Les sciences naturelles sous la loupe à Constanta
Adrian Bîlbă, directeur et cheville ouvrière du Complexe, va détailler, au micro de RRI, les dernières transformations qui l’ont fait dernièrement battre des records en termes de visiteurs : « Le bâtiment du Complexe a été remis à neuf, pour un confort grandement amélioré. On peut se vanter de compter ici, à Constanta, l’un des plus beaux delphinariums européens. Il est peut-être moins impressionnant en termes de volume, mais il reste l’un des plus élégants en termes de confort de la visite. Aussi, nos visiteurs seront non seulement émerveillés de ce qu’ils verront, mais ils vont décupler leurs connaissances sur la région, l’habitat, car l’éducation, c’est ce qui nous tient à cœur. Ils apprendront ainsi que la mer Noire fut à l’origine un grand lac d’eau douce et qu’elle ne compte que 7500 ans, mais aussi que cette mer recèle des trésors vivants, telles ses trois espèces de dauphin, qu’il faut à tout prix préserver. »
Ștefan Baciu, 07.09.2018, 15:22
Adrian Bîlbă, directeur et cheville ouvrière du Complexe, va détailler, au micro de RRI, les dernières transformations qui l’ont fait dernièrement battre des records en termes de visiteurs : « Le bâtiment du Complexe a été remis à neuf, pour un confort grandement amélioré. On peut se vanter de compter ici, à Constanta, l’un des plus beaux delphinariums européens. Il est peut-être moins impressionnant en termes de volume, mais il reste l’un des plus élégants en termes de confort de la visite. Aussi, nos visiteurs seront non seulement émerveillés de ce qu’ils verront, mais ils vont décupler leurs connaissances sur la région, l’habitat, car l’éducation, c’est ce qui nous tient à cœur. Ils apprendront ainsi que la mer Noire fut à l’origine un grand lac d’eau douce et qu’elle ne compte que 7500 ans, mais aussi que cette mer recèle des trésors vivants, telles ses trois espèces de dauphin, qu’il faut à tout prix préserver. »
Erigé entre 1972 et 1973, modernisé pendant les années 2006-2007, le Complexe muséal est situé dans la partie nord de la ville de Constanta, près de la station de Mamaia. Adrian Bîlbă, son directeur actuel, précise: « Nous sommes à Constanta, dans cette zone qui s’appelle le Delphinarium et, sans exagérer, nous avons réussi à attirer un nombre de visiteurs supérieur, par exemple, à celui de tous les parcs zoologiques de Roumanie pris ensemble. C’est sans doute grâce aux programmes éducatifs et scientifiques que nous développons. C’est pourquoi nous comptons laisser encore plus d’espace à ce genre d’activités dans l’économie générale du Complexe ».
C’est très bien, mais finalement qu’est-ce que l’on va pouvoir admirer dans ce delphinarium ? Adrian Bîlbă : « Nous comptons des dauphins et des lions de mer, des phoques et des pingouins, mais nous désirons étendre encore notre offre de mammifères et d’oiseaux aquatiques pour pouvoir concourir avec les meilleurs delphinariums d’Europe. »
Une animatrice anglophone a le rôle de stimuler les animaux pour développer leurs capacités, ce qui ravit forcément les visiteurs, petits et grands.
Adrian Bîlbă, le directeur du Complexe, souligne toutefois qu’il ne s’agit pas d’un spectacle : « On ne fait pas du cirque, parce que l’idée, c’est de transmettre déjà le respect des animaux. Mais l’on essaye de mettre en valeur leur intelligence. Alors, nos amis font ce qu’ils font parce qu’ils le veulent bien, sans contrainte et juste grâce à la connivence développée avec l’animateur ».
Fier de sa tradition de plus d’un demi-siècle, disposant d’une excellente base matérielle et comptant sur une équipe pluridisciplinaire, le Complexe muséal de Sciences naturelles de Constanta est devenu un repère incontournable dans le paysage culturel et scientifique de la principale ville port de Roumanie et de son littoral. (Trad. Ionut Jugureanu)