1er décembre – fête nationale de la Roumanie célébrée aux côtés des alliés de l’OTAN
Le défilé militaire déroulé dans la Capitale roumaine, Bucarest a aussi réuni 250 militaires étrangers dans le cadre de détachements de Belgique, France, Macédoine du Nord, République de Moldova, Luxembourg, Portugal, Etats Unis et Pays Bas.
Radio România, 06.12.2023, 14:47
A l’occasion de la fête nationale de Roumanie, célébrée le 1er décembre, les partenaires de l’OTAN, aux côtés des militaires roumains ont participé à une série d’activités censées marquer les 105 ans écoulés depuis la Grande Union, soit l’union de tous les territoires habités par des majorités roumaines. Le défilé militaire déroulé dans la Capitale roumaine, Bucarest a aussi réuni 250 militaires étrangers dans le cadre de détachements de Belgique, France, Macédoine du Nord, République de Moldova, Luxembourg, Portugal, Etats Unis et Pays Bas, ainsi que des militaires provenant d’Etats qui contribuent aux structures de l’OTAN présentes sur le territoire de la Roumanie. Les militaires étrangers sont passés par-dessous l’Arc de Triomphe de Bucarest accompagnés de 23 moyens techniques. En même temps, le ciel de la capitale était survolé par des avions provenant d’Allemagne, des Etats-Unis et de Turquie.
Le détachement français du Groupement tactique multinational a défilé avec les fameux chars de combat Leclerc AMX – 56. Par ailleurs, le détachement luxembourgeois a défilé par l’Arc de Triomphe de Bucarest à bord de véhicules de reconnaissance protégés Dingo 2, alors que le détachement motorisé belge a été constitué de transporteurs blindés Piranha III. Pour leur part, les militaires du contingent de la Macédoine du Nord ont défilé avec des véhicules de combat du type Humvee. Les partenaires polonais déployés dans le cadre du 26e bataillon d’infanterie de Craiova, dans le sud de la Roumanie, ont défilé, eux, sur les transporteurs amphibies blindés Rosomak alors que leurs camarades portugais ont conclu la parade mécanisée avec leurs transporteurs de troupes Pandour.
La parade a été survolée par un groupe de trois avions F16 des Forces aériennes royales néerlandaises qui font partie du Centre européen d’instruction F16, dont le but est de former des pilotes roumains mais aussi ukrainiens. S’y ajoutaient deux avions Eurofighter Typhoon des forces aériennes allemandes qui participent à des missions de police des ciels renforcée sous commandement de l’OTAN, pour une période de quatre semaines. Le survol a été conclu par une formation composée de 3 avions F-16 de Turquie. Par ailleurs, le dernier jour du mois de novembre, la Turquie a déployé en Roumanie, sur la Base aérienne 86 de Borcea, dans le sud-est, un détachement formé de quatre avions F-16 et de 80 militaires qui réaliseront aux côtés des militaires des Forces aériennes roumaines des missions de police des ciels de l’espace aérien de l’OTAN visant à préserver la sécurité de l’espace aérien de l’Alliance. Cette mission est une tâche collective assurée par les membres de l’OTAN et implique la présence constante des avions de combat et des équipages afin de pouvoir réagir rapidement aux éventuelles transgressions de l’espace aérien des membres de l’Alliance.
Pour ce qui est de l’instruction en commun des militaires des forces terrestres, la dernière semaine du mois de novembre a été marquée par un entrainement en commun des détachements de militaires de trois Etats membres de l’OTAN : France, Belgique et Roumanie, réunis sous la coupole de l’exercice Eagle Sapper. Le long de cette opération, les militaires roumains et alliés ont déroulé des activités d’instruction, le tout culminant par la construction par des militaires de génie d’un pont flottant sur le Danube qui devrait assurer le passage des moyens techniques et du personnel militaire. Et cet aperçu des événements militaires de la semaine s’achève par le transfert d’autorité du contingent portugais déployé en Roumanie. Le majeur Ivo Pereira, commandant d’un troisième détachement a passé la commande à son camarade, le majeur Andre Valente. A la fin de son mandat, le majeur Pereira a déclaré que la période passée en Roumanie pourrait être définie de « défi majeur » puisque « nous apprenons constamment de nouvelles choses. Cette fois-ci j’en ai appris davantage sur la capacité de plusieurs nations de travailler ensemble, de manière unitaire ».
Et c’est tout pour cet aperçu de l’actualité militaire de Roumanie proposé par RRI en coopération avec le ministère roumain de la Défense. (Trad. Alex Diaconescu)