TRANSGREEN – infrastructure verte dans la région Danube-Carpates
Le projet est cofinancé par le Fonds européen de développement régional, et WWF Roumanie est une organisation partenaire dans cette initiative. Ecoutons les propos de Cristian Remus Papp, manager de projet chez WWF Roumanie : « Par ce projet, nous pouvons faire venir à la même table des institutions – dont des ministères : ceux des Transports et de l’Environnement, en Roumanie. Même des organisations internationales et des instituts de recherche font partie de ce projet. Pratiquement, nous pouvons trouver et développer les meilleures solutions pour préserver la nature. Chacun a sa propre expertise en la matière, une capacité de comprendre ou de prévoir l’impact possible. »
Luana Pleşea, 23.10.2017, 16:48
Le projet est cofinancé par le Fonds européen de développement régional, et WWF Roumanie est une organisation partenaire dans cette initiative. Ecoutons les propos de Cristian Remus Papp, manager de projet chez WWF Roumanie : « Par ce projet, nous pouvons faire venir à la même table des institutions – dont des ministères : ceux des Transports et de l’Environnement, en Roumanie. Même des organisations internationales et des instituts de recherche font partie de ce projet. Pratiquement, nous pouvons trouver et développer les meilleures solutions pour préserver la nature. Chacun a sa propre expertise en la matière, une capacité de comprendre ou de prévoir l’impact possible. »
Concrètement, il s’agit de solutions afin de réduire l’impact de la construction d’autoroutes et de voies ferrées sur la biodiversité, par des éléments d’infrastructure verte. Cristian Remus Papp explique: « Les éléments d’infrastructure verte contribuent pratiquement au maintien des liens ou de la connectivité écologique entre les zones naturelles et semi-naturelles, permettant en même temps le déplacement ininterrompu des animaux sauvages dans le paysage. Bien entendu, cela améliore la qualité de la vie des gens tant au niveau local qu’a niveau régional ou national. Je pourrais vous donner l’exemple des écoduits/éco-tuyaux ou des ponts verts que l’on peut retrouver surtout en Europe Occidentale. Ou il peut également s’agir de tunnels, de viaducs et de passages. Tout cela peut réduire de manière importante l’effet de ces infrastructures linéaires sur le déplacement des animaux sauvages. »
TRANSGREEN comprend quatre projets-pilote menés en Roumanie, en Autriche, République tchèque, Slovaquie et Hongrie. Deux d’entre eux visent la Roumanie. Cristian Remus Papp précise : « Je commencerais par l’autoroute Târgu Mureş – Iaşi, où l’étude de faisabilité réalisée voici quelques années est en train d’être revisitée. Nous souhaitons que la conception et la réalisation de l’autoroute tiennent compte dès le début de la biodiversité de la région, des corridors écologiques existants et des besoins de déplacement des grands carnassiers. Là, nous avons la chance de procéder d’emblée à un inventaire et à un suivi de la biodiversité, ce qui n’a pas vraiment été possible jusqu’à l’heure actuelle dans le cas d’autres autoroutes qui ont été construites. C’est pourquoi même des accidents se sont produits – les animaux de petite taille ont réussi à entrer sur l’autoroute et à provoquer des accidents. C’est justement un des messages clé du projet Transgreen : nous soutenons même la circulation et la sûreté publiques. Cette zone-pilote Târgu Mureş – Iaşi peut constituer un exemple utilisé aussi à lancer d’autres autoroutes en Roumanie et non seulement. Pour ce qui est de la deuxième région-pilote, il s’agit de la voie ferrée qui devrait relier Curtici à Simeria (ouest). Ce projet est plus avancé. La compagnie de chemin de fer commencera la construction et la modernisation effective de cette voie ferrée. Avec le ministère des Transports et celui de l’Environnement et avec d’autres organisations, nous sommes à même de trouver des solutions ponctuelles de réduction de l’impact sur la biodiversité. »
Le projet Transgreen, lancé officiellement en janvier dernier, sera finalisé en juin 2019.