La mode peut-elle être durable et éthique ?
Ils ont réuni 11 jeunes designers qui sous le slogan « Mainstream is the new art » soit « Le Conformisme est le nouvel art » se sont proposé de transposer les croyances de la société de la consommation et de la culture de masse afin de trouver l’unicité dans la banalité du quotidien. Cet évènement a été organisé par le club Interact Cismigiu, une ONG fondée il y a deux ans membre du réseau de clubs Rotary et qui organise principalement des événements artistiques à but caritatif. Au sujet des évènements organisés par Interact Cismigiu écoutons Michelle Goanta, manager de projet et vice-présidente du club :« C’est la deuxième édition de ce défilé de mode. L’édition de l’année dernière s’appelait « Neutral is the new white » « Le neutre est le nouveau blanc » et elle a abordé le thème de l’androgène et a essayé démonter les stéréotypes de notre société, stéréotypes de genre, féminisme, choses féminines vs choses masculines. Cette année nous avons choisi le thème du pop art, l’édition de cette année, s’appelle d’ailleurs «Mainstream is the new art», c’est-à-dire « Le Conformisme et le nouvel art » et cette année aussi nous allons garder recette ligne visant à briser les stéréotypes de la société. Nous voulons attirer l’attention du public sur les dangers du consumérisme, sur la manière dont les gens adoptent certaines normes uniquement parce qu’elles sont imposées en quelque sorte par la société. »
Alex Diaconescu, 13.03.2018, 16:17
Ils ont réuni 11 jeunes designers qui sous le slogan « Mainstream is the new art » soit « Le Conformisme est le nouvel art » se sont proposé de transposer les croyances de la société de la consommation et de la culture de masse afin de trouver l’unicité dans la banalité du quotidien. Cet évènement a été organisé par le club Interact Cismigiu, une ONG fondée il y a deux ans membre du réseau de clubs Rotary et qui organise principalement des événements artistiques à but caritatif. Au sujet des évènements organisés par Interact Cismigiu écoutons Michelle Goanta, manager de projet et vice-présidente du club :« C’est la deuxième édition de ce défilé de mode. L’édition de l’année dernière s’appelait « Neutral is the new white » « Le neutre est le nouveau blanc » et elle a abordé le thème de l’androgène et a essayé démonter les stéréotypes de notre société, stéréotypes de genre, féminisme, choses féminines vs choses masculines. Cette année nous avons choisi le thème du pop art, l’édition de cette année, s’appelle d’ailleurs «Mainstream is the new art», c’est-à-dire « Le Conformisme et le nouvel art » et cette année aussi nous allons garder recette ligne visant à briser les stéréotypes de la société. Nous voulons attirer l’attention du public sur les dangers du consumérisme, sur la manière dont les gens adoptent certaines normes uniquement parce qu’elles sont imposées en quelque sorte par la société. »
Le club Interact Cismigiu est formé exclusivement de lycéens qui ont invité 11 jeunes designers, eux-mêmes élèves au lycée d’art Nicolae Tonitza et étudiants la faculté des Beaux-arts de Bucarest, à présenter leurs collections inédites de vêtements. Leur objectif : prouver que la mode peut être soutenable dans société du consumérisme, surtout qu’en fin de compte, toute mode est éphémère. Michelle Goanta, responsable de projet au club Interact Cismigiu ajoute : « Oui, vous avez raison, la mode est éphémère, moi je crois que la mode généraliste et le marché de masse sont une sorte de fast-food et c’est pourquoi nous essayons de promouvoir les jeunes designers qui travaillent sur des marchés de niche, qui réalisent des pièces vestimentaires uniques, spéciales, qui ne copient pas les collections célèbres des grandes maisons de haute couture, comme le font d’ailleurs les marques de vêtements de grande série. Les créations de ces jeunes visent à lutter contre cette idée du consumérisme comme principale caractéristique de la mode. »
Sachez aussi que tous les événements réalisés par le club Interact Cismigiu ont un côté caritatif. Cette fois-ci les jeunes membres de l’ONG ont décidé de soutenir les jeunes artistes de Bucarest et l’argent collecté sera utilisé pour acheter des matériaux pour la section graphique de la faculté d’art de Bucarest. Michelle Goanta : « Nous avons organisé aussi une exposition de poésie et d’illustrations réalisés par des jeunes créateurs. Cet événement s’appelait « Tête à tête ». Deux productions de film indépendant ont été également projetées dans le cadre du même événement. Une autre ONG intitulé « Le club des artistes » a réalisé des récitals de poésie et l’argent ramassé a été offert aux enfants à handicap, plus précisément pour doter d’une salle de sports d’appareils spécialisés. »
Enfin, Michelle Goanta encourage le jeunes et notamment les jeunes artistes à s’impliquer dans l’activité des ONGs telles le club Interact Cismigiu. Puisque s’impliquer dans des projets à but caritatif cela signifie aider les membres les plus démunis de la société, mais aussi montrer aux autres que des jeunes résolus peuvent organiser des événements aussi complexes que les défilés de mode par exemple. C’est leur manière de tenter de changer les mentalités.