Travaux de défense contre les crues
La mise en place du Programme national de travaux de défense contre les inondations exige des investissements de 400 millions de lei par an, soit léquivalent de près de 90 millions deuros, a fait savoir la ministre déléguée pour les Forêts, les Eaux et la Pisciculture, Lucia Varga. Elle vient de présenter un rapport sur létat technique et fonctionnel des constructions hydrotechniques de Roumanie. En voici les conclusions: « Du 2 septembre au 30 novembre on a vérifié 426 constructions hydroélectriques de défense contre les crues. Il sagit de 168 secteurs de digues, 158 régulations de cours deau, 70 barrages permanents et 30 autres à caractère non permanent. Lon a procédé à ces vérifications par sondage. Une première conclusion du rapport relève que la plupart de ces constructions de défense contre les crues des rivières intérieures et du Danube sont opérationnelles. Des investissements supplémentaires sont pourtant nécessaires pour la réfection des ouvrages endommagés par les inondations survenues ces dernières années, pour la hausse du niveau de sécurité pendant lexploitation des constructions existantes, ainsi que pour lexécution de nouvelles constructions dans les zones à risque élevé. La deuxième conclusion importante du document, cest que lAdministration nationale Les Eaux Roumaines dispose des réserves en matériel et moyens de défense contre la montée des eaux qui puissent rendre possible lintervention en urgence. Toutefois, des irrégularités ont été constatées au niveau départemental, telles la présence de digues construites en dessous du niveau prévu dans les plans, des barrages défectueux, des cours deau colmatés et dont les lits sont encombrés dune végétation abondante. On a décelé 746 points à risque (érosions des berges) qui mettent en danger des habitations ou autres biens des personnes».
România Internațional, 20.01.2014, 12:00
La mise en place du Programme national de travaux de défense contre les inondations exige des investissements de 400 millions de lei par an, soit léquivalent de près de 90 millions deuros, a fait savoir la ministre déléguée pour les Forêts, les Eaux et la Pisciculture, Lucia Varga. Elle vient de présenter un rapport sur létat technique et fonctionnel des constructions hydrotechniques de Roumanie. En voici les conclusions: « Du 2 septembre au 30 novembre on a vérifié 426 constructions hydroélectriques de défense contre les crues. Il sagit de 168 secteurs de digues, 158 régulations de cours deau, 70 barrages permanents et 30 autres à caractère non permanent. Lon a procédé à ces vérifications par sondage. Une première conclusion du rapport relève que la plupart de ces constructions de défense contre les crues des rivières intérieures et du Danube sont opérationnelles. Des investissements supplémentaires sont pourtant nécessaires pour la réfection des ouvrages endommagés par les inondations survenues ces dernières années, pour la hausse du niveau de sécurité pendant lexploitation des constructions existantes, ainsi que pour lexécution de nouvelles constructions dans les zones à risque élevé. La deuxième conclusion importante du document, cest que lAdministration nationale Les Eaux Roumaines dispose des réserves en matériel et moyens de défense contre la montée des eaux qui puissent rendre possible lintervention en urgence. Toutefois, des irrégularités ont été constatées au niveau départemental, telles la présence de digues construites en dessous du niveau prévu dans les plans, des barrages défectueux, des cours deau colmatés et dont les lits sont encombrés dune végétation abondante. On a décelé 746 points à risque (érosions des berges) qui mettent en danger des habitations ou autres biens des personnes».
En ce qui concerne lactivité déployée en 2014, le directeur de lAdministration nationale «Les Eaux Roumaines» a précisé avoir disposé le lancement, au premier trimestre de lannée, dun contrôle thématique des barrages des catégories A et B. Par ailleurs, il envisage de proposer au Comité national pour les situations durgence de démarrer un projet pilote dinformation et de mise en garde de la population habitant les zones à risque dinondations. En outre, un plan daction sera mis au point pour ce qui est du boisement des zones digues-berges, de sorte quau mois de mars on commence les boisements nécessaires pour créer au long des cours deau des rideaux forestiers de protection contre lérosion.
Dici le printemps prochain seront finalisées aussi les cartes des zones à risque dinondations. Les cartes pour les 11 bassins hydrographiques de Roumanie ont été élaborées en scannant plus de 20 mille cours deau. Ce travail, qui sest étalé sur deux ans, a bénéficié de 40 millions deuros de fonds européens. Ces cartes représentent les zones potentiellement inondables situées dans les lits majeurs des rivières. Elles permettent de déterminer la vitesse et lampleur dune crue. A leur tour, les cartes de risque relèvent aussi les éventuels dégâts matériels et humains en cas dinondation. Le 22 mars cest la date butoir à laquelle la Roumanie doit soumettre à lUE son rapport sur la mise en place de la deuxième étape de la Directive européenne relative aux inondations…(trad. : Mariana Tudose)