Repeupler de poissons le delta du Danube
Et pourtant, plus de 50 zones de protection sont toujours en vigueur afin de permettre aux ressources aquatiques à se refaire dans les rivières et les ruisseaux du pays. Dans ces régions, dont les limites sont communiquées par les associations de pêcheurs, toute capture est interdite, tout comme tout travail d’aménagement sur les rives qui pourrait nuire à la reproduction des poissons. Durant la période de prohibition, dans le réseau de lacs Razim – Sinoe de la Réserve de la Biosphère du delta du Danube les autorités ont déroulé des opérations de repeuplement avec des carpes et des sandres. Les associations de pêcheurs demandent que le repeuplement soit étendu aussi à d’autres espèces et à d’autres parties de la réserve. De telles mesures sont nécessaire parce que d’une année à l’autre les captures sont de plus en plus réduites. Dans le cas de la carpe par exemple, les captures ont baissé à moitié ces 25 dernières années.
Ștefan Baciu, 06.07.2020, 13:34
Et pourtant, plus de 50 zones de protection sont toujours en vigueur afin de permettre aux ressources aquatiques à se refaire dans les rivières et les ruisseaux du pays. Dans ces régions, dont les limites sont communiquées par les associations de pêcheurs, toute capture est interdite, tout comme tout travail d’aménagement sur les rives qui pourrait nuire à la reproduction des poissons. Durant la période de prohibition, dans le réseau de lacs Razim – Sinoe de la Réserve de la Biosphère du delta du Danube les autorités ont déroulé des opérations de repeuplement avec des carpes et des sandres. Les associations de pêcheurs demandent que le repeuplement soit étendu aussi à d’autres espèces et à d’autres parties de la réserve. De telles mesures sont nécessaire parce que d’une année à l’autre les captures sont de plus en plus réduites. Dans le cas de la carpe par exemple, les captures ont baissé à moitié ces 25 dernières années.
Dans une intervention sur la chaine Radio Roumanie Actualités, le gouverneur du delta du Danube, Ion Munteanu a souligné que l’hiver doux et le niveau bas des eaux du Danube ont eu une influence négative sur la régénération des ressources piscicoles : « L’administration effectue chaque année une évaluation des ressources de poissons, qui constitue la base de l’activité de management de la ressources pour l’année prochaine. Cette année aussi nous avons démarré en février une étude similaire qui nous donne des détails sur les quotas de pêche qui devraient être alloués tant à la pêche commerciale qu’à la pêche familiale et sportive. Il est vrai que la ressource est actuellement à la baisse. Depuis quelque 25 ans nous réalisons des opérations de repeuplement avec des œufs embryonnés de sandre. C’est ce que nous faisons chaque année au mois d’avril. »
Ce printemps, plus d’un millier de nids d’œufs fécondés de sandre ont été installés dans le réseau de lacs Razim – Sinoe. Selon les spécialistes, dans chaque nid entre 80 et 100 exemplaires qui après la première année de vie peuvent se reproduire ce qui signifie que le but de l’action a été atteinte. Selon les statistiques, la baisse la plus dramatique de la population de sandre du delta du Danube a été enregistrée entre 1927 et 1930 lorsque les captures ont baissé de mille tonnes à 200. Le déclin s’est poursuivi jusqu’à nos jours, pour arriver jusqu’à 64 tonnes de sandre capturées en 2003.