Les relations roumano-turques
« La Roumanie et la Turquie ont des objectifs communs et des intérêts mutuels », a déclaré mercredi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis, à l’issue de son entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Dans ce contexte, le président roumain a également mis en exergue la participation de la Turquie à la création d’un centre de commande de l’OTAN en Roumanie. De même, la coopération dans les secteurs économique et commercial est un atout pour les relations entre Bucarest et Ankara, estime le président roumain. Surtout que la Turquie est le plus grand partenaire commercial non communautaire de la Roumanie. Une raison de plus pour le président Klaus Iohannis de réaffirmer le soutien de Bucarest pour l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne.
România Internațional, 02.04.2015, 13:00
« La Roumanie et la Turquie ont des objectifs communs et des intérêts mutuels », a déclaré mercredi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis, à l’issue de son entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Dans ce contexte, le président roumain a également mis en exergue la participation de la Turquie à la création d’un centre de commande de l’OTAN en Roumanie. De même, la coopération dans les secteurs économique et commercial est un atout pour les relations entre Bucarest et Ankara, estime le président roumain. Surtout que la Turquie est le plus grand partenaire commercial non communautaire de la Roumanie. Une raison de plus pour le président Klaus Iohannis de réaffirmer le soutien de Bucarest pour l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne.
Klaus Iohannis : « Ce qui nous relie c’est l’appartenance à l’OTAN, la coopération dans plusieurs domaines, notamment celui économique, mais aussi le fait que la Roumanie soutient la Turquie dans son processus d’adhésion à l’UE ».
A son tour, Recep Tayyip Erdogan a souligné la nécessité de renforcer les relations bilatérales, l’excellente coopération entre les deux pays au sein de l’OTAN et le fait que la Turquie tentait de maintenir la paix dans la région de la Mer Noire, de la Méditerranée, des Balkans et du Caucase. Et M. Erdogan d’ajouter que son pays est entouré par un « anneau de feu », faisant référence aux conflits en Irak, en Syrie, en Ukraine et en Crimée, des crises qui préoccupent de près la Roumanie aussi. Par ailleurs, le leader d’Ankara a affirmé son souhait que les hommes d’affaires roumains et turcs s’allient pour entrer ensemble sur des marchés tiers pour devenir plus forts.
La Turquie envisage d’ailleurs de faire de multiplier ses investissements en Roumanie, a encore affirmé Recep Tayyp Erdogan : « Comme vous le savez, nous avons désormais un Partenariat stratégique avec la Roumanie et je pense que les relations commerciales peuvent se développer davantage. Il y a des sociétés qui souhaitent faire de nouveaux investissements en Roumanie si elles trouvent de l’appui ».
Le leader turc s’est vu obligé de raccourcir sa visite à Bucarest, en raison d’une situation exceptionnelle de sécurité à Istanbul. Avant de partir, il a participé à un forum d’affaires roumano-turc aux côtés du premier ministre roumain Victor Ponta. L’occasion pour Recep Tayyp Erdogan de plaider une fois de plus pour le développement des relations économiques bilatérales et de rappeler l’objectif fixé avec le premier ministre roumain, à savoir la hausse des échanges commerciaux entre les deux pays de 6,3 milliards de dollars actuellement à 10 milliards de dollars.
Pour sa part, Victor Ponta a affirmé que la Roumanie et la Turquie souhaitaient renforcer leur partenariat par des projets communs dans plusieurs secteurs, dont l’énergie, l’infrastructure et l’agriculture. Enfin, selon le chef du gouvernement roumain, Bucarest entendait suivre l’exemple de la Turquie en ce qui concerne ses progrès dans l’économie et dans l’infrastructure. (Trad. Valentina Beleavski)