Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie
Dici là, le réseau national de surveillance de la qualité de lair sera élargi, 60 autres stations devant sajouter aux 148 qui existent actuellement.Cest ce qua fait savoir le ministre de lEnvironnement, des Eaux et Forêts, Costel Alexe, lors dune conférence de presse. Il a également précisé que cette extension du réseau serait possible grâce à loctroi de fonds gouvernementaux. Pour 17 des 60 nouvelles stations, il y aura des fonds européens, le montant total alloué sélevant à 81 millions de lei (soit léquivalent de plus de 16 millions deuros), a encore déclaré le ministre Costel Alexe. Et lui dajouter quun système de prévision de la qualité de lair sera mis en place, grâce à la ligne de financement européenne:
Ștefan Baciu, 26.10.2020, 13:55
Dici là, le réseau national de surveillance de la qualité de lair sera élargi, 60 autres stations devant sajouter aux 148 qui existent actuellement.Cest ce qua fait savoir le ministre de lEnvironnement, des Eaux et Forêts, Costel Alexe, lors dune conférence de presse. Il a également précisé que cette extension du réseau serait possible grâce à loctroi de fonds gouvernementaux. Pour 17 des 60 nouvelles stations, il y aura des fonds européens, le montant total alloué sélevant à 81 millions de lei (soit léquivalent de plus de 16 millions deuros), a encore déclaré le ministre Costel Alexe. Et lui dajouter quun système de prévision de la qualité de lair sera mis en place, grâce à la ligne de financement européenne:
« Nous allons également investir dans un système de prévision de la qualité de lair. Tout comme aujourdhui nous avons une prévision météo, nous en aurons une sur la qualité de lair, que la population pourra consulter quotidiennement. Les prévisions fourniront des informations sur le niveau de polluants atmosphériques pour les 24, 48 ou 72 heures suivantes, partout dans le pays. Cela signifie que tout le monde saura, par exemple, lundi, quellesera la qualité de lair mardi ou mercredi. En outre, on pourra prévoir bon nombre des problèmes environnementaux liés à la qualité de lair que nous avons rencontrés pendant cette année. Grâce à de telles prévisions, les gens auront la possibilité de mieux planifier leurs sorties en plein air, tandis que les autorités pourront imposer des mesures à court terme et gérer plus efficacement les situations de crise. Pour devenir une réalité, le système aura besoin de deux outils. Il sagit des prévisions météorologiques, qui incluent la modélisation du mouvement des courants atmosphériques et, bien évidemment, dune base nationale unique démissions de polluants, financée par le biais de ce même contrat de financement. »
Dici 2023, date à laquelle est prévue la mise en service du système de surveillance de la qualité de lair, un étalonnage sera effectué grâce à des systèmes pilotes installés dans trois grandes villes de Roumanie. Voici les explications du ministre roumain de lEnvironnement, Costel Alexe:
«Cette base nationale fournira des données sur la quantité démissions dans chaque ville, en fonction de lactivité économique, du développement résidentiel, du trafic, de lénergie consommée, ainsi que des activités agricoles. Les prévisions nationales de la qualité de lair pour chaque ville résulteront de la comparaison entre la base nationale de données sur les émissions et les données mises à jour sur la météo et sur lescourants atmosphériques.Ainsi, on pourra voir quotidiennement dans quelleszones il y a une forte probabilité de croissance des concentrations de polluants sur telle ou telle artère ou dans tel ou tel quartier. Dans trois ans, lensemble de ce projet devra être mis en œuvre. Dici là, le système de prévision sera calibré dans trois villes – pilotes, Ploieşti, Braşov et Iaşi».
En mai dernier, la Commission européenne a adressé à la Roumanie une lettre de mise en demeure, lui laissant quatre mois pour prendre les mesures nécessaires pour remédier aux déficiences de la qualité de lair. Dans le document mentionné, la Commission demandait aux autorités roumaines de mesurer de manière fiable la gravité de la pollution atmosphérique, d‘en informer le public et de communiquer à ce sujet. « En particulier, la Roumanie na pas respecté les valeurs limites pour le dioxyde dazote dans les agglomérations de Bucarest, de Brașov, de Iași, de Cluj-Napoca et de Timișoara et na pas pris les mesures appropriées pour faire en sorte que les périodes de dépassement soient les plus courtes possibles », est-il écrit dans la lettre de mise ne demeure.Si des mesures de réduction de la pollution dans ces villes- là ne sont pas adoptées avant 2022, la Roumanie risque des pénalités. Le système national de surveillance de la qualité de lair et le système national de prévision contribueront à ladoption de mesures censées faire diminuer la pollution aux niveaux national, régional et local.