Une Heure pour la Planète 2016
Manifestation annuelle au niveau
international depuis 2007 et en Roumanie depuis 2009, «Une
Heure pour la Planète » se veut non seulement un signal d’alarme à propos
des changements climatiques mais aussi la plus grande mobilisation de bénévoles
jamais organisée. Cette année, l’heure de la planète a été marquée le 19 mars,
à commencer par 20 :30. Une heure durant, institutions publiques et
privées aux côtés la population désireuse de soutenir cette cause ont renoncé à
la consommation d’électricité et ont participé à différents événements
consacrés à la protection de l’environnement.
România Internațional, 22.03.2016, 12:40
Manifestation annuelle au niveau
international depuis 2007 et en Roumanie depuis 2009, «Une
Heure pour la Planète » se veut non seulement un signal d’alarme à propos
des changements climatiques mais aussi la plus grande mobilisation de bénévoles
jamais organisée. Cette année, l’heure de la planète a été marquée le 19 mars,
à commencer par 20 :30. Une heure durant, institutions publiques et
privées aux côtés la population désireuse de soutenir cette cause ont renoncé à
la consommation d’électricité et ont participé à différents événements
consacrés à la protection de l’environnement.
Sous le slogan « Donne à la nature
un peu de ton énergie », la Roumanie a rejoint les 7000 villes de 160 pays
préoccupés des problèmes qui entraînent de graves changements climatiques, dont
la pollution et la consommation excessive d’énergie. A Bucarest l’événement a
été marqué aussi pars des tours à vélo et à rollers.
Tout cela, pour attirer l’attention des
décideurs politiques sur l’urgence de ces problèmes environnementaux, affirme Magor Csibi, directeur de World Wide Fund For Nature,
Roumanie : « Ce mouvement est censé attirer l’attention sur des phénomènes
qui se passent tout autour de nous. Vu qu’en général ; l’économie domine
tant la scène politique, que tout le monde où nous vivons, Earth Hour se
propose de montrer qu’un environnement sain est nécessaire tant pour
l’économie, que pour la politique et pour la société. C’est la raison pour
laquelle, il y a 8 ans à Sydney on avait éteint toutes les lumières pendant une
heure. Il s’agit non seulement des bâtiments historiques, des sièges des
institutions, mais aussi des habitations des gens – tout cela pour signaler le
fait qu’il fait réfléchir davantage sur la protection de l’environnement.
Globalement, quelque 2 milliards de personnes participent de manière active à
cette manifestation, ce qui compte pour plus d’un tiers de la population totale
de notre planète ».
Par conséquent, depuis 7 ans déjà, des
centaines de milliers de Roumains de plus de quarante villes éteignent la
lumière pendant une heure chaque dernier samedi du mois de mars. Magor Csibi explique le message du slogan «Donne à
la nature un peu de ton énergie » : «On a éteint les lumières dans de
nombreux bâtiments partout dans le monde : depuis la Grande muraille
de Chine, jusqu’à la Tour Eiffel ou à la Statue de la Liberté. En Roumanie il
s’agit du Palais du Parlement, du siège du gouvernement, du château de Peles ou
encore du château de Bran. Cette année nous avons voulu mettre en avant les
cyclistes, les balades vélo à travers
la ville, montrer qu’il est possible d’imaginer nos villes autrement, les
repenser de sorte qu’elles soient plus proches des gens. Nous avons donc
organisé des marches des cyclistes. A Bucarest de nombreuses personnalités y
ont participé. Nous espérons bien que cet événement soit le point de départ
pour la construction de villes plus confortables. Rien qu’un exemple : le
Palais du Parlement consomme en une heure la même quantité d’énergie qu’une
ville à 20.000 habitants. C’est pourquoi on y éteint la lumière non seulement à
cette occasion mais chaque soir ».
Que faire pendant sans électicité ? On peut par exemple réfléchir au recyclage ou aux manières
d’économiser l’eau, marcher dans la rue ou prendre le vélo ou bien utiliser
les sources d’énergie renouvelables.
C’est pour tout cela qu’il vaut la peine d’allouer au moins une fois par an «Une Heure pour la Planète ». (Trad. Valentina Beleavski)