Les ONGs se mobilisent pour le climat
À l’échelle mondiale, le climato-scepticisme continue de freiner les avancées, le rôle des ONG devient donc plus crucial que jamais. Face aux reculs politiques et aux inerties institutionnelles, ces dernières continuent de sensibiliser les citoyens pour que la lutte contre le changement climatique reste une priorité. C'est le cas de l'ONG roumaine REPER 21, acteur engagé pour le climat depuis sa création en 2006. Bogdan Gioară, président de l’association, est notre invité au micro de RRI.

Fromenteaud Charlotte, 03.03.2025, 11:25
En 2006, à la veille de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, l’ONG REPER 21 voyait le jour avec une mission claire : sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et accompagner la transition écologique du pays. Depuis, alors que les défis climatiques n’ont cessé de s’intensifier, cette organisation est devenue un acteur incontournable dans la mobilisation citoyenne pour une Europe plus verte.
Pourtant, cette dynamique se heurte à de nombreux obstacles. À l’échelle mondiale, le climato-scepticisme continue de freiner les avancées, incarné par des figures comme Donald Trump, qui, durant son mandat, a retiré les États-Unis de l’Accord de Paris et minimisé l’urgence climatique. En Europe, les contradictions s’accumulent : alors que le Pacte vert européen semblait marquer un tournant ambitieux, les coupes budgétaires récentes dans les fonds dédiés à la transition écologique jettent une ombre sur les engagements pris.
Dans ce contexte, le rôle des ONG comme REPER 21 devient plus crucial que jamais. Face aux reculs politiques et aux inerties institutionnelles, ces dernières continuent de sensibiliser les citoyens pour que la lutte contre le changement climatique reste une priorité. Bogdan Gioară, président de de l’association, est notre invité au micro de RRI.