En montagne, à vélo.
L’invité d’aujourd’hui sur notre antenne est Alin Bonţa (50 ans), originaire de la contrée de Hunedoara. Il a un formation universitaire en mécanique. Rien de spécial, jusqu’ici. Seulement, il y a 10 ans, il a décidé de faire un peu d’exercice. Il a commencé par le jogging, pour se libérer des kilos qu’il avait accumulés après avoir renoncé aux cigarettes. Et de là, jusqu’à courir 21 kilomètres sans difficulté ne fut qu’un pas. Un ami lui a suggéré de participer à des demi-marathons. C’est ainsi qu’Alin Bonţa en est arrivé à courir à Prague, Vienne et Budapest.
Ana-Maria Cononovici, 08.09.2015, 17:06
L’invité d’aujourd’hui sur notre antenne est Alin Bonţa (50 ans), originaire de la contrée de Hunedoara. Il a un formation universitaire en mécanique. Rien de spécial, jusqu’ici. Seulement, il y a 10 ans, il a décidé de faire un peu d’exercice. Il a commencé par le jogging, pour se libérer des kilos qu’il avait accumulés après avoir renoncé aux cigarettes. Et de là, jusqu’à courir 21 kilomètres sans difficulté ne fut qu’un pas. Un ami lui a suggéré de participer à des demi-marathons. C’est ainsi qu’Alin Bonţa en est arrivé à courir à Prague, Vienne et Budapest.
Ensuite, pour insuffler à ses concitoyens le plaisir de la course, il a couru, en 2010, 42 kilomètres sur la piste du stade de Deva, aux côtés de tous ceux qui ont souhaité le suivre. Cette expérience a été un vrai succès : plus de 400 personnes y ont participé.
Alin Bonţa s’est ensuite épris du vélo. Accompagné par sa fille et un groupe d’amis aussi enthousiastes que lui, il a parcouru, en 11 jours, le chemin entre la Méditerranée et l’océan Atlantique. Un millier de kilomètres sur deux roues. Il raconte cette aventure dans un livre de 350 pages, publié au printemps 2015 : « Route des Cols des Pyrénées ».
Pourquoi un livre ? Alin Bonţa :« A l’origine de ce livre se trouve un journal, car depuis 5 ou 6 ans que je fais des excusions à vélo, j’ai pris l’habitude de tenir un journal des plus beaux itinéraires. C’était un journal à circuit fermé, que j’envoyais à mes amis par mail – l’occasion de leur dire par où j’étais passé et de leur montrer des photos. Pourtant, le trajet que nous avons parcouru l’automne dernier dans les Pyrénées a été tellement complexe et intéressant que mes amis ont fini par me convaincre de réunir mes souvenirs dans un livre. Je me plais à dire que ce livre est une sorte de journal de voyage. Bien que dense du point de vue de l’information, il est facile à lire. Il comporte beaucoup d’illustrations et ne parle pas uniquement de cyclisme ou de sports. C’est un livre sur le voyage, sur la photo, sur la nature et un petit peu aussi sur l’éducation civique, car, en voyageant à l’étranger, on rencontre des gens différents et on peut apprendre beaucoup de choses que l’on peut appliquer chez soi. »
En montagne, d’accord, mais pourquoi à vélo ? Alin Bonţa : « D’où vient ce plaisir ? Du fait que c’est la chose la plus naturelle. Parcourir les montagnes à vélo est la meilleure façon de vraiment savourer ce qui vous entoure, ce que vous ne pouvez faire ni en voiture, ni à moto, avec un casque sur la tête. Avant d’aller dans les Pyrénées, nous avons étudié le trajet à la maison et établi les étapes à parcourir. Nous sommes partis d’un endroit tout près de Barcelone, au bord de la Méditerranée, et après 11 jours je suis arrivé au bord de l’Atlantique. Cette Route des cols des Pyrénées est une route touristique très connue et très bien marquée. Nous ne l’avons pas suivie exclusivement, parce qu’elle a environ 500 – 600 km. Nous avons fait aussi des détours à gauche et à droite pour voir d’autres endroits qui méritaient d’être visités. J’ai vu des parcs naturels et des lieux de pèlerinage pour les fans du cyclisme sur route. »
Pour Alin Bonţa, la joie a été d’autant plus grande que sa fille l’a accompagné dans cette aventure : « Pour elle, c’était le premier trajet de ce genre. Elle est passionnée de ce sport, elle aussi, et je suis sûr qu’elle fera encore plus d’excursions que moi. Moi, j’ai 50 ans et j’étais le plus âgé du groupe, qui a compté 9 de mes amis. Les autres étaient des trentenaires. Ce sont là des expériences qui, à part leur beauté intrinsèque, vous permettent d’apprendre beaucoup de choses. Le cyclisme, même pratiqué en tant qu’amateur, vous apprend à affronter les difficultés. Et d’habitude nous les surmontons avec beaucoup d’optimisme. » Après l’habitude des vacances à vélo, Alin Bonţa pourrait acquérir celle d’écrire des livres: « Je crois que mes amis ont pris un peu peur et ne nous emmèneront plus avec eux, de crainte que je n’écrive un autre livre. Cette année je ne ferai probablement pas d’excursions, car ma fille et moi, nous nous sommes inscrits à un marathon extrêmement difficile qui a lieu en Autriche. J’envisage pourtant une excursion suivie d’un nouveau livre : « A vélo dans les Carpates ». Pourquoi pas?
Et puisqu’il réussit toujours à accomplir ce qu’il se propose, nous pouvons attendre, d’ores et déjà, un nouveau livre de voyage signé Alin Bonţa. (Trad. : Dominique)