Danser le quotidien
On ne les observe pas, mais il ne faut qu’un son venu de nulle part, pour qu’ils sortent de la foule. Six jeunes femmes et hommes s’engouffrent dans les interstices du va et vient des passants. De quelques gestes, ils créent tout un univers, mettent la hâte en pause, suspendent la marche des autres et puis, ni vu ni connu, ils se fondent à nouveau dans la le mouvement de la ville. Il ne s’agit ni d’un flashmob, ni d’un impromptu mais d’un vrai spectacle du Groupe urbain d’intervention dansée de la compagnie du fameux chorégraphe français Angelin Preljocaj.
Andrei Popov, 26.05.2017, 16:40
On ne les observe pas, mais il ne faut qu’un son venu de nulle part, pour qu’ils sortent de la foule. Six jeunes femmes et hommes s’engouffrent dans les interstices du va et vient des passants. De quelques gestes, ils créent tout un univers, mettent la hâte en pause, suspendent la marche des autres et puis, ni vu ni connu, ils se fondent à nouveau dans la le mouvement de la ville. Il ne s’agit ni d’un flashmob, ni d’un impromptu mais d’un vrai spectacle du Groupe urbain d’intervention dansée de la compagnie du fameux chorégraphe français Angelin Preljocaj.
Faire danser le quotidien, l’exceptionnel comme l’anodin, le patrimoine et le périssable c’est précisément la mission « France Danse Orient Express », un vaste projet voyageur dans 13 pays d’Europe Centrale et Orientale, qui se déroulera jusqu’en décembre 2017. Les artistes du Ballet Preljocaj, du Centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence, sont la locomotive de ce marathon dansant qui, en Roumanie, s’est ouvert presque simultanément à Timisoara et à Bucarest. Irina Petrescu, directrice déléguée de l’Institut français de Bucarest, et Guillaume Siard, chef de projet et délégué à la direction pédagogique du Ballet Preljocaj, lèvent le rideau sur cet événement recommandé par RRI.
Le GUID, ce vendredi 26 mai, à 19h, dans le Passage Universitatii, à Bucarest.