi que la
toute nouvelle collaboration avec le musée londonien « Victoria and Albert
Museum » : Ion Alin Gheorghiu est le protagoniste d’une
grande exposition rétrospective et d’un texte de présentation écrit par Andrei
Pleşu. Les œuvres présentées appartiennent à des collectionneurs roumains, mais
aussi au Musée national d’art de Roumanie. Les sculptures proviennent du
Théâtre national, car les créations de Gheorghiu se trouvent dans des lieux
très surprenants. Je voudrais souligner la zone dédiée à l’atelier de
l’artiste, où l’on voit des objets personnels – photos, icônes, toiles à peine
commencées – et puis aussi ses couleurs, ses pinceaux et son chevalet, envoyés
par le Musée d’art de Constanţa. Enfin, l’exposition la plus spéciale jamais
proposée par Art Safari, est un défi lancé aux visiteurs par la commissaire Ruth
Hibbart, de Victoria and Albert Museum. L’exposition met en scène un combat à
mort entre des zombies et des nymphes. En fait, c’est une lutte entre le bien
et le mal, ce sont les monstres que nous apercevons ou affrontons tous,
mais également l’espoir que nous tous nourrissons de voir le bien triompher à
la fin., a conclu Ioana Ciocan, directrice générale d’Art Safari.